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Forum RPG sur la série Once Upon A Time
 
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 [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth

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MessageSujet: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyLun 14 Avr - 20:24



Le murmure du Givre

A wild heart can't be broken

La cape flottait au vent alors que les pas derrière elle semblaient se rapprocher. Le souffle court – mais contrôlé – Seònaid courrait à travers les rues enneigées. La femme dont la maison venait de se faire cambrioler était encore en train de crier. Le timing avait été des plus mauvais : elle allait partir quand la femme est entrée, et n'avait pas vraiment prévu ça. Elle avait dû sauter par la fenêtre, brisant le verre qui avait à peine laissé une fine entaille sur son visage pâle aux joues creusées par la faim et rougies par le froid et l'effort de sa course.
La capuche rejetée en arrière par la vitesse, son pas ne faiblissait pas malgré la brûlure cuisante qu'elle sentait dans ses cuisses. Les hurlements lui intimant de s'arrêter commençaient à se faire plus lointains alors qu'elle tournait dans une ruelle. Elle devait faire vite. Ca faisait maintenant deux mois qu'elle vivait – si on pouvait dire ça ainsi – à Arendelle, se cachant dans les recoins sombres de la ville, et en découvrant ses moindres secrets. Au bout de la ruelle se trouvait une porte donnant sur des souterrains se trouvant sous la ville, rejoignant également des égouts. Pouvoir se balader sous la ville avait un avantage indéniable pour la jeune femme : elle pouvait disparaître et réapparaître ailleurs sans se faire remarquer. Vivant de vol, autant dire que c'était plus que pratique, car elle avait ainsi pu conserver sa liberté jusqu'ici grâce à ça. Elle ne savait pas si ça durerait, mais comme avec son frère – qui hivernait actuellement – ils partiraient une fois l'hiver passé, ça ne devrait pas réellement poser de problème.
Elle saisit la lourde pierre fermant l'entrée des souterrains entre ses doigts et la fit glisser pour pouvoir descendre avant de la refermer, faisant disparaître toute lumière. Elle ne s'en formalisa pas, et une fois l'échelle descendue jusqu'au bout, la résonance lui permettant plus ou moins de se repérer, elle sortit un paquet d'allumette et en craqua une pour retrouver la torche laissée à l'entrée. C'était la première fois qu'elle passait par ici pour fuir, et elle n'avait pas encore pu réellement explorer les environs. L'humidité et le froid lui fit resserrer sa cape autour de ses épaules, alors que son nez qu'elle avait froncé en entrant s'habituait à l'odeur.
Son pas se répercutait contre les parois alors qu'elle se mettait en marche.
Bien, retourner à son campement établit à l'extérieur maintenant.

Elle s'orienta sans mal au début, sa capacité à se repérer dans les profondeur s'étant développé avec le temps. Elle savait ainsi parfaitement où elle allait. Jusqu'à ce qu'elle remarque un embranchement, dissimulé derrière une grille humide et sans doute fermée. Tiens. Voilà qui était étrange. Elle fronça les sourcils et replaça une mèche de cheveux hirsute derrière son oreille. Se grattant le menton, elle hésita un instant, s'arrêtant devant les barreaux. Elle examina rapidement la serrure, passa une main sur sa joue quelque peu noircie par la crasse, et pinça les lèvres. Ses doigts cherchèrent dans la poche du pantalon qu'elle portait un petit étui en tissu, qu'elle ouvrit pour découvrir un nécessaire à crocheter. Coinçant l'étui entre ses dents, elle approcha ses mains gantés par des mitaines émaciées jusqu'à la serrure et y glissa les objets métalliques.
Un cliquetis résonna rapidement contre la pierre froide du souterrain et elle reprit sa torche précédemment posé. Elle dû forcer un peu sur les gonds, mais ils finirent par céder dans un grincement sinistre et elle pu franchir la porte. Elle la repoussa derrière elle.
Il était temps d'explorer.

Au final, il n'y eut pas grand chose à explorer : il ne s'agissait que d'un long couloir la menant elle ne savait trop où. Si elle ne se trompait pas, elle avait quitté les abords de la ville depuis un moment et semblait revenir vers le port. Vérifiant où elle mettait les pieds, elle resserrait sa cape autour d'elle à mesure qu'elle avançait, comme si le froid s'intensifiait. Peut-être était-ce aussi un effet de l'humidité : les murs suintaient l'eau et elle pouvait entendre des goûtes tomber par endroit.
Elle atteignit en fin de compte le bout du tunnel, et fut surprise en voyant les escaliers. Elle les emprunta néanmoins, se retrouvant rapidement dans un espace plus réduit, presque un conduit, la forçant à courber son corps maigre et élancé. Ses doigts  osseux se resserrèrent sur sa torche alors qu'elle constatait que la structure avait changé pour passer de la pierre au bois à la peinture écaillée. C'était comme si l'endroit avait été oublié depuis des années.
Elle dû abandonner sa torche, et s'orienta à l'aide de ses mains, craquant de temps en temps une allumette. Jusqu'à ce que le voyage s'achève sur ce qui ressemblait à un panneau de bois. Des motifs étaient dessinés dessus, et Seònaid passa une main dessus, sentant un froid glacial se répandre à ce contact dans la pulpe de ses doigts. Elle reconnu l'écusson royal. Ce qui ressemblait à une poignée, taillée à même le panneau attira son attention, et elle glissa ses doigts dedans, entrant en contact avec le système d'ouverture. Elle poussa dessus, et le passage s'ouvrit dans un léger cliquetis. Le bois craqua sous la pression dans un son qui lui sembla assourdissant après le silence du tunnel, et la lumière l'aveugla à peine, la forçant à plisser les yeux alors qu'elle émergeait enfin. Pour se rendre compte que ce n'était pas le bois qu'elle avait entendu craquer, mais la couche de givre qui le recouvrait. Plutôt surprise, elle releva le visage pour observer son nouvel environnement. Et voir qu'elle n'était pas seule.

Elle n'eut pas une seule seconde d'hésitation.
Bondissant sur ses pieds, sa main gauche se plaça sur la garde d'un des poignards qu'elle gardait accroché à sa ceinture et elle dégaina en un mouvement vif, entraîné par des années de pratique. La lame, abîmée par le temps et l'utilisation produit un léger sifflement alors que la jeune femme aux boucles blondes tendit le bras pour attraper la personne dans son champ de vision par le colle, la ramenant à elle, déposant la pointe de la lame sur le cou d'albâtre sensible et fragile.
Ca n'avait pas prit plus de deux secondes.
Le regard dur et froid, brillant d'un feu sombre dans le glas de ce bleu profond, se planta dans celui de la princesse.
Aucune trace de pitié ne transparaissait chez Seònaid qui raffermit sa prise.
Et sa voix rauque, celle d'une personne qui n'ouvrait jamais la bouche à la légère, et se servait bien peu du langage châtié des hommes, s'éleva dans la pièce.
« Un mouvement, un cri, je te tue. »
Les mots étaient crachés dans leur essence la plus juste, dans une détermination sans faille.
Elle ne rigolait évidemment pas.
Elle laissa passer un petit temps d'effet, jaugea avec intensité celle qu'elle tenait par le col sans se soucier d'autre chose dans l'instant, puis le temps qui s'était figé brièvement reprit. Et elle la lâcha, sans abaisser la menace du poignard affamé.


Dernière édition par Seònaid Ó Briain le Ven 25 Avr - 12:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyLun 14 Avr - 20:39

Seònaid Ó Briain & Annabeth E. Chase ❥  Le Murmure du Givre.


Le bruit de la lourde serrure fit raisonner la grande chambre baignée de lumière qui rendait aveuglant le givre bleuté qui couvrait les murs, le sol. Ce bruit si distinctif, si perçant, la jeune femme le connaissait déjà trop bien. Il annonçait que pour un court instant seulement elle ne serait plus seule prisonnière de sa tour de glace dans laquelle elle était enfermée depuis maintenant 8 longues années de sa vie. La porte s'ouvrit dans un grincement a en faire trembler les murs et se referma dans le même fracas, des morceaux de grive chutant sur le sol a demi praticable. Elsa se tenant debout, droite, les bras croisés devant elle regardait par la fenêtre, seule porte vers l’extérieur qui lui était encore autorisé. l'animation de la ville, l'immensité de la foret.. elle ne les connaissait que trop bien à force de temps à les contempler, à les rêver..

«Elsa..c'est l'heure. »

«Je sais. Hélas.»


Une main se posa sur l'épaule de la jeune princesse, ce qui lui fit avoir un moment de recul instantané et brusque, l'obligeant a se retrancher dans un coin de la chambre.

«Non..père, ne me touchez pas..»

«Elsa voyons..»

Habitué à ce genre de refus depuis quelques temps, le bon roi n’obtempéra pas et se recula en baissant les yeux. Croiser les yeux pleins de crainte et de désarrois de sa petite fille était tellement devenu insupportable pour ce père aimant.. Il avait tellement fait pour l'aider sans jamais vraiment parvenir à apaiser ses souffrance..

«Je t'ai apporté quelque chose, Elsa, tends moi tes mains.»

Hésitante, la jeune princesse s’exécuta quand même, tendant à son père ses deux mains fines et blanches comme la neige, pourtant sombres objets de ses tourments depuis tant d'années. La roi tendis à sa fille une paire de gants de velours bleu/vert longs et épais. Il les enfila aux mains de sa fille avec tendresse et bienveillance, tandis qu'il levait les yeux vers elle.

«Ces gants t'aiderons mon enfant..essaye. »

Craintive et peu sûre d'elle, la jeune princesse hésita avant de se déplacer dans la chambre le long de son lit pour se diriger vers le bureau ou était entreposées diverses effets personnels. Toujours avec autant d'hésitation, Elsa avança sa main droite vers un joli miroir en or sculpté a l'image du blason de la famille royale d'Arendelle. Sur le point de la prendre la jeune femme hésita, tournant le regard vers son père qui d'un regard plein de douceur et d'assurance l’incita à le prendre. Fermant les yeux, Elsa le prit, s'attendant a le geler automatiquement, cependant rien de se passa, le miroir resta intacte entre ses doigts, comme par miracle. Avec un sourire rayonnant de joie, la jeune femme couru dans les bras de son père murmurant un "merci" entre deux sanglots. Bien que ce subterfuge n'était qu'un placebo, Elsa se sentait déjà un peu libérée d'un fardeau trop lourd pour ses maigres épaules. Déposant un baiser sur le front de sa fille, le roi se redirigea vers la porte, triste de devoir la laisser seule, livrée a elle même dans de telles circonstances.

«N'oublie pas Elsa cache..»

«« Tes pouvoirs, n'en parle pas. Fais attention le secret survivra, sereine, sans peine tu régnera, un seul faux pas et tout le monde saura.. Je sais.. père. Je ferais de mon mieux.»

« Je sais, je suis fière de toi, Elsa.. Prend soin de ta sœur. »

En disant ça, le bon roi d'Arendelle ne savait pas que ce serait ses dernières parole a l'intention de sa fille bien aimée, lui qui, pas le naufrage de son bateau en pleine océan ne revint jamais auprès d'elle, la laissant cette fois, belle et bien seule au monde.

3 days later

Trois jours s'étaient écoulés depuis l'annonce du décès du roi et de la reine dans ce tragique naufrage de leur bateau. Elsa, anéantie et seule au monde se tenait debout devant sa fenêtre cherchant un moindre réconfort dans le paysage immaculé de blanc que lui offrant les hauteurs du château d'Arendelle.

Les mains posés avec légèreté sur le rebord de la fenêtre gelé, la jeune princesse contemplait la ville, en bas. A ses pieds et pourtant si inaccessible elle semblait vivre au ralenti depuis l'annonce du drame. En effet, le roi et la reine, très appréciés de leur royaume pour leur bonté et leur gentillesse avaient laissés derrière eux un peuple sans guide, livré à lui même et désespérément perdu.. Perdu comme les deux orphelines qu'ils avaient fait en partant si loin.

Elsa essuya d'un revers de manche la larme qui glissait le long de sa joue. Elle pensait a Anna, seule elle aussi dans cet immense château vide et noir. Comment allait-elle ? Pleurait-elle ? Avait-elle besoin de sa sœur ? Tant de question se bousculaient dans sa tête qu'elle en perdait la raison, elle ne savait plus quoi faire, plus quoi penser ni même ce qu'elle allait devenir, ses parents étant disparus, perdue elle se laissait aller au désespoir et à la peur. A tel point qu'elle avait remarquablement régressé au niveau de la maîtrise de ses pouvoirs, ses gants de protégeant maintenant qu'a moitié les objets du givre qui s'échappait de ses mains.

Se retournant, la jeune princesse fut frappé par l'état de sa chambre, devenue désert de glace. Les murs en étaient recouverts d'une couche très épaisse jusqu'au plafond sur lequel se dessinaient d'impressionnant stalactites à la fois menaçants pour les autres, sinistre décor quotidien pour l'occupante des lieux. Le sol, autrefois un luxueux parquet de chêne massif n'avait pas été épargné, la couleur n'étant même plus distinguable. Les meubles, les objets, tous figés dans la glace, tous reflétant comme des miroirs l'image de cette princesse désespérément seule dans sa tour de glace.

Pensive, Elsa enleva un de ses gants, regardant sa fine main blanche et douce, sa peau luisant presque par sa blancheur. Ses ongles longs et fins ne faisant qu’accroître l'effet fuselé a souhait de ses doigts étonnamment insensibles a la très basse température qu'il devait faire dans la chambre à cet instant précis. Du froid et du silence..

Soudain un craquement se fit entendre dans la glace du mur de fond de la chambre, tout à sa gauche. Alertée, la jeune princesse se tourna pour voir avec stupeur une trappe s'ouvrir dans le mur glacé, une personne en sortir et lui bondir dessus, une arme à la main qu'elle s'empressa de lui mettre sous la gorge, menaçante, Elsa en lâcha par terre le gant qu'elle tenait, se figeant sous la menace du couteau.

« Un mouvement, un cri, je te tue. »

Prise de panique, Elsa exécuta sans broncher les ordres de sa menaçante invitée surprise, consciente que vu le ton de sa voix, elle n'hésiterait pas a mettre ses menaces a exécution. Elle leva très doucement les mains pour lui signaler qu'elle n'avait rien a craindre.

« Je ne ferais rien.. lâchez moi s'il vous plait..

Ferma les yeux pensant un coup arriver après cette requête plus au moins risquée lors d'une "prise d'otage". Cependant il n'en fut rien, la jeune femme la lâcha doucement, restant tout de même sur ses gardes. Elsa rouvrit les yeux et trouva le courage de les lever vers elle. La jeune femme était grande et très maigre, blonde malgré le fait que ses cheveux très longs étaient sales en très emmêlés avec de grands yeux d'un bleu aussi perçant que les siens. Elle était aussi mal vêtue et dégageait une odeur nauséabonde d'égouts et d'animaux sauvages. Ses bras et ses mains étaient couverts de blessures et d'écorchures multiples. Ses joues, bien que cachée par de la crasse arboraient beaucoup de plaques dues au froid qui était rude a Arendelle à cette époque de l'année.

« Qui êtes vous..? comment êtes vous entrée ici ? »

.
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Dernière édition par Annabeth E. Chase le Mer 21 Mai - 16:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyLun 14 Avr - 20:44



Le murmure du Givre

A wild heart can't be broken

Comment savoir qu'elle ne ferait vraiment rien ? Seònaid n'en avait pas la moindre idée. Néanmoins son instinct lui disait que la jeune fille était sincère. C'est ce qui la poussa à la libérer, bien qu'elle ne se détendit pas pour autant. Elle l'observa, ses cheveux bien entretenus, attachés de façon stricts, propres, sa peau laiteuse et son teint bien portant, ses joues pleines, les lèvres roses... Elle semblait plus jeune qu'elle. Ses habits étaient d'excellente facture, et la blondinette était certaine qu'ils valaient plus que tout ce qu'elle possédait. Serait-elle... Hum... La princesse ? Une des deux qui avait perdu ses parents récemment ?
Elle avait entendu parler de ce qu'il s'était passé : le roi et la reine étaient partis en mer et n'étaient jamais revenus. Fronçant les sourcils, elle lâcha un grognement en commençant à regarder autour d'elle. Elle comprenait mieux pourquoi il faisait si froid ici, et pourquoi de la buée se formait devant ses lèvres à chaque fois qu'elle expirait. Elle commença à circuler dans la pièce en examinant ce qu'elle voyait, s'approchant de la fenêtre et fronçant les sourcils. L'hypothèse selon laquelle elle avait laissé la fenêtre grande ouverte pour se retrouver avec une pièce dans cette état fut balayée plutôt rapidement avec ce qu'elle pu observer. Le givre avait totalement prit à l'intérieur.

A la question, elle se retourna vers la gamine et hésita un instant. Lui révéler son identité ? A quoi bon ? Elle ne pensait pas faire amie-amie avec cette gamine. Elle était arrivée là par hasard, se les gelait, et comptait bien repartir dès qu'elle pourrait. C'est à dire quand elle considérerait que les gardes laisseraient tomber les recherches. Ce qui devrait arriver assez rapidement, avec de la chance.
Quant à lui dire comment elle était arrivée jusqu'ici... Bon sang, était-elle simplette ? Elle venait de la voir sortir du mur, la réponse était plutôt évidente. Tout du moins elle l'était pour elle, habituée aux infiltrations.
Nouveau grognement.
Elle ne répondit pas oralement, se contentant d'indiquer d'un signe de la main le panneau de bois encore ouvert. Puis elle s'approcha de la commode dans laquelle elle commença à fouiller, ouvrant les tiroirs, calant son poignard entre ses lèvres précautionneusement. Qu'elle tente de protester, tiens. Ca lui ferait les pieds.
Seònaid renifla profondément, avec une classe toute relative, avant de tousser assez violemment. Elle se reprit rapidement, procédant à son activité favorite : le vol.

Elle balança à droite et à gauche ce qui lui semblait avoir bien peu de valeur, examinant d'autres objets. Elle laissa échapper un nouveau grognement, satisfait cette fois en attrapant une boîte en argent qu'elle secoua, entendant des cliquetis à l'intérieur. Ouuuuuh. Voilà qui était intéressant ! Des bijoux ? Ca se revendait cher ces trucs là. Elle pourrait peut-être trouver de quoi vivre pour les prochains mois sans avoir besoin de voler à nouveau. Elle aurait dû essayer plus tôt les châteaux... Ca semblait payer plutôt bien.
Seul hic, il fallait une clef pour l'ouvrir. Hum.
Elle avait qu'à embarquer la boîte et crocheter le loquet plus tard... Elle examina celui-ci un instant et fronça les sourcils, poussant un soupir exaspéré. Non, ça allait pas être possible, elle avait pas les outils pour ça. Et casser la boîte serait dommage.
Elle se tourna vers la pauvre jeune fille qui ne devait pas comprendre grand chose à ce qu'il se passait, rangea son poignard d'une main qu'elle tendit ensuite vers elle, paume tendue vers le haut et la boîte toujours dans son autre main. Des débuts d’engelures semblaient se montrer au bout de ses doigts, ne datant pas d'aujourd'hui.
« C'est Seònaid. T'as la clef pour ta boîte. J'voudrais pas t'l'abîmer t'comprends. Et c'qu'elle contient m'intéresse.... En échange j'te dis comment j'suis arrivée là, Princesse. » Elle lâche un petit ricanement peut-être un peu inquiétant, attendant une réponse à sa demande. Elle devait bien avoir la clef quelque part. Et sinon elle fouillerait elle-même chaque recoin de cette pièce pour trouver. Y comprit la jeune fille. « Ca s'rait dommage que j'perde mon temps à chercher d'moi-même si t'sais où c'est, t'crois pas ? » Le ton est un peu menaçant, alors que sa voix semble s'adoucir à mesure que les mots franchissent ses lèvres, comme si ses cordes vocales commençaient à retrouver leurs fonctions et à s'éclaircir. Ce qui était probablement le cas, il fallait être honnête.
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyLun 14 Avr - 20:56

Seònaid Ó Briain & Annabeth E. Chase ❥  Le Murmure du Givre.


Cette jeune femme semblait était vraiment très étrange, très grande et élancée ses cheveux dans tous les sens et sa dégaine assez..animale lui donnaient un air complètement dérangée, limite folle. Ses yeux grandes yeux pleins de ressentiments envers le monde entier cachaient pourtant assez mal une certaine appréhension de la suite des événements qui étaient en train de se produire. Avait-elle finalement une conscience ? Était-elle consciente que c'était mal ce qu'elle faisait ? Non pas qu'elle risque sa vie puisque qu'Elsa ne l'aurait sûrement pas livrée aux gardes ayant une sainte horreur de la violence et ayant été élevée dans le respect christique du pardon et de la bienveillance.

Cependant à sa grande surprise, le visage dur de la jeune femme s'était très légèrement radoucit et bientôt elle l'a lâcha sans trop de mal, gardant quand même un œil vigilant sur elle, juste au cas ou. Elsa se détendit un peu, soulagée de ne plus sentir une lame sous sa gorge fine. Elle souffla en silence commençant a réfléchir un peu à ce qu'elle allait bien pouvoir faire pour se débarrasser de cette fille sans que personne de soit blessé. Elle regarda nerveusement l'heure, c'était le soir et le dîner royale n'allait pas tarder a arriver.. que faire.. Si elle lui disait qu'elle allait se faire prendre d'une minute a l'autre elle allait forcément mal réagir..

Elsa, immobile reporta son attention sur la jeune femme qui était tranquillement en train se faire le tour de la chambre, fouillant un peu partout dans ses affaires à la recherche probablement d'objets de valeur a emporter avec elle, ce qui ne manquait pas on peut bien le deviner dans la chambre d'une princesse royale. Elle s'était en bonne voleuse avertie directement dirigée vers le bureau on était entreposés ses carnets de notes et ceux de dessin, son miroir, sa brosse a cheveux ainsi qu'une boite a musique en argent sertie de pierreries dans laquelle Elsa gardait précieusement les bijoux de sa défunte mère, les seuls objets qu'elle avait réussi a récupérer après sa disparition.

«Qui êtes vous..? comment êtes vous entrée ici ?»

Sans arrêter ce qu'elle faisait, sans même dénier ouvrir la bouche pour lui répondre et avoir un minimum de respect pour son interlocutrice la jeune femme lui montra la trappe par laquelle elle était arrivée. Elsa, légèrement vexée de cet affront plissa légèrement les yeux, agacée.

«Merci je ne suis pas idiote.. J'ignorais l'existence de ce conduit..»

Elle s'approcha sans geste brusque de la trappe en bois qui était donc sous la tapisserie qui était elle même sous la glace depuis des années.. Elsa soupira, bien évidemment le roi son père s'était bien gardé de lui mentionné ce détail de sa chambre bien conscient que dans le cas contraire la jeune princesse se serait probablement enfuie d'Arendelle. Depuis des années elle avait donc sous les yeux une porte ouverte sur la liberté dont elle n'avait jamais soupçonné l'existence. L'espace d'un instant elle en voulu à son père de ne jamais lui en avoir parlé et à la fois elle se doutait que comme il l'avait fait toute sa vie, il ne cherchait qu'a la protéger.. Que serait devenue une jeune princesse de quinze ans, seule dans la nature hostile sans rien en poche et des pouvoirs magiques qu'elle ne maîtrise pas ? Il avait sûrement raison, comme toujours.

Elsa baissa les yeux a nouveau sur la trappe en bois, pensive et troublée quand par habitude elle joint ses mains l'une vers l'autre, se rendant compte qu'effectivement elle avait laissé tomber son gants dans l'altercation de tout a l'heure. Ces gants, elle ne les quittaient jamais, ils étaient sa seule protection contre elle même, il fallait qu'elle le récupère si elle ne voulait pas commettre l'irréparable et encore une fois blesser quelqu'un.. S'approchant doucement du gant elle prit la parole, la plus sereine possible. Elle leva sa main encore gantée comme signe de paix, se baissant très doucement vers le sol.

« Je vais simplement ramasser mon gant.. »

Elsa attrapa son gant avec la plus grande délicatesse et se releva très doucement pour ne pas affoler la jeune femme qui semblait être légèrement imprévisible et susceptible de lui re-sauter au cou au moindre doutes concernant ses intentions. Une fois debout, la jeune femme brisa le silence une nouvelle fois de sa voix rauque et peu rassurante.

« C'est Seònaid. T'as la clef pour ta boîte. J'voudrais pas t'l'abîmer t'comprends. Et c'qu'elle contient m'intéresse.... En échange j'te dis comment j'suis arrivée là, Princesse. »

Elsa ouvrit grand les yeux en voyant la boite a musique de sa mère entre les mains de ce brigand au féminin, son sang ne fit qu'un tour en elle tandis qu'une énergie nouvelle se dispersait dans ses veines, son cœur battait à tout rompre et ses yeux se faisant maintenant sévère, son ton autoritaire.

Posez ça immédiatement ! Ces bijoux appartenaient à ma mère et je ne vous laisserais les prendre son aucuns pretexte. Cependant si vous êtes un minimum raisonnable j'ai une proposition à vous faire. »

La jeune femme eut un regard légèrement moqueur comme si elle ne prenait absolument pas au sérieux les menaces d'Elsa, pire elle s'en moquait sûrement en se demandant ce que ce petit bout de femme blonde et aux allures de poupée allait bien pouvoir faire contre une brute pareille. Aussi, prenant un air méchant elle se rendit compte sûrement assez vite que la clé était accrochée a une chaîne autour du cou de la jeune princesse puisqu'elle la fixa, avançant d'un pas décidé vers elle pour la lui arracher. Elsa n'eut même pas un geste de recul, droite et fière.

«N'approchez pas.. Reculez.»

Ce fut rapide, devant le refus totale d’obtempérer de la jeune femme qui avançait a pas de loup vers elle sans se soucier de ses menace Elsa n'eut pas le choix, bien qu'elle détestait avoir recours à ce genre de pratique elle leva la main devant elle, faisant sortir de sa main un nuage de givre qui percuta sur la jeune femme la faisant chuter assez violemment au sol. Enfin, il se durcit instantanément, paralysant ses membres. Elle était coincée. Elsa, droite et majestueuse avança d'un pas décidé vers elle.

«Bien, Seònaid . Maintenant est-ce que vous allez écouter ma proposition ou vous allez vous obstiner et rester coincée ici ? Parce que je vous préviens cette glace ne fond pas et elle est particulièrement difficile a briser. »

La jeune femme comme l'avait forcément envisagé Elsa commença par lancer des jurons et autres obscénités qu'elle essaya de ne pas écouter, levant les yeux aux ciels puis elle tenta évidemment de se libérer malgré ses avertissements. Elle gesticulait, tapait des pieds et des poings pour tenter de se sortir de cette briser de givre dans laquelle elle était coincé jusqu’à nouvel ordre puis que oui, Elsa ne plaisantait pas, elle seule pouvait la sortir de là. Enfin, elle se calma et arrêta de se tortiller dans tous les sens visiblement agacée mais vaincue (pour le moment). Elle lâcha un :

Ouais c'est bon j't'écoute princesse..

Heureuse qu'elle revienne à la raison, Elsa se détendit un peu pour lui faire part de sa proposition qui lui semblait à ses yeux honorable.

Bien. Je vous propose donc un marché. Voyez dans quelques instants le dîner royale va arriver, il est pour vous. Je mets également a votre disposition si vous le souhaitez ma salle d'eau personnelle. Quand vous souhaiterez partir, vous partirez avec une lettre signée de ma main vous permettant de séjourner a l'auberge de votre choix. Enfin, vous partirez avec un sac d'or.

Elsa marqua un temps d'arrêt le temps qu'elle réalise un peu sa proposition plus que généreuse. Enfin elle reprit.

En échange, vous renoncez à vous emparer de tous ce qui peut être entreposé dans cette chambre autant que dans le château. Vous renoncerez aussi à piller les gens de cette ville.
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Dernière édition par Annabeth E. Chase le Mer 21 Mai - 16:11, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyLun 14 Avr - 20:58



Le murmure du Givre

A wild heart can't be broken

Le ton employé par l'adolescente ne plaisait pas à Seònaid. Elle le trouvait trop... autoritaire. Et la hors la loi n'aimait pas trop l'autorité. Surtout celle qui menaçait de lui couper les mains si elle était prise à voler. Autant dire que ça ne l'encourageait pas trop à respecter ces gens qui se prétendaient défenseurs du peuple.
La gamine évoquait donc sa mère – confirmant au passage l'intuition de Seònaid sur son appartenance à la lignée royale – alors qu'elle voulait avoir la boîte ouverte pour pouvoir récupérer son contenu. Un regard méprisant, sourire en coin sarcastique et retroussement de nez à l'appui fut tout ce à quoi elle eu le droit alors qu'elle cherchait toujours la clef des yeux. Pour la voir accrochée à son cou. Bien, parfait. Se dirigeant d'un pas conquérant, tout autant que menaçant, vers la plus jeune, elle commença à tendre la main pour se saisir de l'objet.
Elle aurait pu faire preuve de compassion, à vrai dire. Seònaid n'était pas un monstre. Mais c'était la première fois qu'elle affrontait un froid aussi intense jusqu'à présent dans ses voyages. Alors à vrai dire, elle préférait laisser de côté le peu de cœur qu'elle avait encore. Et ce malgré le battement sourd qui bourdonnait à ses oreilles, qui lui disait qu'elle savait pourtant. Qu'elle savait ce que c'était d'avoir perdu une mère. Et elle le savait même plutôt deux fois qu'une puisque ça ne faisait qu'un an que sa mère ours était morte. Mais elle n'avait pas le choix, c'était une question de survie.
Main tendue, elle ne s'attendit pas vraiment à ce qui arriva ensuite : la gamine lui intima de rester là où elle était. Mais elle ne l'écouta bien évidemment pas. Qu'est-ce qu'une fille chétive et aussi fragile pouvait bien lui faire ? C'était sans compter sur ses pouvoirs.
La blondinette se fit projeter en arrière par quelque chose de froid. Elle n'aurait pas su dire de quoi il s'agissait, sur le coup, mais le comprit bien vite en sentant la morsure du froid autour d'elle.
C'était donc ça.
Un pouvoir hein ?
Bordel, elle détestait tellement les sorcières. Si jamais elle parvenait à se libérer, elle ne donnait pas cher de la peau de cette fille. Toutes des démons... Entre la Evil Queen de la forêt enchantée et la vieille pie qui avait maudit Iain...

Prise d'une certaine rage, sans parler de la crainte d'être ainsi maîtrisée et de ne rien pouvoir faire pour se protéger, Seònaid s'agita en grognant, renâclant et jurant comme une charretière. Des pute borgnes volaient dans la pièce entre autre, pas nécessairement en direction de sa persécutrice. Elle continue à tirer sur ses poignets surtout, dans l'espoir de se dégager pour pouvoir attraper son poignard et venir attaquer la glace de façon plus vindicative. Elle le fait au point de s'arracher la peau à certains endroit à force de tirer, avant de se calmer, dans le but de retrouver un peu de forces. Et aussi parce que la petite semblait avoir quelque chose à proposer.
Essoufflée, de la buée se formait devant ses lèvres craquelées par les gerçures du froid et de la maladie qui semblait la menacer.
« J'espère pour toi que c'te glace est solide, parc'que si j'arrive à m'libérer tout'seule c'pas la seule chose qui finira brisée. Mais vas-y, j't'écoute, Princesse. »
Le sourire de prédateur qu'elle fait n'a rien de rassurant. Ceci dit, la proposition finit par arriver et Seònaid hausse un sourcil. Elle n'y croyait pas franchement, c'était clairement trop beau pour être vrai. Recommençant à remuer à nouveau, supportant mal de rester immobile trop longtemps, elle écouta tout de même jusqu'au bout.
Serrant la mâchoire, elle laissa échapper un nouveau grognement un peu plus profond, suivit d'un long soupir. Elle pesait les solutions qu'elle avait, et trouvait franchement ça louche que la princesse lui propose quelque chose comme ça. Quel intérêt y trouvait-elle ? Elle pouvait tout aussi bien profiter qu'elle soit en position de faiblesse pour lui trancher la main et récupérer sa boîte. Comme ça c'était réglé, et un rebut de la société disparaîtrait.
« Hum... Je... » Nouveau grognement. Elle arrêta de tirer sur ses poignets et ses chevilles et vint chercher le regard de la future Reine. Elle déglutit, se disant que de toute façon, elle n'avait pas trop le choix. Et puis... Ca lui donnait envie, tout ça. Il fallait bien l'admettre. La simple idée d'un bon repas la faisait déjà saliver. « D'accord. J'accepte ta proposition. T'façon s'toi la perdante dessus... »

Elle attendit patiemment d'être libérée, et une fois fait elle se redressa lentement, et frotta ses poignets douloureux. Ca faisait du bien de pouvoir se relever comme ça. Elle changea la boîte de main et s'approcha pour attraper le poignet de la petite, la forçant à relever sa main pour pouvoir y fourrer la boîte.
« T'as intérêt à t'nir parole, Princesse. » Sans doute continuerait-elle de l'appeler ainsi jusqu'à ce qu'elle connaisse son prénom. Car pour le moment, l'information là était toujours manquante pour elle. La jeune femme, qui devait faire bien plus que son âge actuellement, s'étira longuement en commençant à marcher un peu autour de la chambre en défaisant sa cape, révélant des habits émaciés, et troués par endroits, visiblement raccommodés de nombreuses fois.. « Où j'peux me laver alors ? »
Oui, elle voulait commencer par ça.
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyLun 14 Avr - 21:09

Seònaid Ó Briain & Annabeth E. Chase ❥  Le Murmure du Givre.


Elsa soupira, n'osant même plus baisser les yeux vers elle. Elle avait un réel instant de compassion pour cette jeune femme, elle qui était enfermée et prisonnière depuis ses 7 ans certes mais qui avait toujours profité d'un certain confond de vie : Elle avait toujours mangé à sa faim, n'avait jamais connu la pauvreté ou la maladie et avait toujours été drapée dans les plus luxueuses soieries de ce monde et ce depuis son plus jeune âge. Elles étaient si différente et à la fois semblables, prisonnière d'un monde qu'elles aurait aimé fuir plus que tout au monde.. Sans avoir qui elle était, ce qu'elle avait vécu son physique maigre et décharné et son attitude de constante défense et agressivité révélaient une vie difficile, pleine d’embûches et de souffrance. Cette jeune femme devait être seule, abandonnée dehors dans le froid et le danger, seule. La famine et la misère devait être son quotidien, elle devait vivre du vol et de la chasse, fuyant sans cesse les gardes de chaque villes dans lesquelles elle vagabondait de jours en jours, de saisons en saisons.

Elsa voyait très bien que cette soudaine "infériorité" déplaisait très fortement à sa nouvelle captive, cependant elle était nécessaire pour qu'elle daigne enfin la prendre au sérieux et qu'ainsi elle puisse enfin avoir une conversation raisonnable même si elle se doutait bien que cette fille n'en avait pas eu depuis longtemps.. Elle s'obstinait encore à tenter de se libérer pour une seconde tentative alors que c'était évident que c'était bel et bien peine perdue. Pire, elle se tortilla pour sortir son poignard avec lequel elle s'attaqua à la glace y faisant a peine une égratignure mais s'arrachant la peau des mains jusqu'au sang dans la bataille.

« J'espère pour toi que c'te glace est solide, parc'que si j'arrive à m'libérer tout'seule c'pas la seule chose qui finira brisée. Mais vas-y, j't'écoute, Princesse. »

Ses yeux étaient beaux et à la fois ils ne montraient que de la noirceur et du ressentiment, son rictus sadique ne faisant qu’accroître ce sentiment qu'avait Elsa de ne pas lui faire confiance, cependant elle était persuadée que chacune avait du bon en lieu et c'est sur cette pensée qu'elle avait décidé de l'aider plus que la bannir. La jeune princesse leva les yeux au ciel, cette jeune femme n'était-elle donc jamais raisonnable ? Ne connaissait-elle que la violence et la loi du plus fort ? Avait-elle oublié que les gens de valeur existaient encore dans ce monde ? Indubitablement. Agacée elle lui répondit assez sèchement.

« Cessez donc de me menacer ainsi pour l'amour du ciel ! On peut y rester toute la nuit si vous le souhaitez moi je suis coincée ici je pourrais vous garder avec moi mais pas certain que vos mains tiennent le choc..»

La jeune femme cessa enfin de se remuer dans tous les sens enfin de pouvoir écouter la proposition d'Elsa. A sa plus grande surprise elle y prêta une grande attention lui épargnant toutes marques de désapprobations malpolies ou irrespectueuses ce à quoi Elsa avait finit par s'habituer venant de cette fille manquant cruellement d'éducation. Elsa sentit que la jeune femme hésitait, peut être ne croyait-elle pas ses intentions sincères ce qui aurait pu être le cas si Elsa n'avait pas été une future reine de parole et d'honneur. Sûrement que dans le monde ou elle vivait la parole des gens était bien peu de choses face à la tentation et l'appas du gain.

« D'accord. J'accepte ta proposition. T'façon s'toi la perdante dessus... »

Ca, ça me regarde ne vous occupez dont pas de moi.»

D'un geste furtif de la main Elsa la libéra de son étreinte glacée, la regarda se lever assez péniblement. Cependant elle ne lui sauta pas dessus, ne parrut pas plus agréssive mais bel et bien disposée a coopérer avec elle une bonne fois pour toute. S'approchant elle lui prit la main pour y déposer la boite à musique qui elle n'avait pas subit de dommages.  Elsa s'empressa de la ranger dans un endroit plus sur, n'aimant pas trop la savoir dans son dos sans aucune protection et ne sachant pas ce qu'elle avait dans la tête.

« T'as intérêt à t'nir parole, Princesse. »

Princesse.. Elsa ne savait pas trop si elle l'appelait comme ça depuis le début parce qu'elle connaissait son rang ou juste parce qu'elle avait juste l'air d'une princesse dans sa belle robe bleue, ses cheveux impeccablement coiffés en chignon tressé.  Dans tous les cas elle fut légèrement froissée qu'elle doute de sa parole qui ne pouvait être que sincère, n'ayant jamais été apprise autrement.

«Contentez vous de tenir la votre, on ne doute jamais de la parole d'une personne de sang royale, elle est irrévocable. Et je m'appelle Elsa. Comme vous l'avez visiblement remarqué je suis la fille de mes défunts parents, le roi et la reine d'Arendelle.»

Les présentations faites, la jeune femme se remit a explorer la chambre des yeux, regardant en haut en bas avant de se déplacer dans la pièce vers la vraie entrée de la chambre, ses lourds cadenas et autres serrures dépassant de la glace sur la porte. Toujours en silence la jeune femme s'ettira longuement ce qui fit sourire Elsa, le manque d'élégance de cette jeune femme finissait par l'amuser au fur et à mesure du temps. Elle la regarda enlever sa cape et la poser sur le lit, seul rescapé du désert de glace.  Elsa traversa la pièce pour la rejoindre et déposer la cape sur le porte manteau au niveau de la porte. La jeune femme la regarda un peu bizarrement mais ne pesta pas pour autant.

« Où j'peux me laver alors ? »

Cette question surprit la jeune princesse qui pensait visiblement en mal que cette bandit de grand chemin prendrait juste l'argent et qu'elle partirait aussi vite qu'elle était arrivée sans aucune gêne d'aucune sorte. Hors, elle demanda en premier ou pouvait-elle se laver. Surprise et à la fois assez appréciatrice de ce premier choix elle passa devant elle et ouvrit une belle porte en bois sculpté et l'invita a entrer. La salle de bain était immense, immaculée de céramique blanche aux rainures dorées. Sur la droite, un luxueux lavabo au robinets dorés impeccablement propre ainsi que plusieurs porte serviettes dorés. Devant elles, une immense baignoire à l'ancienne en céramique blanche avec les pieds et les robinets dorés comme le lavabo un peu plus loin. Enfin, une immense armoire en bois sculpté a l'image du blason familiale. S'avança vers l’armoire et en sortie plusieurs serviettes qu'elle déposa prêt de la baignoire.

«Voici la salle de bain, les produits que vous aurez besoin sont dans cette armoire, servez vous de ce que vous avez besoin et prenez votre temps, de toute façon je ne bougerais pas de la pièce d'a côté. Si vous souhaitez que je fasse emmener vos vêtement a la buanderie pendant que vous vous lavez, dites le moi.»

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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyLun 14 Avr - 21:12



Le murmure du Givre

A wild heart can't be broken

Coincée ici ? Qu'est-ce qui la retenait ?
Seònaid n'était malheureusement pas assez concentrée sur ses paroles à cet instant pour s'interroger plus loin, plus occupée alors à tenter de se libérer. Les chose se déroulant mieux qu'on aurait pu le penser en vu de la situation, elle finit par accepter sa proposition. Elle eut un haussement de sourcil dubitatif sur sa tirade quant à la véracité de sa parole et la tenue de ses promesses.
« Les promesses n'engagent que ceux qui y croient. » A peine murmurés, ces mots étaient les parfaits témoins de la méfiance que la jeune femme pouvait exercer vis à vis de ceux de sa propre race. Et comment aurait-il pu en être autrement dans les conditions de vie qu'elle connaissait ? Ceci dit, elle n'était pas sûre qu'Elsa – qui lui avait ainsi enfin donné son prénom – l'ait entendu, et maintenant qu'elle était libre, elle commença à vaquer à ses occupation.
Et à réclamer le bain qui lui était dû.

La Princesse la conduisit jusqu'à la salle de bain adjacente à sa chambre et Seònaid la suivit d'un pas silencieux, presque comme si elle n'avait pas été autre chose qu'une simple présence intrusive. Silencieuse et mortelle. La bouclée regarda autour d'elle et retroussa les lèvres en voyant le lieu. Trop luxueux à son goût. Pour quelqu'un vivant une vie aussi astreignante que la sienne, c'était presque un scandale de voir tant de luxe. Et si elle avait été plus vindicative à sa propre cause, plus prompt à protester sur ce type d'aberration, sans doute les remarques auraient-elles fusées pour exprimer à quel point ça pouvait la dégoûter. En attendant, elle se contenta d'explorer ce nouvel environnement, venant passer un doigt sur la porcelaine du lavabo qui était des plus propres. Jusqu'à ce qu'elle y passe son doigt. Elle tenta d'effacer la petite marque de salissure mais ne fit que l'étaler davantage. Bon, elle s'en occuperait une fois propre. En attendant, Elsa lui indiquait où elle pourrait trouver ce dont elle aurait besoin pour se laver.
La sauvageonne hausse alors un sourcil, perplexe.
Hum.
Il y avait beaucoup de produit là...
« La buanderie... ? » Elle fronce les sourcils, clairement perplexe. Elle n'avait pas le moindre début d'idée de ce que pouvait être cette chose. Finalement elle haussa les épaules sans plus s'en préoccuper. « Bah, fait c'que tu veux. Par contre... hum... Quoi sert à quoi là ? J'ai plus l'habitude du sable. »
Elle laissa à Elsa tout le loisir de lui montrer, et ouvrit un flacon pour renifler l'odeur brièvement. C'est que ça sentait bon. Elle observa un instant sa cadette et se rapprocha pour venir la renifler un peu aussi, fronçant les sourcils. Et elle se fit la réflexion que ce n'était pas tout à fait la même odeur avant de hausser les épaules.

Une fois tout ça clair, elle se dirige vers les robinets de la baignoire et devine rapidement comment on s'en sert, n'ayant jamais rencontré un système similaire de toute sa vie. Elle laisse un peu l'eau couler, assise sur le bord, avant de se redresser et de détacher ses cheveux retenus par un lien. Ils tombent lourdement sur ses épaules, crasseux, et elle commence à découvrir son corps sale, laissant ses habits tomber sur le sol. Ceux-ci chutent en un tas informe, et elle récupère ses deux poignards.
Sa peau était d'une pâleur à faire peur, et on pouvait distinguer sous la peau diaphane et sale ses côtes saillantes, et ses os solides. Mais aussi des cicatrices, et par endroit des bleus encore un gonflés de couleurs par confrontations plus récentes. Sans doute des bagarres de rue. Elle savait se battre, mais n'était pas la meilleure. Son truc c'était la fuite, passer par les toits, les souterrains, et traverser les villes sans se faire voir. Même si elle savait se défendre plus que bien.
Elle hésita un instant et sortit quelques objets d'une pochette pendant à sa ceinture. « J'ai pris ça chez quelqu'un plus tôt. Faudra lui rendre... »
Après tout si la princesse tenait sa promesse, elle n'en aurait plus besoin.
Finalement elle se détourna.

Elle se lava assez rapidement dans les faits, se décrassant sous l'eau agréablement chaude. L'eau noire s'évacuait par les conduits, et lorsqu'elle fut finalement d'une clarté sans reproche, Seònaid en profita pour se détendre, remplissant correctement le bain dans lequel elle s'assit. Plus habituée à l'eau des rivières et des ruisseaux, elle trouvait tout ça étrangement agréable. Ca lui semblait presque irréel à vrai dire.
Au final elle ne resta pas longtemps dans le bain, ayant des difficultés à rester inactive bien longtemps. Elle essora ses cheveux, qui avaient retrouvés un éclat blond qu'elle pensait presque avoir oublié, malgré les nœuds qu'elle abritait. Sa peau était douce, et sentait bon. La sensation était si... inhabituelle. Elle était plus coutumière avec l'odeur de la terre et de la pluie, ou la puanteur des égouts et des rues. Elle attrapa une serviette rapidement et s'occupa de ses cheveux et de son corps, les essuyant consciencieusement et grimaçant en passant sur certaines zones douloureuses. Elle laissa tomber les serviettes au sol et regarda autour d'elle.
C'était bien mignon d'avoir amené ses habits dans cette... buanderie, mais maintenant elle mettrait quoi ?
Sans gêne, elle se dirigea vers la chambre d'un pas silencieux, toujours.
« Hé, Elsa, j'm'habille comment maintenant qu't'as pris mes habits... ? »
La familiarité qu'elle employait n'avait rien de choquant pour elle. Elle parlait de la même façon à tout le monde, sans distinction. Voilà bien des années qu'elle avait oublié les bonnes manières.
Mais soudainement, elle se figea, alors que le froid de la chambre la frappait de plein fouet. Mais ce n'était pas ça qui lui posait problème. Non, c'était plutôt l'autre personne présente.
Apparemment le repas était arrivé.
Autant dire que la situation pouvait prêter à confusion si la servante présente n'avait pas déjà été avertie de la situation.


Dernière édition par Seònaid Ó Briain le Jeu 17 Avr - 9:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyLun 14 Avr - 21:20

Seònaid Ó Briain & Annabeth E. Chase ❥  Le Murmure du Givre.


« Les promesses n'engagent que ceux qui y croient. »
Elsa avait fait mine de ne pas avoir entendue cette phrase plus que douteuse sur les intentions de cette jeune femme de tenir sa promesse comme elle était censée le faire. Cependant l'avantage d'Elsa c'est qu'elle, elle y croyait. Elle savait que si elle respectait à la lettre les termes du contrat elle n'aurait pas d'ennuis. De plus, l'incident d'avant prouvait aussi qu'elle n'aurait pas trop de mal à se défendre en cas de non respect du contrat. Elle redoutait quand même malgré tout cette solution dans le cas ou elle n'aurait d'autre choix que de la faire emmener par les garde et sceller cette trappe dans le mur. Elle n'était certes en rien innocente et beaucoup de gens avaient été punis pour moins que ça mais Elsa était une femme de cœur et un jour elle serait une reine de cœur, elle se promettait de régner avec justice et indulgence pour les plus démunis.

C'est pourquoi ce soir elle avait offert son hospitalité à cette jeune femme qui avait quand même essayer de la tuer, puis de la voler pour en plus douter de sa parole.  Enfin, la jeune princesse n'avait en fait jamais su être rancunière avec personne, même quand cette personne le méritait. Elle conduisit la jeune femme à sa salle de bain personnelle sans broncher lui présentant lui lieux comme si elle était invité. La jeune femme des rues semblait mal à l'aise face à tous ce luxe, Elsa elle même trouvait que tous ce doré n'était pas si indispensable que ça mais elle s'y faisait avec le temps. Elle la laissa évoluer dans la pièce à sa guise, regardant a droite, a gauche en haut et en bas comme si elle n'avait jamais vu une salle de bain de sa vie. Sans mot dire Elsa sortit des serviettes qu'elle laissa à sa disposition sans vraiment s'attendre à la question qui suivait.

« La buanderie... ? Bah, fait c'que tu veux. Par contre... hum... Quoi sert à quoi là ? J'ai plus l'habitude du sable »

Elsa eut un petit rictus attendri malgré tout, cette jeune femme était vraiment perdue même pour les choses les plus simples de la vie du quotidien comme la politesse, la toilette.. Personne ne méritait ça et encore moins une fille aussi jeune.. quel âge pouvait-elle avoir ? 17 ans ? Ou pas beaucoup plus et elle connaissait déjà la misère depuis longtemps à la regarder. C'était plus fort qu'elle Elsa ne pouvait pas s'empêcher d'avoir envie d'aider cette fille a s'en sortir même si pour celle-ci la notion d'entraide sans aucun contre partie n'existait plus depuis bien longtemps. Elsa prit un premier bloc de savon de couleur blanche avec une fleur de muguet gravée dessus et dans son autre main un autre plus petit et plus jaune que l'autre.

Voilà les savons, le blanc sert à se lavez les cheveux essayer de bien rincer car il est très épais. Le jaune est pour la peau il est au lait d’ânesse il hydratera la peau.. je crois que vous en avez besoin.Voilà je vais vous laisser, prenez votre temps.

Elsa la regarda s'avancer vers la baignoire avec un peu d'hésitation puis commencer à faire couler l'eau chaude dedans. La jeune femme détacha ses très long cheveux blonds et ondulés qui avaient perdus tout éclat depuis bien longtemps de plus ils semblait extrêmement emmêlés. Enfin, sans aucune gêne elle enleva ses vêtements sales qui tombèrent au sol en faisant presque un nuage de poussière derrière eux. Gênée Elsa ne jeta qu'un coup d’œil accidentel au corps de la jeune femme, très maigre, couvert de bleus et d'écorchures avant de prendre du bout des doigts ses vêtements de s’avancer vers la porte de sortie à la hâte.

« J'ai pris ça chez quelqu'un plus tôt. Faudra lui rendre... »

Elsa se retourna, posant les yeux sur les objets qu'elle avait dans la main. Avec un sourire ravi et quelque peu amusé qu'elle adressa directement à la jeune femme comme pour la remercier elle s'avança et récupéra ces quelques objets avant de disparaître de la salle de bain, heureuse. Cette fille n'était peut être pas si mal intentionnée que ça en fin de compte.

Fermant la porte, elle y colla son dos en soupirant à la fois de soulagement et de stress.  Après quelques minutes elle se détendit, prit les vêtements et la cape de Seonaid et s'approcha de la porte d'entrée qu'elle ouvrit avec hésitation, cette épreuve étant encore bien difficile pour elle depuis le décé de son père. Le couloir était sombre et froid, les sculptures couvertes de toiles d'araignée, le château était tellement a l'abandon.. Une jeune femme passa dans le couloir, petite et trapue elle arborait le costume des domestiques du château.

Psss, Elisabeth s'il vous plait

La petite femme, peu habituée aux apparitions public d'Elsa ouvrit de grands yeux étonnés avant de se précipiter vers elle, lui faisant une respectueuse révérance.

Oh ma reine, vous avez tellement grandit ! Vous êtes aussi belle que votre mère..

Elsa se sentit gênée sur tous les points, qu'elle l'appelle reine en passant pour l'évocation trop prématurée de sa mère. En effet Elsa ne se voyait tellement pas reine, ce mot lui semblait si étranger.. même si elle savait qu'elle monterait sur le trône un jour, le jour de ses 21 ans. Elsa souri à cette dame qu'elle avait toujours connue au château, celle qui lui donnait des chocolats en cachette quand elle était punie.

Relevez vous Elisabeth je vous en prie.. J'ai un service à vous demander s'il vous plait mais il faut que ça reste entre nous.. Voyez j'ai une invité surprise ce soir mais personne ne doit être au courant vous comprenez ? J'aimerais que ces vêtements soient nettoyés et raccommodés dans une heure. Et il faudrait un second repas en plus du mien aussi..

La domestique bien que plutôt étonnée mais surtout fidèle fit un clin d’œil complice à la jeune princesse avant de prendre les vêtements et de disparaître à la hâte au détour d'un croisement. Souriante Elsa referma la porte de la chambre allant s’asseoir sur le lit.

Pour une fois la jeune femme était assez fière d'elle ce soir, elle qui ne contrôlait jamais vraiment ses pouvoirs comme elle le voulait cette réussite était un exploit ! Elle comprit alors qu'apparemment pour le moment ses pouvoirs devaient être liés a ses émotions et qu'il répondaient présent en cas de besoin même si en général c'était plutôt la catastrophe.. Parce que oui elle n'arrivait jamais a en tirer quoi que ce soit de productif depuis l'accident il y a 8 ans avec Anna. Elle se souvenait a peine de cette époque époque ou alors a peine âgée de 8 ans elle contrôlait ses pouvoirs avec assurance et dextérité, elle se souvenait très peu de la "Princesse des Neiges" celle qui contrôlait le givre et l'hiver, qui faisant naître le blizzard et déplaçait des montagnes. Maintenant elle ne faisait que de la petite magie et a plupart du temps contre sa volonté en plus.

Le temps passa sans qu'elle ne se rendit vraiment compte, perdue dans ses pensées comme elle le faisait toujours. Cependant un "toc toc" l'en extirpa assez vite fait. A la hâte Elsa ouvrit la porte a la fidèle Elisabeth qui poussait un lourd chariot avec les deux repas couverts par des cloches en argent, une délicieuse odeur s'en échappait pourtant. Personne ne rentrait jamais dans la chambre d'Elsa, elle était bien trop en mauvais état pour ça c'est pourquoi elle n'ouvrit assez que pour faire passer le chariot. Elsa remercia très gracieusement sa fidèle domestique pour ce service cependant elle ne sembla pas l'écouter, ses yeux devenant énormes et rond, sa bouche limite grande ouverte.

« Hé, Elsa, j'm'habille comment maintenant qu't'as pris mes habits... ? »

La jeune princesse n'eut même pas le temps de se retourner pour comprendre ou était le problème qui tirait a Elisabeth une tête pareille. La, dans l'encadrement de la porte de la salle de bain, Seònaid, complètement nue. Elsa ouvrit d'abord des yeux aussi énorme que ceux de sa domestique avant de la pousser dehors en se cachant les yeux, intensément gênée de cette situation.

Seònaid pour l'amour du ciel mais qu'est-ce qui vous passe par la tête des fois ?! Vous n'avez donc aucune pudeur ?

Elsa se précipita vers la chaise du bureau ou était soigneusement posée sur le dossier une robe de chambre en soie bleu givre. Elle l'a prit à la hâte et la tendit à la jeune femme s’efforçant de regarder ailleurs le temps qu'elle l'enfile.  Bien que propre, Seònaid n'avait plus du tout le même aspect qu'avant, bien que maigre elle était belle avec sa peau d'albâtre, ses yeux bleu et ses long cheveux blond doré.

Mettez dont ça ! De quoi j'ai l'air maintenant..

Quand la jeune femme fût enfin dans une tenue plus descente même si Elsa trouvait assez déplacé de voir une autre femme dans sa robe de chambre elle l'invita a s’asseoir sur le lit, la chambre n'ayant qu'une seule table et qu'une seule chaise. Elsa respira un bonne fois puis se calma un peu.

Vous avez apprécier votre bain ? Et..Et comme vous avez du le remarquer le dîner est arrivé.
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyLun 14 Avr - 21:21



Le murmure du Givre

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« Pu... hein ? »
Elle tentait de faire sens de ce mot qu'elle ne connaissait pas, comme plus tôt avec buanderie. Elle ne mis pas longtemps à faire le lien entre la gêne de la domestique et de la princesse pour le comprendre. « Oh. Bah... » Non. Mais elle ne se formalisa pas et ne prit pas la peine d'apporter plus de réponse que ça, saisissant distraitement la robe de chambre bleu. Le contact du tissu délicat et léger lui fit froncer un peu les sourcils. Elle approcha le tissu de son nez aussi et constata qu'il avait l'odeur d'Elsa. C'était gentil de sa part de lui prêter ses affaires. Même s'il manquait de la longueur au niveau des chevilles, à cause d'une légère différence de taille assez peu visible.
Elle hausse les épaules à la réprimande de la jeune fille et se contente de s'approcher du chariot où se trouvait le repas, attirée par l'odeur. Elle avait l'habitude de sentir le doux fumet des bons plats des maisons dans la rue, et de saliver dessus, ais pas de se dire qu'elle allait pouvoir les manger. Son estomac émit un son des plus indiscrets à l'idée du bon repas qui l'attendait, complètement affamée. Elle dû déglutir pour ne pas réellement baver à moitié devant les cloches encore fermées.
Elle tendit la main pour ouvrir la première quand la voix d'Elsa la retint, l'interrogeant sur son bain.
« Ouais, c'était... agréable. »

Elle se décida finalement à venir s'installer sur le lit, s'asseyant avec hésitation à une distance respectable de sa cadette. Il était hors de question de la laisser s'approcher trop près d'elle sans son autorisation. Elle n'aimait pas qu'on envahisse son espace vital comme ça. Elle attend patiemment que son hôte retire la cloche sur son propre repas pour faire de même avec le sien.
Et elle se figea un instant devant les victuailles qui lui semblaient tellement... irréelles. Elle ignorait jusque là que la peau d'un poulet pouvait sembler si croustillante et prendre cette couleur doucement ambrée, un peu dorée. Que des tomates pouvaient être aussi rouges, des légumes si verts, des pommes de terres si jaunes, et avoir l'odeur de ces couleurs si vivantes. Elle ignorait qu'une assiette pouvait se composer d'autre chose que de pain et de soupe claire ainsi que de quelques baies, dans les plus beau jour, voir d'un peu de gibier si ses pièges fonctionnaient ou qu'elle parvenait à ramasser la carcasse rance d'un lapin dans les bois ou d'un rat dans les rues.
Elle ignorait tout ça.

Elle déglutit et respira profondément, prenant la fourchette, la main à peine tremblante, la peur au ventre de se réveiller d'un coup dans la rue à nouveau. Elle planta celle-ci dans un premier morceau, presque avec lenteur, et l'amena jusqu'à sa bouche.
Et là elle su en sentant les saveurs conte sa langue que ce n'était pas juste un rêve.
Elle déglutit, sentant une douce chaleur se répandre en elle, sa main trembler.
Elle déposa la fourchette dans son assiette, se sentant soudainement bien étrange, et sa vision se brouillant sans qu'elle ne comprenne tout à fait pourquoi. Jusqu'à ce qu'elle sente une première larme couler. Elle vint l'essuyer d'un geste, du bout de ses doigts, la pulpe de ceux-ci désormais humide. « Je... » Sa voix tremblait, et elle cligna ds yeux, comme espérant que cela ferait fuir les larmes. Et ça les fit fuir, rouler le long de ses joues rougies par l'émotion qui la saisissait. Elle n'aurait pas su dire comment elle se sentait, elle n'aurait pas su dire quelles étaient les choses qui la submergeaient soudainement, comme une vague faisant rompre des digues immuables, soudainement, d'une force destructrice.
Elle essayait de se maîtriser, mais c'était peine perdu, et ses épaules furent secouées par des sanglots très rapidement. Elle tenta par tous les moyens d'endiguer les larmes de ses mains, dans un grognement étouffé.
Elle ne se rendait pas compte du soulagement qu'elle éprouvait en cet instant, de ne pas avoir à s'inquiéter ce soir, de redécouvrir une nourriture saine, qui ne risquait pas de la tuer par empoisonnement ou à cause d'un germe quelconque. Elle ne se rendait pas compte de l'impact qu'avait eu la clémence d'Elsa sur elle non plus, d'à quel point sa gentillesse malgré leurs différences et son comportement précédent la touchait. C'était comme si tout ce qui était arrivé de mauvais dans sa vie venait de disparaître là, en cet instant même.
Et tout ça c'était trop pour elle qui s'était enfermée dans un monde de sauvagerie depuis tant d'années.
Elle était un animal blessé.
Et elle ne s'attendait pas un seul instant à être sauvée par quiconque.
Elle ne s'y attendait plus.
Elle avait perdu espoir, avait sombré dans les ténèbres, et d'un coup c'était comme si une lumière jaillissait des profondeur insoupçonnées. Venue de nul part.

Honteuse de craquer ainsi, de laisser aller ses larmes et de redécouvrir la part la plus humaine d'elle-même, elle avait ramené ses maigres jambes contre elle, entourées de ses bras pour réfugier son visage contre ses genoux, ses longs cheveux blonds et bouclés tombant en cascades emmêlées autour de son visage. Comme si elle se cachait et que personne ne pouvait la voir ainsi.
Elle avait beau avoir dix-sept ans, elle était toujours une enfant au plus profond d'elle. Enfermée dans un monde d'horreurs, une vie rude qui ne lui avait fait aucun cadeau.
Et elle ne s'était plus attendue à recevoir de pitié – non de compassion – depuis des années.
« Je... Je n'suis pas en train de... d'pleurer... C'est juste... C'rien, Prin- Elsa. »
Et avec son humanité revenait sa maudite fierté.
Bien mal placée.
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyLun 14 Avr - 21:26

Seònaid Ó Briain & Annabeth E. Chase ❥  Le Murmure du Givre.


« Pu... hein ? »

Bon et bien et moins c'était clair, Seònaid n'avait donc absolument aucunes notions de pudeur ni de bienséance, elle ne connaissait même pas le mot apparemment . En même temps, il fallait bien se douter qu'une jeune fille vivant dehors et sans déjà aucunes notions d'éducation n'en aurait pas non plus pour la pudeur. Peut être avait elle du tenter de se laver avec les moyens du bord dans les points d'eau naturels ce qui rendait le confort intime assez réduit, il fallait bien l'admettre. Elsa n'arrivait pas vraiment a s'imaginer correctement quel genre de vie cette jeune femme pouvait elle bien avoir. En effet n'étant jamais sortie du château elle avait bien du mal à s'imaginer la vie du commun des mortels en dehors de ces murs. Ce qu'elle connaissait du monde d'en bas, elle l'avait appris par coeur en passant ses journée à la fenêtre de sa chambre, autant dire que c'était bien maigre. Elle ignorait tout de la misère, de la famine ou de la guerre, coincée entre ces murs stérils.

Fort heureusement Seònaid ne protesta pas pour enfiler la robe de chambre de la jeune princesse, celle-ci s'en trouvant assez bien soulagée. En effet ce genre de situation bien que très rare voire la première de sa vie la rendait extrêmement mal à l'aise. C'était la première fois qu'elle voyait un corps féminin nu en dehors du sien..c'était la première fois qu'elle voyait un corps nu en dehors du sien tout court en réalité. En temps que princesse Elsa avait reçue depuis toute petite une éducation extrêmement stricte ainsi qu'un enseignement scolaire très rigoureux. Elle avait apprit avec son père qui lui faisait la classe chaque jours de la semaine diverses langues étrangères parlées dans le royaume d'Arendelle dans l'optique qu'un jour elle serait reine. Très instruit le roi lui avait ainsi enseigné l’arithmétique, la géométrie, la grammaire, le latin, l'histoire et la géographie. Par contre elle avait reçu très peu de notions de sciences surtout en ce qui concernait l'anatomie humaine et en particulier sur le sexe opposé, le roi étant très intransigeant à  ce sujet. N'oublions pas qu'au XIXeme siècle les jeunes princesse royales ne découvraient leur futur mari que le jour des noces. Celles-ci, élevée dans le pur esprit chrétien de chasteté et de bienséance ne devaient rien connaitre de la vie de couple, rien connaitre  des hommes et encore moins de la sexualité. N'échappant donc pas à la règle même si ses parents étant décédés avant d'avoir envisagé de lui trouver un mari convenable, Elsa bien qu'ayant la tête bien remplie  se trouva donc bien interrogative devant un corps qui pourtant était à quelques détails prêt a l'identique du sien.
Se remettant un peu de ses émotions, la jeune princesse revint a elle. Elle pensa à Elisabeth qu'elle avait quand même fichu à la porte dans la précipitation, heureusement elle savait qu'elle ne dirait rien aux autres, elle avait une entière confiance en ce petit bout de femme sympathique.

La tête qu'elle à fait..

Se remettant en tête l'image de sa tête, de ses yeux écarquillés et de sa bouche grande ouverte devant  Seònaid complètement nue et nullement gênée.  Elsa ne pu s'empêcher de se mettre a rire du ridicule de la situation, de détendant enfin pour de bon. Elle regarda  Seònaid qui avait fini par rire elle aussi de cette mésaventure qu'elles ne risquaient sûrement pas d'oublier de si tôt.

Elsa se se leva et regarda pour la fenêtre le soleil se coucher en une lumière orangée qui emplissait la pièce d'une couleur tamisée qui lui donnait toute sa plénitude. La jeune princesse passa une main dans ses cheveux et y enleva une broche qui fit glisser une longue tresse blonde sur son épaule jusqu'a environ sa poitrine, ébouriffant un peu aussi ses mèche de devant pour lui donner un air beaucoup moins strict qu'a l'habitude. Elle se retourna vers  Seònaid  qui tournait autour du plateau repas comme un vautour autour d'une potentielle proie, il est vrai que l'odeur était très alléchante ce soir, comme toujours en fait.

Elle s'approcha avec un sourire acquiesçant  sa réponse un peu expéditive sur le bain, elle se doutait qu'elle devait mourir de faim et la laissa donc se servir avec un peu de soulagement, en effet elle appréhendait toujours de prendre le moindre objet dans ses mains et encore plus devant quelqu'un d'autre que son père. Elle la regarda s'installer sur le lit avec son plateau, assise a l'autre extrémité consciente que l'une et l'autre pour des raisons différentes souhaitaient garder leurs distances et c'était très bien comme ça. Elsa pourtant ne pouvait pas se résoudre à se servir par peur de geler les plats ou une autre bêtise de ce genre. Elle croisa nerveusement les mains sur ses cuisses en les regardant comme des bêtes curieuse espérant un peu que Seònaid ne se souciait pas de ce détail, pour une fois elle comptait sur son manque de délicatesse. Regardant ses mains elle serrait ses gants comme si elle avait peur qu'ils s'envolent et qu'elle ne puisse plus cacher ses faiblesses, ces deux gants n'étaient pas magique, n'avait même pas de valeur mais pourtant avaient su devenir indispensable pour la jeune princesse.

Soudain un bruit comme un petit sanglot la fit sortir de ses pensées, elle redressa la tête et la tourna vers Seònaid qui avait arrêté de manger, recroquevillée sur elle même cachant son visage dans ses longs cheveux blonds. Regardant plus attentivement elle comprit que la jeune femme était en train de pleurer même si elle essayait vainement de le cacher par tous les moyens. Toute agressivité avait disparue, elle semblait si fragile désormais tel un animal blessé qu'on aurait abandonné à son sort.. Comme une petite fille perdue à qui on aurait volé sa poupée. Elsa pouvait voir ses beaux yeux d'un bleu enfantin baignés de larmes derrière ses boucles blondes. Elle éprouva tellement de compassion pour elle qu'elle l'aurait enlacée si elle n'avait pas été.. elle.

« Je... Je n'suis pas en train de... d'pleurer... C'est juste... C'rien, Prin- Elsa. »

Elsa la regarda, perplexe avec un petit sourire amusé. Cette fille était tellement accroché a ce personne rustre et désagréable qu'elle s'est construit pour survivre en milieu hostile en et toute circonstances qu'elle cherchait même à faire croire qu'il était encore là quand malgré elle le masque était tombé.

N'ayez pas honte de vos larmes Seònaid, elles sont le reflet de votre âme, la vraie. Pas celle que votre vie vous a imposé.

Avec son sourire bienveillant Elsa lui tendit un mouchoir du bout des doigts pour éviter quand même tout contacts physique, pas qu'elle la prenne pour une pestiféré mais c'était encore beaucoup plus fort qu'elle. La jeune reine se leva et fit le tour du lit pour atteindre le plateau repas. La, prenant une grande inspiration elle tendit un main tremblante vers la carafe en cristal dans laquelle se trouvait l'eau. Elle s'empara de sa seconde main d'un verre et y versa de l'eau avec application afin de lui donner. Malheureusement l'eau se transforma en glace dans le verre qui se fissura. Gênée, nerveuse elle cacha le verre derrière les autres, rouge pivoine.

Oh mon.. Euh, vous vouliez de l'eau Seònaid ?

Visiblement mal a l'aise elle recula assez maladroitement mains dans le dos vers le bureau qui était plus prêt d'elle qu'elle ne l'avait pensé. Derrière son dos le bord du meuble se couvrit de givre dans un craquement. Tendue, Elsa regarda la jeune femme, priant pour qu'elle ne se soit rendu compte de rien.
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyLun 14 Avr - 21:27



Le murmure du Givre

A wild heart can't be broken

Rire il y avait eu, sur le compte de la pauvre Elisabeth, mais rire il n'y avait plus depuis que Seònaid avait goûté à son repas.
Elle avait du mal à contrôler les sanglots qui l'agitaient, essayant de fermer les yeux aussi fort que possible comme si ça permettrait de les faire disparaître. Mais ce n'était pas le cas. La douleur, le soulagement étaient toujours présents, plus fort que jamais. Des rivières se forment sur ses joues, des sillons se creusent sur la peau propre et blanche.
Et son regard, rougit par les larmes autour des deux orbes céruléennes de ses iris, se relèvent vers Elsa dont la voix, douce et prévenante, tendre et chaleureuse, s'élève pour lui lancer quelques mots rassurants. Ce n'était rien en soi, et à vrai dire ce fut plus le ton employé que réellement le sens de ses paroles qui commencèrent à apaiser Seònaid et le flot inconstant jaillissant de ses yeux en larmes. Et puis elle lui tendit un mouchoir. Elle hésita un peu avant de venir s'en saisir, hésitant à l'utiliser. Même ce simple morceau de tissu devait plus valoir que tous ses habits réunis... Après un instant toutefois, elle essuya l'eau qui marquait son visage et le reste de ses larmes coulant encore avec, humidifiant le tissu.
Commençant rapidement à sentir son souffle revenir à la normal, les joues encore rougies et les yeux gonflés, elle ne suivit pas du regard la jeune princesse, plus occupée à s'assurer de ne pas pleurer. Elle reprenait le contrôle doucement.
Quand Elsa lui demanda si elle voulait de l'eau, attirant son attention, elle se contenta de pencher la tête sur le côté, appuyée contre ses genoux, faisant choir ses cheveux sur le côté de son visage. Le drapé de sa robe de la robe de chambre dévoilait des bouts de peau, et Seònaid fronça à peine les sourcils en voyant l'attitude de l'adolescente. Elle semblait être au bord de la panique. D'un coup comme ça, sans raison. La blondinette ne comprenait pas pourquoi, la regardant se reculer jusqu'à un meuble, un craquement se faisant entendre.
Reniflant, Seònaid se leva, sans se soucier de la façon dont retomber la robe de chambre sur son épaule, n'essayant même pas de la remettre. Le tissu était trop glissant pour qu'elle s'y attarde à vrai dire.
« J'veux bien, Princesse. » Elle essuya une larme qui coula, secoua la tête et se pencha sur le côté pour observer derrière la jeune femme ce qu'il se passait, ce que c'était que ce bruit. Elle écarquilla alors les yeux brièvement. Hé beh... Elle fronça les sourcils et se dirigea vers le chariot. « C'bon, j'vais m'servir moi-même. »
Elle se frotte les yeux douloureux et s'approche du chariot, un peu tendue. Elle n'aimait pas les sorcières... Elle n'aimait pas les gens avec des pouvoirs. Mais Elsa c'était différent, non ? Elle essayait de l'aider. Par contre, si elle mettait la mains sur celle qui avait transformé Iain en ours... Elle allait sérieusement la tuer. Après qu'elle ait rompu la malédiction.

Une fois servie, elle se tourna vers Elsa. Qui ne semblait pas nécessairement aller mieux. Pour sa part, au delà du peu d'appréciation qu'elle avait pour les sorcières, elle ne se formalisait pas vraiment de la magie. Ca restait une arme comme une autre, qui brillamment utilisée pouvait rendre bien des services, elle n'en doutait pas. Ce qui lui posait problème c'était quand c'était volontairement utilisé pour faire le mal.
« So... Magic, hu ? »
Elle retourna s'asseoir sur le lit, sans se formaliser de ce fait. Après tout elle vivait bien avec un ours qui était autrefois humain. Même si des fois elle se posait sincèrement la question sur ce fait. Mais quand elle riait de bon cœur après lui avoir joué un mauvais tour et qu'il la rejoignait elle en doutait moins. Les hivers étaient rudes, mais les étés se passaient souvent bien mieux. Moins solitaires, moins froids surtout, et puis il y avait du gibier, et elle pouvait pêcher sans que la glace la gêne, et... bref, c'était mieux, c'était plus simple. Visiblement elle était toujours aussi nerveuse et mal à l'aise. « T'sais qu'tu m'as emprisonnée avec ta magie plus tôt, donc ça sert à rien de cacher le truc dans ton dos. J'veux dire... c'bon, j'sais pas grand chose des trucs des gens cultivés, mais j'suis pas conne non plus. J'sais m'servir de ma tête. Sinon j'serais pas vivante. » Même si avoir un cerveau ne suffisait pas nécessairement.

Elle porta le verre à ses lèvres après un reniflement des plus élégants et suspendit son geste un instant, la regardant. « Gèle pas l'eau pendant qu'j'bois, okay ? »
Tact et délicatesse.
Apparemment elle n'aurait pas pu simplement se taire, non, c'était trop compliqué. Une fois l'eau bue, elle reposa le verre et revint à son repas. Vue la température dans la chambre, ça risquait de refroidir un peu trop vite.
Nomnomnomnom.
« C'est lié à c'truc qu'tu sors pas ? J'ai entendu les murmures de la ville... t'étais pas présente à la 'mise en terre'. Je sais pas c'que ça veut dire... C'est quand les gens y meurent c'ça ? »
Encore une fois : tact et délicatesse.
Mais elle était... contente de pouvoir parler. Dans un vrai échange. Et pas juste un schéma où elle parle et on lui répond par des grognements.
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyMar 15 Avr - 14:07

Seònaid Ó Briain & Annabeth E. Chase ❥  Le Murmure du Givre.


Encore une fois Elsa s'était mise dans de beaux draps, encore une fois elle se sentit dans l’embarras à cause de ses pouvoirs qu'elle n'avait jamais vraiment voulu, qui étaient la cause de tant de ses malheurs. Un seconde inattention, une seconde ou elle n'avait pas lui yeux rivés sur ses mains et c'était déjà trop tard. L'eau s'était déjà gelée au fond du verre fissurant instantanément le cristal comme une feuille de papier. Paniquée Elsa avait reposé le verre avec précipitation, essayant de le cacher derrière les autres pour cacher sa faute comme une enfant qui ne voulait pas être grondé.

En effet au fond du coeur de cette jeune princesse était encore la petite fille qui avait par accident grièvement blessé sa petite soeur un soir d'hiver alors qu'elles jouaient ensemble. Ces images tournaient dans la tête d'Elsa comme un tourbillon infernal qui la hantait depuis 8 ans déjà, 8 longues années à se combattre elle même, 8 ans d'enfermement ou elle avait laissé tout le monde porter la faute sur ses frêle épaules. 8 ans sans Anna..
Elsa recula d'un pas les mains dans le dos en scrutant la réaction de Seònaid qui venait de lui confirmer qu'elle voulait bien de l'eau qu'elle venait de lui proposer.. Trop tard.  Un "crac" se fit entendre, Elsa se figea, écarquilla les yeux de stress puis finalement les baissa pour fixer le sol en soupirant, cette fois c'était bel et bien fichu pour elle.

Avertie par le bruit, Seònaid se leva et marcha avec méfiance jusqu'a la jeune princesse qui resta inerte quand celle-ci se pencha derrière elle pour regarder d'ou venait se craquement sonore. Evidemment, le bureau avait complètement gelé alors qu'elle l'avait a peine touché, le bois avait craqué, le givre l'avait recouvert. Seònaid se recula, l'hostilité dans ses yeux avait refait surface alors qu'Elsa pensait avoir au moins réussi à gagner un minimum de sa confiance.  Un lâcha un

« C'bon, j'vais m'servir moi-même. »

Aussi sèchement qu'elle le pouvait, elle se servit un verre d'eau et resta silencieuse un bon moment, allant se réinstaller dans le lit. Visiblement la magie la laissait de glace comme si elle y était habituée, comme si elle était son quotidien pourtant si elle avait eut des pouvoirs elle s'en serait forcément servie.. Les sorciers bien à l'aise dans leur statut ce qui était tous le contraire d'Elsa avaient la fâcheuse habitude d'abuser de leurs dons et à des fins personnelles qui plus est alors que c'était interdit par le vieux code de la magie blanche.. Ou c'était une ruse du roi pour convaincre Elsa de ne pas s'en servir.

Toujours immobile et décontenancée elle sentie le regard de Seònaid sur elle sans pour autant oser la regarder à son tour et donc dans l'incapacité de lire dans son regard ce qu'elle pouvait bien penser. Peu fière, Elsa passa devant elle sans même se retourner, sans un mot et se dressa devant la fenêtre, perdant ses yeux dans le paysage immaculée dans la vallée d'Arendelle. Cette fenêtre, seule tableau sur l’extérieur était l’hôtel de ses cogitations, l'antre de ses tourments les plus profond.

« T'sais qu'tu m'as emprisonnée avec ta magie plus tôt, donc ça sert à rien de cacher le truc dans ton dos. J'veux dire... c'bon, j'sais pas grand chose des trucs des gens cultivés, mais j'suis pas conne non plus. J'sais m'servir de ma tête. Sinon j'serais pas vivante. »

Elsa soupira doucement, baissant les yeux vers la ville en bas. Elle n'avait jamais été aussi déserte et calme. Les commences étaient fermés, les gens terrés chez eux. Le blizzard montait et cette fois elle n'y était pour rien. En effet Elsa était souvent la cause des intempéries qui s'abbataient sur Arendelle, ses pouvoirs étant reliés à ses émotions. Malheureusement elle était bien incapable de tout arrêter aussi facilement qu'elle ne les déclenchait. Sans se retourner elle répondit d'une voix morte, pleine de tristesse.

Je n'ai pas pour habitude de me servir de mes pouvoirs sur les gens si c'est ce que vous voulez savoir, je n'ai pas l'habitude de m'en servir tout court.. En réalité les choses ne sont pas si simples. C'est la première fois depuis des années qu'ils fond ce que je leur demande. Je ne maîtrise rien.

Elsa se retourna, ses beaux yeux bleus étaient devenu plus foncés par les larmes qu'elle retenait. Ses traits si doux et fins s'étaient obscurcis par le remord et la peur du jugement, la peur d'elle même. Elle s'approcha d'un pas, morose et enleva un de ses gants relevant la blancheur de ses mains froides. Elle la regarda longuement avant de prendre la parole.

Savez vous ce que c'est que d'avoir un don que vous ne désirez pas ? La magie est un cadeau de dieu..Et il n'a été que destruction et souffrance. Dans mon cas c'est une punition.

Pendant un instant Elsa sentit Seònaid un peu distraite, elle s'était de nouveau assise dans le lit devant son repas qu'elle avait commencé a déguster avec délectation. Elsa elle avait perdu tout appétit, elle remit son gant pensive. Elle l'observa un instant avec un peu plus d'attention qu'elle ne l'avait fait jusqu'a maintenant. Ses traits bien que souvent tirés par la fatigue et la haine étaient fins et harmonieux, ses long cheveux d'un blond doré et bouclé tombaient d'une façon enfantine sur ses épaules menus. Son corps bien que très écorchés et pleins d’ecchymose était fin et élancé. En un mot, elle était belle.

« Gèle pas l'eau pendant qu'j'bois, okay ? »

Belle mais pas que. Son insolence avait le don d'amuser un peu la jeune princesse peu habitué à un tel degrés de familiarité envers sa propre personne. C'était étrange et à la fois c'était la première fois qu'elle se sentait juste Elsa au lieu d'être la princesse Elsa d'Arendelle, désormais seule héritière du trône, en quelque sorte ça lui enlevait un certain poids des épaules.

En règle général, il faudrait que je touche le verre pour ça.. A distance j'y rencontre encore une certaine difficulté.

Son ton était plus détendu et calme. La désinvolture de Seònaid était assez contagieuse au bout d'un moment. Retrouvant un peu le sourire Elsa se réavança vers le lit et s'asseya à la même place que tout à l'heure. Pourtant elle n'avait pas prévu ce qui allait lui tomber sur la tête.

« C'est lié à c'truc qu'tu sors pas ? J'ai entendu les murmures de la ville... t'étais pas présente à la 'mise en terre'. Je sais pas c'que ça veut dire... C'est quand les gens y meurent c'ça ? »

Comme une gifle en plein visage Elsa se sentit touchée au plus au point par cette remarque légèrement indiscrète. En règle générale la droiture et la franchise étaient des bonnes choses, des manière qu'Elsa appréciait beaucoup mais là.. Elle se sentit mise a nue, blessée comme un animal avec une flèche planté en plein coeur. Les larmes montèrent, la première glissa de long de sa joue et vint s’abattre sur son gant.

En effet, je n'étais pas présente lorsque les corps de mes défunts parents furent mis en terre au cimetière royal.. hier. Seule ma petite soeur, Anna était présente...C'est au dessus de mes forces.. Ils sauraient..  

Seònaid parrut un peu surprise quand ce "hier" s'écrasa sur la fin de la phrase. Ignorait-elle l'aspect on ne peut plus récent de cet événement tragique ? Elle sembla se détendre un peu, pensive, comme si des fois elle regrettait un peu de souvent parler trop vite. Elsa se leva et s'avança vers le mur à son opposé, juste a côté du bureau ou se trouvait un majestueux tableau de famille. On y voyait le roi et la reine, fiers et imposants tenant chacuns sur leurs genoux deux petites filles, une blonde et une rousse. Elsa, blonde aux grand yeux bleu trônait sur les genoux de son père bien qu'elle était le portrait craché de sa mère. Anna,  avec ses tresses rousses flamboyantes était assise sur les genoux de la défunte reine, le regard vif et espiègle. Elsa se planta devant le tableau, posant sa main douce comme une caresse sur le portait d'Anna.

Un soir, il y a 8 ans ma petite soeur Anna est venue dans ma chambre pour me supplier de jouer avec elle.. Elle voulait un bonhomme de neige.. J'avais 8 ans et..Elle courait elle sautait.. Elle allait trop vite pour que la rattrape.. C'était un accident je.. je ne savais plus quoi faire pour la sauver elle était par terre elle ne bougeait plus.. Pardonne moi Anna..

Les larmes se mirent à couler doucement sur ses joues blanches et meurtries. Elsa ne chercha cependant pas à les cacher, c'était la première fois qu'elle parlait de ça a quelqu'un d'autre, elle en ressentit un certain soulagement.

Anna fut sauvée.. Mais sa mémoire fut effacé. Elle ne se souvient pas de mes pouvoirs..Pour que ça ne se reproduise jamais mes parents ont prit la décision de m'isoler ici.. avec un seul mot d'ordre : "Caches tes pouvoirs, n'en parle pas. Fais attention le secret survivra, sereine, sans peine tu régneras, un seul faux pas et tout le monde saura.." Je n'ai jamais revue ma petite sœur..  
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyMar 15 Avr - 22:10



Le murmure du Givre

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Plus Seònaid en apprenait sur son hôte, plus elle se montrait confuse par ce qu'elle lui disait. Elle n'avait pas l'habitude d'utiliser ses pouvoirs ? Mais pourquoi ? Ca devait être tellement utile ! Elle pourrait avoir tout ce qu'elle voulait avec, lever des armées, aller conquérir le monde. Ou une partie de celui-ci. Elle pourrait accomplir les ambitions de toute personne en sa position. C'était du moins l'image que l'adolescente avait de la plupart des souverains. Des êtres sanguinaires ne pensant qu'au pouvoir et à la conquête. Mais Elsa était différente. Elle était une petite créature effrayée. Et durant une seconde la hors la loi se dit qu'elle aurait tellement pu facilement s'en servir à sa guise. Essayer de creuser son nid ici. Mais en regardant autour d'elle, elle sentit bien que sa place n'était pas là, et puis elle ne se sentait pas à l'aise, de toute façon. Elle devait aider son frère aussi... Plus le temps passait, plus il risquait de devenir un véritable ours. Et ça elle ne pouvait pas vraiment se le permettre. Perdre le seul être cher de sa vie... Le dernier.
A cette simple pensée, son cœur se rempli d'effroi, et elle se reconcentra sur ce qu'elle faisait, buvant son haut, écoutant la Princesse parler, presque vider son sac. Le tout en enfournant son assiette dans sa bouche, mangeant comme si elle n'avait rien avalé depuis trois jours, ce qui n'était pas loin d'être le cas, au point que ses joues soient gonflées par la nourriture. Puis elle avala tout, et posa la question fatidique.
En voyant sa réaction, Boucle d'Or se dit bien qu'elle aurait peut-être mieux fait de se taire et rester à son assiette, volant éventuellement un peu du contenu de celui d'Elsa qui ne semblait pas décidée à manger. Elle ne pensait pas que c'était aussi récent, et elle ne s'était absolument pas attendue à la voir pleurer. Les mots tremblant de l'adolescente lui parvinrent. Hier.
Surprise, Seònaid ignorait totalement comment réagir. Elle s'était redressée par réflexe, et songea un instant qu'elle devrait peut-être fuir. Hé, c'est que ça lui faisait peur à elle les gens qui pleuraient. Elle n'avait pas l'habitude. Mais elle ne pouvait pas la laisser tomber avec ce qu'elle faisait pour elle. Ca serait ingrat, et un manquement aux peu de principes qu'elle avait.

Seònaid se leva à son tour, et suivit Elsa lorsqu'elle se dirigea vers le bureau, levant les yeux vers le tableau à son tour. Ils semblaient tous heureux dessus. Ils semblaient presque vivants, à vrai dire, et c'était bien la première fois que la jeune femme pouvait admirer un tel art. En tout cas la ressemblance entre ses parents et elle était assez flagrante.
Elle écouta silencieusement son histoire, déglutissant lorsqu'elle lui raconta ce qui était arrivé à sa sœur, et baissa les yeux vers le sol lorsqu'elle s'excusa à celle-ci. Sans doute aurait-elle aimé dire ces mots à elle. Mais elle n'était pas là pour les entendre, malheureusement... Pourtant Seònaid ne comprenait toujours pas. Maintenant que ses parents étaient morts, elle pouvait bien fait ce qui lui chantait non ? Comme elle le faisait maintenant ? Elle était sur le point de le dire, mais elle se retint, se disant que ce n'était peut-être pas une bonne idée en fait.
Elle pinça les lèvres, haussa un sourcil, en abaissa un autre et se demanda ce qu'elle pouvait bien faire.
Allez, réfléchit Seònaid, qu'est-ce que ta mère avait l'habitude de faire, quand tu étais plus petite, et que tu pleurais parce que tu avais peur des monstres sous ton lit ? Qu'est-ce qu'elle te disait ? Qu'est-ce qu'elle te faisait ?

Elle hésita un instant après avoir réfléchit, quand la blondinette eut fini de parler et de raconter ses malheurs auxquels l'animal qui lui servait d'auditoire compatissait. Elle déglutit, fronça un peu les sourcils et se rapprocha d'Elsa. Elle tendit une main hésitante, et un peu tremblante, pas trop sûre d'elle, le regard un peu inquiété par l'état de la princesse autant que par les répercussions de ce qu'elle s'apprêtait à faire.
Avec une douceur insoupçonnée, quand on connaissait l'animal, elle vint passer le dos de sa main, non pas les doigts, sur ses joues pour essuyer ses larmes, et répéta l'opération sur son autre joue. La douceur du contact de sa peau la surpris quelque peu, plus habituée à la rugosité des poils de son ours de frère. Elle craignait vraiment la réaction de sa cadette, mais elle savait que c'était la seule chose à faire. Elle n'aurait pas su quoi dire, de toute façon. Elle avait abandonné les longs discours depuis trop longtemps, les avait remplacé par des actes purs et réels. Palpables. Rassurants.
« Désolée... C... ça... ça va aller, Elsa. Je... hum... Je crois. »
Maladroite, mais un regard concerné, préoccupé, levé sur elle, montrant clairement que ses attentions n'étaient pas de lui faire du mal, bien au contraire. Elle voulait l'aider comme elle l'avait aidé.
Puis, avec beaucoup de douceur et de précaution, elle commença à l'enlacer lentement, lui laissant la possibilité de se rétracter si elle le désirait, venant serrer le corps froid mais au cœur si chaleureux contre le sien. « Là... garde tes mains levées si.... tu le sens pas. »
Doucement, sûrement.
Là, calme, petite âme esseulée.
Pleure ce monde effondré.
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptySam 19 Avr - 1:52

Seònaid Ó Briain & Annabeth E. Chase ❥  Le Murmure du Givre.


Elles étaient deux dans la chambre de givre, pourtant à cet instant Elsa se sentait tellement seule, horriblement abandonnée comme un petit animal gravement blessé. Vulnérable, elle avait ouvert son coeur et ses souvenirs douloureux à une inconnue pour laquelle, malgré son comportement un peu rustre, elle s'était prise d'une certaine sympathie. Derrière ses traits durs et ses poignards se cachait une petite fille blessée par la vie, solitaire et endurcie. Leurs vies étaient tout à fait différentes, leurs passés aussi pourtant la jeune princesse se voyait un peu dans la détresse de la jeune hors la loi. Elles avaient toutes les deux vues leurs vies un jour basculer pour ne plus jamais être la même. Elles s’étaient toutes les deux retrouvées prisonnières d'un monde qui n'était pas le leurs, seules.

Les larmes coulaient sur le visage d'Elsa tandis qu'elle regardait inlassablement le tableau au mur. Il était le miroir de son ancienne vie, celle ou elle était heureuse, ou elle était une petite fille tout à fait normale au détails près qu'elle était de sang royal. C'était l'époque ou elle jouait, elle riait, elle dansait, elle faisait des bêtises vite pardonnés, baignée dans l'insouciance des bras protecteurs d'une maman et d'un papa aimants, de murs saints. Mais un jour la bêtise de trop s'était abattue sur sa vie tel un ras de marée destructeur, la bêtise impardonnable qui changerait sa vie à jamais. Depuis tout était noir, tout était froid, tout était triste.

Le souffle coupé par ses sanglots qu'elle tentait de garder les plus silencieux possibles elle eut beaucoup de mal à reprendre la parole, l'émotion était beaucoup trop forte. Son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine, elle tremblait, elle se sentait faible. Ses yeux lui faisaient mal, ils piquaient pourtant elle n'avait pas la force de les essuyer. Elle avait presque oublié la présence de son invité qui se tenait derrière elle, écoutant silencieusement son discours.

Depuis 8 longues années je ressasse le passé à la recherche d'une brèche.. si j'avais su... Mais les "si" se riment a rien ! Depuis 8 longues années je porte le poids de la culpabilité sur mes épaules..hélas trop faibles pour un tel fardeau. Mon défunt père m'y aidait, il était mon seul espoir, la seule personne qui croyait encore en moi. A présent je suis belle et bien seule.

Elsa se sentie toute petite, comme réduite a néant dans un si vaste monde ou elle n'avait sa place nul part. Baissant les yeux  elle retira  doucement sa main du tableau de peur de l’abîmer comme la grande majorité de tous ce qu'elle touchait. Elle regarda a nouveau ses mains, instrument de tant de ses malheurs comme si elles ne faisaient pas vraiment parties d'elle. Comme si elles étaient étrangères au reste de son corps. Sentent un souffle dans son dos elle se raidit un instant. En effet Seonaid s'était avancé derrière elle sans mot dire, se tenant maintenant a quelques centimètres d'elle. Elsa ne ressentit aucune peur, aucune appréhension elle se sentait anesthésiée de toute sensation humainement palpable.

La jeune princesse se tourna d'un pas hésitant vers elle, n'osant pas lever ses yeux pleins de larmes vers les siens. Pourtant elle sentit son regard sur elle avec tellement de force qu'elle leva doucement les yeux, comme appelée par une force divine a rencontrer les "portes de son âme". Et ce qu'elle vit à cet instant dans les yeux de la jeune femme la transporta vers d'autres cieux. Ses beaux yeux bleu avaient complètement changés d'expression, la colère, la méfiance, la violence et le ressentiment avaient laissés leurs places à la douceur, la compassion et l'envie d'aider, de consoler. Elsa y vit même une petite pointe d'attachement et de reconnaissance. Aussi, la jeune femme leva la main vers son visage, Elsa recula :

Non.. Ne faites pas ça..Je pourrais vous blesser..

Pourtant Seonaid ne parut pas effrayée et dans un geste tout à fait inattendu elle essuya avec la plus grande douceur les larmes des joues pourpres de la jeune princesse. Elsa ferma les yeux à ce contact inattendu et inespéré. Tout était si différent de ce qu'elle avait pu imaginer. Les heures de solitude qu'elle avait passée a imaginer ce que ça faisait de tenir quelqu'un dans ses bras ou ce qu'on ressentait rien qu'avec une simple poignée de main amicale remontèrent d'un coup. Pourtant elle avait tout faux, la peau de Seonaid était étrangement douce et parfumée, la peau d'une femme était-elle toujours si velouté ? Elsa tenta de se souvenir de la peau de sa mère.. en vain. Ce contact la bouleversa de nouveau mais cette fois en bien.

« Désolée... C... ça... ça va aller, Elsa. Je... hum... Je crois. »

Ces paroles étaient maladroites mais son regard était sincèrement concerné, il semblait préoccupé de son état. Ses intentions avaient changés, il y a une heure elle essayait de la tuer et là elles n'étaient plus de lui faire du mal, bien au contraire. Elle voulait l'aider et ça se voyait clairement dans ses yeux. Elsa fut profondément touchée de se revirement de situation au plus profond d'elle même. Elle sentit dans sa poitrine la couche épaisse de glace autour de son coeur subir une première fissure, une première lueur de chaleur réconfortante dans le blizzard de son existence et ce depuis des années. Elle sentit à cet instant que cette jeune femme jouerait un jour, un rôle déterminant dans sa vie et même si elle ignorait lequel elle y croyait.
Je n'avais jamais parlé de ça à qui que ce soit.. Je ne sais pas ce qui me pousse a vous ouvrir mon coeur aujourd'hui, mais vous avez quelque chose de spécial Seonaid.. Quelque chose de précieux.
Avec une extrême douceur et beaucoup de précaution la jeune femme s'approcha pour l'enlacer contre elle. Cependant son étreinte ne fut pas etouffante, elle semblait lui laisser le libre arbitre de se rétracter si elle le voulait. C'était la première fois qu'elle ressentait vraiment cette sensation d'avoir le choix, d'être quelqu'un qu'on ne punissait pas au silence sans arrêt pour la même faute. La jeune femme serra son corps froid et dur avec une telle douceur qu'Elsa se sentie revivre, elle sentait la chaleur de son corps sur le sien, son sang ne fit qu'un tour et elle commença à se réchauffer, elle sentait la chaleur de rependre dans son corps comme un vieux souvenir agréable qui refaisait surface. Nouvelle fissure dans la glace de son coeur.

« Là... garde tes mains levées si.... tu le sens pas. »

Cette remarque arracha un petit rire à la jeune princesse qui se sentit tellement soulagée, comme allégée d'un poids dont elle cherchait à se débarrasser depuis tellement de temps. Elle posa sa tête sur l'épaule de Seonaid avec précaution comme si elle était en porcelaine et qu'elle risquait de se briser au moindre contact trop brutal. Doucement elle leva les bras non sans peur et les posa d'abord du bout des doigts sur la taille de la jeune femme, enfin elle y posa les mains entières, se détendant pour de bon, heureuse et soulagée.

Vous.. Tu n'imagines pas ce que tu fais pour moi à cet instant.. Tu seras peut être à ce jour la seule personne sur la terre que je pourrais tenir dans mes bras.. mais c'est un honneur..Personne n'avait jamais fais ça pour moi avant..

Grisée d'une certaine assurance Elsa resserra son étreinte maladroite sur la jeune femme. Des larmes coulaient encore le long de ses joues mais les larmes de tristesse avaient disparues au profit des larmes d'émotions qui la submergeait. Quand Elsa se recula du corps de la jeune femme, il faisait plus chaud dans la chambre, toutes traces de givre avaient disparus, les murs étaient secs, chaud. Dehors, la neige n'était plus, l'hiver était fini. Cette fille l'ignorait sûrement complètement mais elle avait réveillé quelque chose chez la jeune future reine, une flamme qui ne s'éteindrait plus jamais..
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyLun 21 Avr - 9:06



Le murmure du Givre

A wild heart can't be broken

Oui, elle pourrait sans doute la blesser, physiquement. Mais au delà de ça... Seònaid ne risquait rien à ses yeux. Car le pire qui pouvait arriver était sans doute qu'elle meurt. Et ça ne serait même pas grave, au contraire. Ca serait un tel soulagement. Elle n'aurait plus à se soucier de trouver de la nourriture, de trouver un endroit à peu près chaud où passer la nuit, un endroit où elle ne risquait rien. Vivre comme un animal l'avait rendue insensible face à sa propre condition de mortelle. Et tout ce qui la maintenait en vie était sans doute l'idée qu'elle ne voulait pas abandonner Iain seul à ce monde si cruel et sans merci.
Car c'était bien le seul à qui elle manquerait.
Pourtant... elle avait la sensation qu'ici, c'était différent. Elle se sentait bien, vivante, différente, comme si la petite princesse si généreuse faisait ressortir le plus humain de ce qui se trouvait encore au fond de ses entrailles. Comme une douce chaleur se répandant à travers son corps, et qui lui offrait tant de nouvelles perspectives. Qui lui offrait la vie même.
Alors elle pouvait bien faire ça pour Elsa, essayer de la rassurer et de lui montrer ce qu'elle faisait remonter en elle. Une petite fille effrayée, mais encoure douce et épargnée par l'ardeur de la vie. C'est pourquoi elle vint essuyer ses larmes, et lui offrir ses bras bien maigres mais non moins rassurants.
Si elle avait su l'effet que ça ferait à Elsa... Peut-être aurait-elle essayé de rester pour protéger ce petit bout de femme qui semblait aussi brisé qu'elle de bien des façons. Evidemment, les paroles de la petite blonde lui donnaient un bon indicateur de ce qu'elle lui offrait, mais elle ne se pensait pas si influente, elle ne se voyait pas devenir soudainement si importante. Pour elle c'était impensable qu'une gosse des rues et de la nature ait quoi que ça soit à apporter à quelqu'un qui avait déjà tant. C'était une princesse, après tout, elle ne pouvait pas tant manquer de choses que ça. Et si elle comprenait les implications de ce qu'elle lui disait, elle ne pensait pas que c'était si vrai.
Elle lâcha un petit grognement et répondit doucement. « Je ne fais pas tant que ça. »

Elle finit par se reculer à peine, au bout d'un moment de silence, de quoi pouvoir observer le visage aux traits doux, passant une main dans les cheveux détachés plus tôt, pour lui remettre une mèche correctement. Elle revint essuyer le sillon de ses larmes qui s'étaient taries avec le temps ainsi passé, d'un geste un peu plus assuré. Puis elle observa autour d'elle, pouvant voir pour la première fois la vraie décoration de la chambre. Ses tapisseries éclatantes, la couleur chaude du bois des meubles, celle plus claire du parquet. Elle lâcha alors complètement Elsa et rassembla ses mains en jouant un peu nerveusement avec, levant les yeux vers le tableau à nouveau.
Soudainement Seònaid se sentit à nouveau mal à l'aise et elle s'éclaircit la gorge brièvement. Elle renifla un peu l'air, dont l'odeur avait changé depuis la disparition de la glace recouvrant la pièce qui s'était drôlement réchauffée.
Elle pencha la tête sur le côté, releva à nouveau les yeux vers le portrait, et comprit soudainement ce qui la mettait si mal à l'aise de voir ça. Elle trouvait ça étrange de pouvoir contempler le visage de personnes mortes. De savoir à quoi elle ressemble sans jamais l'avoir vu. Comme si elle existait encore là quelque part. Et elle fronça un peu les sourcils, essayant de se rappeler à quoi ressemblaient ses parents. Sans y parvenir. Elle fronça les sourcils, essaya à nouveau. Durant les premières années de séparations avec eux elle n'avait eu aucun problème, mais maintenant... Elle se souvenait vaguement de certains éléments, de voix et d'odeurs, mais elle n'aurait pas vraiment su dire plus, tout lui semblait flou, et elle en était tellement contrariée, sur l'instant.
Elle lâcha un grognement agacée et se détourna de la peinture pour retourner vers le lit. Quand la question de la princesse la surpris.

« Euh... Je... Rien. Juste... J'sais pas, j'me souviens pas. A quoi mes parents ressemblent. J'l'ai ai perdu y'a dix printemps et j'me souviens déjà plus. »
Deux orphelines.
Seònaid haussa les épaules et se rassit sur le bord du lit. Elle n'avait plus vraiment faim. Le problème des gens qui ne mangent pas ou peu... Leur estomac se réduit, jusqu'à ce qu'un simple bout de pain puisse les combler. Pourtant elle attrapa l'assiette et prit un nouveau morceau avant de se redresser pour continuer d'observer autour d'elle. « J'n'ai rien gardé d'eux, j'n'ai pas pu, si j'voulais réussir à fuir. J'avais sept printemps. »
Elle s'approcha d'un chandelier et vint le tripoter, s'amusant ensuite à passer ses doigts dans la flamme sans jamais se brûler. Elle parlait sur un ton qui se voulait détaché de tout, alors que son regard était absorbé par les flammes. « Si j'avais pas réussi... J'aurais fini pendue. Ou peut-être juste la main coupée. En punition. Schlack. C'est c'qu'on fait à ceux qui ont faim et qui essayent de survivre. Au final, j'sais pas s'ils sont vraiment morts ou vivants. » Elle récupéra de la cire qui coulait sur le côté de la bougie, prenant la forme de son doigt. Elle se retourna à nouveau vers Elsa, s'éclaircit la gorge.
« Pardon, m'lady, s'pas le genre d'histoire que vous voulez entendre, j'imagine. »
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyMer 23 Avr - 1:31

Seònaid Ó Briain & Annabeth E. Chase ❥  Le Murmure du Givre.


« Je ne fais pas tant que ça. »

En effet non, elle ne se rendait pas compte de l'importance de son geste chez quelqu'un qui avait toujours été seule depuis des années. Petite, Elsa avait beaucoup souffert de la solitude qu'on lui avait imposée après l'accident. Elle comprenait et à la fois elle ne comprenait pas pourquoi du jour au lendemain elle avait été abandonnée ainsi, si jeune, si petite. A 8 ans on a encore besoin de son père et de sa mère, on a encore besoin d'une présence rassurante la nuit quand on fait des cauchemars, on a encore besoin d'une présence pour nous guider vers le droit chemin.. Toutes ces notions étaient si abstraites..

Elle ne savait plus ce que c'était que de serrer sa maman dans ses bras, que de la sentir lui poser un linge humide sur le front quand elle était malade, elle ne savait même plus ce que c'était qu'une maman qui vient embrasser son enfant avant de dormir.. Tous ces gestes insignifiant chez l'enfant qui en fond un adulte solidement construit. Elsa était en apparence une jeune femme bien élevée et solide, intérieurement elle était encore une petite fille en ruine, fragile, bancale.

C'est une bien étrange réaction..Toi qui dois savoir autant que moi ce qu'est la solitude.. La vraie solitude.

Elsa se doutait qu'elle avait raison, Seonaid devait elle aussi être seule depuis des années, perdue dans l'immensité du monde sauvage et cruel, a côté d'elle dans son malheur la jeune princesse avait quand même eu de la chance. La chance d'avoir eu un toit, d'avoir eu a manger à sa faim, d'avoir pu se laver.. En échange Seonaid avait eu la liberté, la possibilité de choisir de son sort, d'aller ou bon lui semble, elle n'avait pas de prison, ou plutôt une plus grande que la sienne.

La jeune femme la lâcha pour de bon de son étreinte, restant pourtant près d'elle le temps de remettre en place une mèche de cheveux qui s'était mise en travers de son visage, essuyant une nouvelle fois ses joues pleines de larmes. Pour la première fois Elsa leva les yeux vers elle avec un léger sourire encourageant, le premier sincère depuis des années de pseudo détention. Elle la regardait avec toujours une certaine désinvolture mais son regard avait changé, il était plein de douceur et de bienveillance, Elsa se sentit bien, en sécurité et tout a coup beaucoup moins seule.

La suivant du regard Elsa put elle aussi constater que la glace qui couvrait les murs de sa chambre avait fondue, totalement. Avec une certaine surprise elle pu redécouvrir les couleurs éclatantes des tapisseries aux murs , les formes des boiseries au plafond, la lumière se refléter d'une façon différente dans la pièce. La chaleur du soleil.. Cette sensation fut très particulière pour la jeune princesse qui ne l'avait pas ressentie depuis bien longtemps, celle-ci étant habituellement freinée par la froideur de son corps. Elle enleva doucement ses gants, les derniers rayons du soleil se posant sur ses mains nues.

Ca fait bien longtemps que je n'avais pas sentis la chaleur du soleil.. Bien trop longtemps..

Troublée la jeune princesse s'approcha du rebord de la fenêtre qui, dégelé, avait un tout autre visage. Les rayons du soleil de posèrent sur son visage pâle, lui arrachant un sourire un peu émerveillé comme une petite fille a qui on offre un joli cadeau. Dehors, la neige disparaissait a vu d'oeil dans le village, la foret, à l'horizon. L'hiver partait en emportant avec lui son lourd manteau blanc qui avait bien trop duré cette année et elle y était pour quelque chose, malheureusement.

Tu as même fait revenir les beaux jours, l'hiver est bel et bien fini je crois, viens voir !

La jeune princesse la regarda s'approcher doucement de la fenêtre pour regarder dehors le givre partir, les oiseaux revenir, l'hiver s'eclipser. Elsa se tint là, a ses côtés, droite et les main croisés devant elle un long moment pendant qu'elle regardait dehors. Enfin elle se tourna une nouvelle fois vers le tableau de la famille royal, elle semblait un peu perturbée tout a coup. Elsa, fronçant les sourcil la suivit du regard pendant qu'elle gardait le silence mais elle était visiblement pensive.

Comment ils étaient.. tes parents ?

« Euh... Je... Rien. Juste... J'sais pas, j'me souviens pas. A quoi mes parents ressemblent. J'l'ai ai perdu y'a dix printemps et j'me souviens déjà plus. »


La réponse fut.. surprenante, elle ne s'y attendait pas vraiment. Elle se doutait que si leurs fille vivait comme ça c'est qu'ils n'étaient plus de ce monde mais depuis assez de temps pour qu'elle ne se souvienne plus de leurs visages.. Elsa fut un peu choquée mais surtout attristé par cette nouvelle information sur le passé de son invité. 10 ans que ses parents n'étaient plus.. qu'avat elle bien fait toute seule depuis tous ce temps alors qu'elle semblait ne même pas avoir 20ans. Son désarrois était palpable, bien qu'elle ne semblait pas attristé de ce constat, troublée plutôt, elle n'avait pas du penser à ça depuis bien des années.

A présent dos à la fenêtre Elsa la regarda aller s'asseoir de nouveau vers le lit, au niveau de son plateau repas. Elle prit une autre bouchée sans grande conviction cependant et laissa de nouveau son regard vagabonder dans la pièce, l'air absente. Apparemment profondement plongée dans les méandres de ses souvenirs flous.

« J'n'ai rien gardé d'eux, j'n'ai pas pu, si j'voulais réussir à fuir. J'avais sept printemps. »

Prise de remords pour avoir abordé ce sujet visiblement perturbant et délicat, Elsa s'approcha de la jeune femme, le regard triste et s'assied a côté d'elle, hésitant un peu avant de poser sa main désormais tiède sur la sienne. Elle avait prit une grande inspiration avant de la toucher et comme par miracle rien ne se passa. Elsa se détendit, caressant le dos de sa main avec douceur.

Je suis désolée.. C'était indélicat de ma part d'aborder ce sujet.. J'avais le même âge quand j'ai.. enfin l'accident. Ils ne sont pas morts ce jour là mais.. c'était tout comme.. je peux comprendre.

Seonaid se leva, le regard un peu perdu et la démarche nonchalante vers un chandelier allumé, le seule de la pièce à l'être encore et pour cause, il avait été allumé en mémoire du roi et de la reine, deux bougies, deux vies. Elsa ne s'offusqua cependant pas qu'elle joue un peu avec la flamme entre ses doigts sans se brûler, visiblement.  Son tont se faisait détaché pendant qu'elle fixait la flamme comme hypnotisée.

« Si j'avais pas réussi... J'aurais fini pendue. Ou peut-être juste la main coupée. En punition. Schlack. C'est c'qu'on fait à ceux qui ont faim et qui essayent de survivre. Au final, j'sais pas s'ils sont vraiment morts ou vivants. »

Elsa posa une main horrifiée sur sa bouche quand elle prononça le "Schlack", onomatopée bien trop parlante à son gout qui décrivait la violence infligée à ces enfants de la rue qui tentaient de survivre.

Oh mon dieu..C'est affreux..

La jeune princesse baissa les yeux, choquée. En effet elle ignorait tout du monde au délas de ces murs, elle ignorait la violence, la famine, la précarité du peuple et avec cette jeune femme, par son histoire, son physique, sa façon de se comporter tout semblait lui exploser au visage comme une évidence. Son père qu'elle imaginait si droit, si bon avait il lui aussi faire de telles horreurs aux seins de sa cité ? Elle avait du mal à le croire et pourtant, elle n'était plus certaine de quoi que ce soit.  Des images horribles lui traversaient l'esprit, toutes plus effrayantes les unes que les autres, des enfants, des femmes, des hommes.. cloîtrés dans les donjons pour des méfaits aussi futile que le vol d'une pomme ou d'un morceau de pain..

« Pardon, m'lady, s'pas le genre d'histoire que vous voulez entendre, j'imagine. »

Perturbée mais non moins réactive Elsa leva les yeux vers la jeune femme qui s'était de nouveau tournée vers elle, un peu gênée de lui avoir fait par de tant d'horreur. La jeune princesse se leva d'un bon, le regard décidé et plein de détermination, les poings serrés.

Non Seonaid, je dois savoir. Tu vois un jour je monterais sur le trône à la place de mon père et je ne serais pas la souveraine qui autorisera ce genre de méfaits dans son royaume. Je ferais d'Arendelle un royaume prospère et en paix. Personne ne mourra de faim sous mon règne, j'en fais la promesse.

Ses yeux reflétaient assez bien la sincérité de ses propos pendant qu'elle s'approchait de la jeune femme d'un pas vif jusqu'a arriver à sa hauteur, son visage se faisant d'un coup plus doux, ses traits redevenant plus angéliques.

Et tu seras toujours chez toi ici à Arendelle, j'y veillerais personnellement.

La jeune princesse leva la main doucement vers le longs cheveux bouclés et dorés de la jeune femme pensant passer ses doigts entre les boucles douces, en vain. Ses doigts se coincèrent dans le nombre insoupçonné de nœuds qu'ils pouvaient renfermer. Grimaçant un peu elle retira donc ses doigts délicatement, sans trop tirer, visiblement gênée et à la fois amusée par la situation.

Ceci dit je pense commencer mes bonnes actions en te proposant mon aide pour tes cheveux..Si tu y consent.
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyVen 25 Avr - 21:51



Le murmure du Givre

A wild heart can't be broken

Ne pas pouvoir sentir la chaleur de soleil... C'était quelque chose d'inconcevable pour l'adolescente. Elle qui vivait dehors... Elle n'imaginait pas ce que ça pouvait être. L'expérience qu'elle en avait la plus propre était les jours de pluie, les nuits longues et froides, l'hiver... Mais même comme ça, c'était toujours différent. Elle pouvait toujours sentir contre sa peau la pluie, la brise et la tempête. Elle pouvait vivre à chaque instant la colère des éléments, si vivants. La nature était là, et la frappait de plein fouet autant qu'elle pouvait la caresser avec la tendresse d'une mère. Une mère impartiale, qui ne voyait même pas ses enfants. Plus aveugle que la justice. Contrairement à Elsa, elle n'avait pas eu de réelle éducation religieuse, et pour elle seule la nature était toute puissante face à l'homme si faible et si minuscule. Si insignifiant.
C'était sans doute pour ça qu'elle vivait si bien sa condition d'animal.
Pas de destin, pas d'idée d'avenir, juste vivre au jour le jour sans rien d'autre. Oui, ça lui allait. Et oui, elle aimait pouvoir sentir les rayons du soleil. Mais ceux-ci ne la préoccupaient guère, alors qu'elle revenait au tableau, et qu'elle expliquait sa situation à la Princesse. Ou du moins une partie de sa situation. La compassion de celle-ci aurait pu la toucher si elle n'avait pas été si troublée par l'absence, le vide qu'elle ressentait à cet instant. C'était comme si... ils étaient partis pour de bon. Elle les avait oubliés, ils n'étaient plus là, et il n'y aurait plus personne pour se souvenir d'eux. Combien de personnes finissaient ainsi ? Les oubliés de la société, ceux que personne ne voit. Des visages, des voix... Perdus à jamais.
Elle inspira profondément avant de s'excuser à Elsa.
Oui, ce n'était pas des histoires pour un petit être comme elle. Elle avait vécu des choses, certes, mais elle était encore innocente, ça se voyait. Ca se sentait. Malgré la tristesse peinte sur son visage, les traits mélancoliques d'une vie qu'elle ne pouvait pas retrouver. C'était évident. Elle ne savait rien de la vie. Et dans quelques années elle serait appelée à régner. C'était bien difficile à croire.
Elle ferait sans doute mieux de l'épargner.

Mais non, ce n'était pas de l'avis de la petite blondinette. Elle voulait savoir. La jeune femme à l'allure encore un peu sauvage pinça les lèvres et retint les mots qui lui montaient aux lèvres. Elle rêvait éveillée. Jamais elle ne parviendrait à atteindre ce qu'elle désirait. Aucun royaume ne le pouvait. Parce qu'il y avait des lois, et qu'on ne pouvait pas aller à leur encontre comme on le désirait, pas sans mécontenter les foules. Vouloir aider les défavoriser, c'était bien, être réaliste c'était mieux. C'était beau, en un sens, mais la pauvreté se devait d'exister dans la société connue de ce monde de grands et de petits. L'égalité était un rêve. Un beau rêve, certes, mais on ne vivait pas d'imagination. Et ça même Seònaid le comprenait.
M'enfin.
Elle ne dit rien, conservant un visage neutre en l'écoutant. Elle se tendit à peine en la voyant approcher autant que ça d'elle, pas nécessairement très à l'aise avec la proximité physique. Mais elle savait qu'elle n'était pas dangereuse, après tout, malgré ses pouvoirs qu'elle maîtrisait bien mal. Elle était gentille. Un léger sourire naquit sur son visage lorsqu'elle lui promit qu'elle serait toujours la bienvenue ici. Tout du moins c'est ainsi qu'elle le comprit. Car à ses yeux il y avait peu de chances qu'elle se sente un jour réellement chez elle, où que ça soit.
Elle eut un léger mouvement de recul en voyant sa main approcher de ses cheveux, mais resta globalement suffisamment immobile pour que la plus jeune n'ait pas à s'inquiéter de passer sa main dans le vent. Elle ferma l'oeil du côté de sa main en sentant ses doigts se coincer dans les nœuds et fit une petite grimace, sa tête penchant un peu sur le côté en même temps.
Tout doux, Princesse.
Elle se contenta de lâcher un grognement à sa proposition, avant de venir tapoter sa propre chevelure, fronçant un peu les sourcils.
« Y sont très bien mes ch'veux... » Toutefois, elle regarda ceux d'Elsa. « Pas aussi... pareil que les tiens. Mais très bien quand même. Non ? »
Bon d'accord, peut-être pas. A mesure qu'elle parlait, sa mine devenait de plus en plus dubitative. Elle fronça les sourcil et ramena une mèche de cheveux sous ses yeux, puis revint à ceux d'Elsa à nouveau. Elle grommela un peu, et regarda ailleurs en rentrant sa tête dans ses épaules.
« Humpf... Okay... J'veux bien. Mais tu fais attention hein... Parce que ça peut faire mal y paraît. » Des mots entendu dans les rues. Des grimaces surprises à travers des fenêtres de gens se coiffant. Des souvenirs ténus qui remontaient un peu dans son esprit.

Elle passe ses mains dans ses cheveux pour essayer de démêler un peu avant qu'elle ne vienne y passer une brosse, puis regarde autour d'elle. « Tu veux que je m'installe où ? » La question est posée innocemment, alors que les yeux vagabondent. Peut-être la chaise, peut-être le lit ? Elle ne savait pas vraiment... En soi elle s'en fichait, ça ne changerait rien pour elle.
Finalement elle suivit les indications de la Princesse sur le lieu et s'assit en tailleur, ses pieds l'un contre l'autre et genoux relevés, les mains tombant entre ses jambes et son corps, dans une position qui n'était pas vraiment des plus élégantes. Pour ne pas la gêner, Seònaid fit bien attention à ce que ce qu'elle portait sur elle la couvre correctement, également.
N'ayant pas particulièrement envie de faire la conversation actuellement, elle commença à chantonner tranquillement un air qu'elle avait sans doute entendu un jour. Elle ne savait plus où, mais il était là. Elle réfléchit lors un instant.
« Tu sais chanter ? T'as appris en étant une princesse ? »
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MessageSujet: Re: [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth   [Flashback] Le murmure du Givre || Annabeth EmptyMar 13 Mai - 15:59

Seònaid Ó Briain & Annabeth E. Chase ❥  Le Murmure du Givre.


« Y sont très bien mes ch'veux... Pas aussi... pareil que les tiens. Mais très bien quand même. Non ? »

Ça n'avait jamais été dans la nature de la jeune princesse de se moquer, par éducation par principe et tout simplement parce que ce n'était pas dans son caractère cependant cette remarque lui arracha un petit rictus démonstratif de son amusement et qui apparemment fit office de réponse à sa remarque puisqu'après ça la jeune femme prit une mèche de ses propres cheveux comme pour les comparer. Elsa la regarda en silence faire l'aller retour du regard entre ses propres cheveux et les siens, propres, d'un blond presque blanc, impeccablement peignés et tressés comme l'exigeait sa condition et ce, depuis toujours.

En effet aussi loin qu'elle se souvenait le roi et la reine avaient toujours été exigent quant à l'image de leurs filles. Petites, tous les matins une domestique venait dans la chambre d'Anna et Elsa pour s'assurer qu'elles avaient prit leurs bains, qu'elle mettaient les vêtements que la reine avait choisis au préalable et finalement elle passait presque une heure a les coiffer impeccablement pour la journée. Pour Anna c'était deux longues nattes dans ses longs cheveux roux et brillants. Tandis qu'Elsa avait droit un petit chignon tressé qui la faisait  sembler un peu plus vieille que son âge malgré qu'a l'époque elle était haute comme trois pommes. Les deux petites princesses étaient toujours très élégantes, coquettes et adoraient les robes que leur mère leur offrait. Toujours longues, volumineuses et aux couleurs pastelles comme les aurait adorés n'importe quelle petite fille de cet âge là.  C'était le bonheur et l'insouciance.

« Humpf... Okay... J'veux bien. Mais tu fais attention hein... Parce que ça peut faire mal y paraît. »

Avec un sourire bienveillant se dressa sur le visage de la jeune princesse pendant quelle remit en place sa longue tresse sur son épaule droite. Ses cheveux étaient doux et sentaient bon. Tressés de cette manière ils semblaient beaucoup moins longs qu'au naturel ou ils lui arrivaient presque aux reins. Elle se recula un instant en attendant la réponse de la jeune femme qui ne semblait pas tout a fait convaincue des bienfaits de sa proposition.

Ca fait mal uniquement si on ne sait pas s'y prendre.. Allons laisse moi faire.

Toujours visiblement perplexe Seonaid passa ses doigts dans ses cheveux comme pour les pré-démêler avant qu'Elsa n'y passe une brosse. Cette réaction assez enfantine lui arracha un petit sourire attendrie. Sa désinvolture et cette certaine immaturité dans ses gestes lui faisait penser a Anna. Elle qui contrairement à sa soeur avait gardé cette âme d'enfant qui l'autorisait à être rêveuse et nonchalante. Sautillante et pleine de bonne humeur, l'enfant terrible des deux. Après, tout, c'était elle qui faisait les bêtises même si par soucis d'unité elles étaient toujours punies ensemble et ça les amusait.

Une fois le marché conclu Elsa lui indiqua de venir s'asseoir sur le lit pour qu'elle la coiffe ou du moins, qu'elle essaye. La jeune femme se hissa dessus et s'installa dans une position qui n'était pas des plus élégante, ce qui ne l’étonna pas plus que ça, encore du Anna tout craché, elle qui s'endormait a moitié quand leur père tentait autrefois de leur donner des cours de bonne tenue.  Pauvre Anna, ça l'ennuyait tellement.

Elsa ouvrit un tiroir de sa commode et posa son regard sur une jolie brosse a cheveux en bois sculpté qu'elle prit en fermant le tiroir avant de s'avancer vers Seonaid pour s'asseoir sur le lit derrière elle. Un instant cette proximité entre leurs deux corps lui fit une sensation étrange, jamais elle n'avait ressentie ça avant, ce n'était pas désagréable juste.. inattendu. Elle prit une inspiration discrète et leva ses mains pour les poser sur ses boucles dorés et douces malgré les nœuds, commençant et les séparer très doucement par petites mèches égales pour pouvoir en enlever le maximum. Enfin elle commença a passer délicatement la bosse sur une des mèches entre ses doigts, l'écoutant chantonner un morceau qu'elle ne connaissait pas, étonnant pour le personnage sa voix était douce.

« Tu sais chanter ? T'as appris en étant une princesse ? »

Cette remarque d'une visible innocence vu la spontanéité à laquelle elle avait été lancé la fit doucement sourire. Elle déposa sur l'épaule de la jeune femme une mèche de ses cheveux qu'elle venait de finir, ainsi démêlés ils avaient retrouvés éclat et douceur d'un blond doré lumineux et envoûtant.

Pourquoi cette question ? Toutes les princesses savent chanter à ton avis ? Je n'en ai jamais vraiment rencontrés d'autres..Toi si ?

Elsa savait qu'au delas des frontières du royaume d'Arendelle se trouvaient d'autres royaumes avec d'autres familles royales et d'autres princesses, beaucoup d'entre elles devaient être des cousines d'ailleurs.. Sauf qu'elle ne les connaissait pas. Elle ignorait tout d'elles, de comment étaient leurs vies, étaient elles enfermées elles aussi ? L'une d'entre elles avait elle aussi des pouvoirs ? Ou au contraire étaient elle heureuses ?

Je n'en connais qu'une seule en dehors d'Anna et c'est une cousine. J'étais présente à son baptême. Elle fut enlevée quelques jours plus tard il y a de ça bien des années et on ne l'a jamais retrouvée.. Pauvre Raiponce.

Elsa lâcha un léger soupire avant de déposer une seconde mèche démêlée au dessus de l'autre sur son épaule et s'attaqua à la suivante avec toujours autant de douceur.

Veux-tu que je chante ?
©clever love.
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