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Forum RPG sur la série Once Upon A Time
 
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 « Une inconnue et une idée bien précise : un mystère à élucider. » ♦ Gold & Opium

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MessageSujet: « Une inconnue et une idée bien précise : un mystère à élucider. » ♦ Gold & Opium   « Une inconnue et une idée bien précise : un mystère à élucider. » ♦ Gold & Opium EmptyMar 19 Fév - 13:11

Opium & Mr Gold
« Une inconnue et une idée bien précise : un mystère à élucider. »

Les nuits de monsieur Gold étaient généralement très calmes, paisibles, sereines. Sa position dans la ville et, surtout, sa position par rapport aux autres habitants de Storybrooke lui permettait de ne pas se faire de tracas. Il était riche, propriétaire de la ville, gardien du secret de la malédiction et totalement conscient de qui il était… Ou du moins avait été. Mais depuis peu son sommeil était mouvementé, tracassé. La cause ? Ce n’était pourtant pas un tourment, puisqu’il s’agissait du retour de Belle, ici appelée Isabella. Son retour l’avait enchanté, émerveillé même, mais le mystère de sa disparition – déjà existante à l’époque du monde magique – persistait, le rendant fou. Il n’avait pas eu le temps de voir Jefferson, encore moins de parler à Régina, seule coupable de cet enlèvement – appelons-ça comme il se doit – il en était persuadé. La jeune femme, privée de liberté depuis le début de la malédiction, n’avait évidemment aucun souvenir de sa vie passée. Pire encore : elle n’avait même pas de faux souvenirs, comme les autres habitants de Storybrooke qui avaient au moins eu le droit à une nouvelle vie. Il devait désormais tout lui apprendre de ce nouveau monde sans faire d’ânerie en parlant du monde auxquels ils appartenaient avant : un vrai casse-tête. Il aurait tant aimé tout lui conter, leur rencontre, leur amour, la malédiction, tout, mais elle l’aurait sans aucun doute pris pour un fou, elle n’avait pas besoin de ça.

Ce matin-là il se réveilla en sursaut lorsque Belle se laissa tomber du haut d’une tour. Il avait pendant tellement longtemps cru au suicide de Belle – répété par Régina – que le retour de celle-ci avait réveillé ce cauchemar. Il s’était levé rapidement et s’était empressé, chancelant dans le long couloir, d’aller vérifier que Belle dormait bien dans son lit. C’est avec un soulagement profond qu’il l’avait entraperçue dans la pénombre, emmitouflée dans une couette sur le vaste lit de la chambre d’amis. Il avait délicatement refermé la porte, ne désirant pas perturber le sommeil de sa Belle. Le sourire plaqué sur le visage de la douce endormie lui avait fait chaud au cœur : Belle se sentait bien chez lui, en sa présence et c’est tout ce qui comptait. Pour Régina, il verrait plus tard.

C’est ainsi tôt réveillé qu’il s’était retrouvé à la boutique bien avant l’heure d’ouverture. Il avait passé du temps à ranger quelques étagères, reclassant et replaçant quelques objets, époussetant les coins poussiéreux. Il s’était ensuite dirigé vers l’arrière-boutique, séparée de la pièce principale de vente par un épais rideau de velours. Il se mit à vérifier que tout était bien à sa place – la présence répétée de la jeune fille rousse le rendait quelque peu paranoïaque – même s’il avait une confiance absolue en la surveillance d’Eléazar. Soudain, il fut interrompu par le bruit de la clochette, annonciateur d’un visiteur. Il posa instantanément son regard noir sur la pendule murale et fronça les sourcils. Huit heures cinquante, soit dix minutes trop tôt pour qu’un client pénètre son antre. Il écarta le rideau de son bras gauche et s’insinua dans la boutique. Ses yeux se posèrent alors sur une femme brune d’une beauté époustouflante. Celle-ci était penchée sur l’une des étagères se trouvant contre la vitrine. Elle semblait très intéressée par un pot contenant une crème rougeâtre pâteuse. « C’est une crème colorante à base de Terre des indes. » Dit-il dans son dos, tandis qu’il s’approchait de la visiteuse à pas lents, s’appuyant sur sa canne.

Lorsqu’il arriva à sa hauteur, il se rendit compte que ce visage lui était totalement inconnu. Il n’avait jamais rencontré cette femme, pas dans cette vie ni dans aucune autre. Intriguant. Personne ne venait dans sa boutique par hasard et c’est donc un sourire narquois au lèvre qu’il repris la parole. « Il faut croire que cet objet vous intéresse beaucoup. » Dit-il dans le vague. « … Autrement vous auriez remarqué que la boutique n’est pas encore ouverte. Que puis-je faire pour vous ? »

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MessageSujet: Re: « Une inconnue et une idée bien précise : un mystère à élucider. » ♦ Gold & Opium   « Une inconnue et une idée bien précise : un mystère à élucider. » ♦ Gold & Opium EmptyJeu 21 Fév - 10:45


une inconnue et une idée bien précise : un mystère à élucider.

Les couleurs étaient bonnes, mais la texture ne l'était pas.. la texture était parfaite mais les couleurs étaient ternes et sans éclats..

Agacée, le visage à demi-terminé vola à travers la pièce accompagné d'une flopée d'insultes. Une fois encore la teinte était mauvaise, une fois encore elle était trop claire... pas suffisamment parfaite pour combler les exigences de la déesse. Il fallait que ce visage soit irréprochable, impeccable comme le reste, mais la couleur de peau du modèle était différente de tout les autres habitants de Storybrooke. Opium grommela quelque chose d'incompréhensible et saisit son manteau à la volée qu'elle tint sous le bras tout en remontant les escaliers de l'atelier. Bonté divine qu'il faisait froid dehors ! Un léger nuage de fumée se forma au devant de ses lèvres, lui rappelant cruellement qu'elle ne faisait plus partie du monde céleste, qu'elle n'était devenue qu'une simple et vulgaire mortelle. La brune poussa un grognement bestiale en enfilant son manteau, la journée avait très mal débutée et les personnes croisant son chemin au Daily Mirroir n'allaient pas être au bout de leurs peines. C'était là encore, son meilleur moyen de décompresser: s'en prendre aux autres, à ses employés. Toute sa vie, Opium avait été crainte et respectée en tant que déesse du chaos et aujourd'hui, malgré toute l'excitation et la joie que pouvait lui procurer la malédiction, elle ne possédait plus le moindre pouvoirs. Eris s'était toujours nourrit des peurs des mortels à son égard, ils la rendait forte, la rendait puissante.. du jour au lendemain les gens n'avaient plus eut la moindre craintes, ils en avaient même tout oublié. Une réputation ne se forme pas en l'espace de quelques semaines, ainsi donc, depuis plusieurs années elle se comportait en véritable garce à l'égard des habitants de Storybrooke, habitants du moins, qu'elle ne jugeaient pas importants et dignes d'interagir avec elle. Parfois, il lui arrivait de faire la gentille, de faire les yeux doux à quelques personnes afin de récolter deux-trois informations utiles à leurs sujets. Prendre l’apparence d'un être humain et très simple, en revanche, s'approprier le personnage, l'imiter à la perfection, ça, c'est une autre paire de manches..

Opium alluma le contact de sa voiture: 08H30. Elle réfléchie puis finalement, retira la clé de la fente prévue à cet effet: un peu de marche lui ferait le plus grand bien et surtout, parviendrait peut-être à calmer ses hardeurs. La demeure de la déesse n'était pas loin de la boutique de Gold, du moins, pas loin en voiture. Cette réalité aussi, fut dure a accepter, marcher, conduire, courir.. des choses auxquelles jamais Eris ne faisait allusion, des choses auxquelles jamais elle n'aurait même pensée, bien trop habituée à flotter dans les airs ou a se déplacer par une simple pensée, un simple claquement de doigts..

L'esprit bien trop occupé par ses rêveries, Opium ne remarqua même pas qu'elle était enfin arrivée.
L’échoppe de Gold était modeste et relativement petite vue de l'extérieure, mais lorsqu'elle s'approcha afin de prendre connaissance des lieux, Opium remarqua qu'elle était bien plus gigantesque qu'elle ne l'avait imaginé. Sur la face interne de la porte vitrée se trouvait une pancarte commune à beaucoup de boutiques à Storybrooke où trônait fièrement un « CLOSED » qui fit froncer les sourcils de notre déesse. Elle baissa les yeux vers la montre accrochée à son poignet afin de consulter l'heure; 8H50, dix minutes trop tôt avant l'ouverture du magasin. Opium était une femme occupée et n'avait pas dix minutes à perdre, surtout pas par une journée comme celle-ci, de plus, elle n'était pas certaine de trouver sont bonheur entre les murs de l'antre de Gold, et c'est donc, sans la moindre gêne apparente qu'elle tourna la clenche de la porte..
Magnifique, c'était ouvert ! Ainsi l’antiquaire devait-être surement déjà sur place, voilà qui était une bonne chose, et une excellente nouvelle. Opium franchit le seuil de la porte, faisant ainsi tinter la petite cloche située juste au dessus d'elle. Une odeur de renfermé et de vieux, assaillit ses narines la faisant grimacer de dégoût. Elle resta quelques secondes devant la porte, n'ayant même pas eut la décence de la fermer, du moins pas avant que la brune n'eut entendue des bruits de pas émanant d'une pièce voisine. De nouveau, la clochette tinta, signe qu'Opium venait de pousser la porte vitrée semblables à celles présentes dans les vieux films. Elle se pencha sur la l'écriteau et retourna la face « OPEN » vers le verre avant de s’engouffrer pour de bon dans les entrailles de la boutique de Gold. Après un bref coup d'œil sur les nombreux objets de la pièce, la demoiselle s'avança promptement vers une des vitrines, ayant été soudainement captivée par un objet, un pot en vérité.

« C’est une crème colorante à base de Terre des indes. »

Opium tressaillit intérieurement. Pas de soubresaut, aucunes convulsions corporelle, non, juste un tressaillement, comme si une décharge électrique venait de traverser son corps de parts en parts. Un léger frisson fit se retrousser les fins poils bruns de ses bras alors qu'elle s'approcha plus encore de la vitrine en effet, fasciner par le bocal de terre.

« Il faut croire que cet objet vous intéresse beaucoup. » Opium haussa les épaules. « … Autrement vous auriez remarqué que la boutique n’est pas encore ouverte. » Un faible ricanement sortit de l'intérieur de sa gorge. « Que puis-je faire pour vous ? »

Elle passa à la trappe sa dernière question, question que tout les vendeurs posait à leurs clients, question utile, question obligatoire en somme.. mais très souvent, question non écoutée.

« Eh bien, à moins que ma vue n'ait été troublée, Monsieur, il semblerait que le panneau indicateur annonce le contraire de vos paroles. » dit-elle calmement, tournant, enfin, sa tête vers le propriétaire un sourire satisfait -mais bien trop large pour être honnête- accroché aux lèvres. « Peut-être avez vous simplement oublié de rabattre la bonne face sur la vitre en quittant votre boutique hier soir. »

Parfois Opium s'agaçait elle-même, elle qui refusait que quelqu'un lui parle de la sorte, voilà que maintenant la déesse trahissait tout ses principes en se comportant comme une enfant arrogante, prétentieuse et impertinente. -bien qu'au final, elle le soit réellement- La brune se jura mentalement que la moindre personne -n'importe qu'elle qui soit- osant un jour lui répondre de la sorte, serait envoyée fissa au Tartare ou connaîtrait une fin encore pire que celle de l'errance éternelle.

« Ce que vous pouvez faire pour moi ? Tellement de choses, je l'espère. » poursuivit-elle en marchant vers la droite, observant les autres objets présents dans la vitrine. « Je recherche le même genre de.. hum.. substance que cette crème. Plusieurs à vrai dire, mais de différentes couleurs. » Opium marqua une pause et chercha brièvement de ses yeux, l'objet de sa convoitise. « Alors Monsieur Gold, pensez-vous pouvoir répondre à mes désirs ? » ajouta-t-elle en souriant de nouveau, poursuivant son inspection des lieux à petits pas, observant les moindres recoins, les moindres objets présents dans la boutique, et qui étaient dans son champs de vision.
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Dernière édition par Opium Zwietracht le Sam 2 Mar - 5:17, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: « Une inconnue et une idée bien précise : un mystère à élucider. » ♦ Gold & Opium   « Une inconnue et une idée bien précise : un mystère à élucider. » ♦ Gold & Opium EmptyLun 25 Fév - 15:28

La visiteuse était une totale inconnue pour l’homme qui les avait presque tous connus auparavant. Gold était toujours curieux de connaître la raison de la venue des habitants dans son honorable boutique. Là, il l’était bien davantage encore. Cette belle femme avait des allures de tigresse. Il était à peu près certain qu’il ne fallait pas tomber entre ses griffes si on l’avait contrariée. Appartenait-elle à la mauvaise graine du monde enchanté ? Il n’allait pas en mettre sa main à couper, mais il avait de sérieux soupçons. Une aura de pouvoir entourait son corps.

L’inconnue en question n’était pas très grande mais le tout était subtilement dérobé à nos yeux par une paire de talons hauts. Elle était habillée chaudement mais n’en perdait pas moins une classe naturelle. Elle était légèrement penchée et semblait observer attentivement un objet posé sur l’étagère qui donnait sur l’extérieur de la vitrine. Quelques pas suffirent à l’antiquaire pour distinguer clairement l’objet de sa convoitise. Un petit pot d’une crème très rare puisqu’issue d’un lieu bien lointain. Il le lui en informait pour toute manifestation de présence. Il ajouta que ce pot devait véritablement l’intéresser car la boutique était fermée et que, par conséquent, elle n’avait rien n’à faire ici. « Eh bien, à moins que ma vue n'ait été troublée, Monsieur, il semblerait que le panneau indicateur annonce le contraire de vos paroles. » Elle se retourna vers lui un sourire des moins sincères accroché aux lèvres. Il tourna lentement la tête vers le panneau retourné de la porte d’entrée et due se rendre à l’évidence qu’elle disait vrai. Malgré les quelques minutes trop tôt pour l’ouverture, la boutique était belle et bien ouverte. Evidemment, on ne peut faire croire quelque chose de faux à Monsieur Gold, la belle jeune femme devait sans aucun doute l’ignorer. « Peut-être avez-vous simplement oublié de rabattre la bonne face sur la vitre en quittant votre boutique hier soir. » Il ne put s’empêcher de lui renvoyer ce sourire ô combien faux qu’elle lui adressait. « Ou peut-être avez-vous beaucoup de mal à contenir ce besoin de toucher aux choses qui ne vous appartiennent pas ? » Dit-il, faussement interrogateur. Il savait très bien que cette pancarte n’avait pas bougée à cause de lui, mais bien à cause de cette inconnue. Après tout, quelle importance ? Les affaires sont les affaires et elle semblait en condition à devenir nouvelle cliente de la boutique. Il haussa les épaules en souriant comme pour dire « l’affaire est réglée, pas de problème. » En réalité si tout à fait, mais il comptait régler ce petit élan d’impertinence plus tard, bien plus tard. La vengeance est un plat qui se mange froid à ce qu’on dit. Pour l’ancien Rumpelstiltskin elle se savourait totalement gelée, presqu’oubliée, tellement meilleure.

Il lui demanda si il pouvait l’aider dans sa recherche : c’était son métier. La jeune femme lui répondit tout en zigzagant entre les nombreuses étagères. « Ce que vous pouvez faire pour moi ? Tellement de choses, je l'espère. Je recherche le même genre de.. hum.. substance que cette crème. Plusieurs à vrai dire, mais de différentes couleurs. Alors Monsieur Gold, pensez-vous pouvoir répondre à mes désirs ? »

La curiosité dont la brune faisait preuve marquait à l’évidence qu’elle pénétrait dans cette boutique pour la première fois. Il pouvait parfois échapper à Gold la venue de certains clients lorsqu’il était en déplacement pour affaires. Cependant, en pareilles circonstances, Eléazar, son cher collaborateur, ne manquait jamais de lui relaté les visites peu familières dont il avait été témoin au cours de la surveillance pour laquelle il avait été mandaté. « Cela dépendra de vos projets en réalité. » Dit-il simplement en la suivant du regard. Pourquoi cette texture ? Pourquoi différentes couleurs ? Au fils des années Gold avait bien remarqué que les habitants étaient attirés par sa boutique pour des objets en rapport avec leur vie passée, leur vie de conte – c’était sans aucun doute une petite faille dans la malédiction qu’il avait lui-même offerte à Régina il y a vingt-six ans de cela. En quoi une substance colorée pouvait intéresser cette personne ? Qui était-elle ? Qui avait-elle été ? Il mourrait d’envie de le savoir. « Voyez-vous, je dispose ici d’une multitude de produits aux substances similaires et aux couleurs différentes. Cependant, elles ont toutes un caractère spécial qui fait qu’elles ne serviront jamais à la même chose. » Il marqua une pause et se rapprocha d’elle en s’appuyant sur sa canne. « Que désirez-vous faire de ces crèmes ? A chaque problème sa solution. Donnez-moi le vôtre et je trouverai votre solution miracle. » Dit-il sur un ton surexcité, le même que celui qu’employait bien souvent ce cher Rumpelstiltskin.

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MessageSujet: Re: « Une inconnue et une idée bien précise : un mystère à élucider. » ♦ Gold & Opium   « Une inconnue et une idée bien précise : un mystère à élucider. » ♦ Gold & Opium EmptySam 2 Mar - 5:11


une inconnue et une idée bien précise : un mystère à élucider.

L'entre de Gold recelée de merveilles en tout genre, passant du plus banal des bibelots à des objets bien plus clinquants. Des choses est d'autres qui auraient probablement intéressés la déesse si elle n'était pas venue pour quelque chose de précis. Peut-être, qu'une autre fois −ou après si elle trouvait le temps−, Opium parcourait la boutique avec un intérêt plus porté aux objets qu'elle apprécie, comme les boîtes à musiques par exemple.

« Ou peut-être avez-vous beaucoup de mal à contenir ce besoin de toucher aux choses qui ne vous appartiennent pas ? » Touchée.

Opium laissa échapper un petit rire étouffé. Aurait-il découvert la supercherie ? Sans doute, à moins que ce Monsieur Gold ne soit atteins de la maladie d’Alzheimer il était peu probable pour que le coup de la pancarte passe si facilement.

« Précisément. » répondit la demoiselle en souriant, se retournant vers l'homme à la canne.

Quitte à être démasquée autant que ce soit complètement. Et puis après tout, cinq minutes de plus ou cinq minutes de moins n'étaient pas la mort du petit cheval, Gold y gagnerait-là probablement un bon petit paquet d'argent et pourquoi pas, une cliente fidèle.. cela ne valait-il pas la peine d'ouvrir dix minutes plus tôt finalement ?
En attendant, la brune se promenait a travers les étagères bondée de trucs, de machins et de bidules en tout genre, répondant à la question fatidique que tout les commerçants connaissaient, le fameux; « que puis-je faire pour vous ? »
« Théoriquement, rien. Je ne suis pas aveugle. J'ai des yeux, ils sont là pour ça. » Opium se mordit la lèvre, ne s'avisant pas à répondre cette phrase. D'abord parce qu'elle n'avait nullement l'envie de passer trois heures −sans doute beaucoup plus au vu du capharnaüm− dans la caverne d'Ali-Baba, mais aussi −et surtout− parce qu'elle connaissait la réputation de Gold, ou plutôt de Rumpelstiltskin en tant que sorcier et ne souhaitait pas se frotter à lui en ces temps de malédiction −d'autant plus que, rappelons-le, Storybrooke lui appartenait entièrement− et encore moins l'avoir à dos.

Regina aurait probablement arrachée les yeux d'Opium avait une petite cuillère si elle l'avait surprise à rentrer dans la boutique de son pire ennemi mais qu'importe, Gold devait-être l'unique personne pouvait encore fournir à la déesse se dont-elle avait besoin pour peaufiner ses masques. Et puis, les ennemis de Regina n'étaient pas forcement ceux d'Opium, tout comme ses... « alliés » −aussi peu soit-ils− qui ne lui plaisaient pas non plus toujours. Gold était quelqu'un d'important dans Storybrooke, Rumpelstiltskin plus encore dans le monde des contes aussi, l'avoir ne serait-ce qu'à demie dans son camps ne pouvait-être quelque chose de néfaste, bien au contraire.

Après avoir longuement observer les alentours et fait un bref repérage des lieux, Opium se décida à répondre à la question de l’antiquaire. Question banale, question habituelle mais question qui, sans doute, ne ferait qu’accroître la curiosité de se dernier, le poussant à questionner celle qui lui était encore inconnue. Restait à savoir comment Gold allait s'y prendre, d'ailleurs, Opium avait grande hâte de le découvrir. C'est en écoutant les gens poser des questions et formuler leurs réponses qu'on apprends à les connaître.

« Cela dépendra de vos projets en réalité. » Bingo. La déesse s'arma d'un large sourire satisfait en poursuivant sa progression dans la boutique. « Voyez-vous, je dispose ici d’une multitude de produits aux substances similaires et aux couleurs différentes. Cependant, elles ont toutes un caractère spécial qui fait qu’elles ne serviront jamais à la même chose. » Il s'approcha d'Opium en boitant qui fouinait toujours de ses yeux un peu trop curieux. « Que désirez-vous faire de ces crèmes ? A chaque problème sa solution. Donnez-moi le vôtre et je trouverai votre solution miracle. »

Judicieuse. Très judicieuse cette façon futile d'aborder la question. Opium ricana doucement. Enfin, que s'imaginait-il ? Qu'elle lui dévoilerait ses plans aussi facilement ? Non bien sur, trop facile, vraiment trop facile ! Opium aimait jouer, Opium aimait le challenge, les secrets, les petits mots piquants et réactifs. Peut-être qu'elle lui avouerait tout au final, pourquoi pas, ce pourrait-être un moyen comme un autre de montrer à Gold une certaine forme de « confiance » et donc, de devenir plus proche de lui... mais pas maintenant, elle ne dirait rien, pas encore... il devrait chercher par lui même, trouver des réponses à ses questions tout seul.. car pour l'instant, Opium n'était pas prête à révéler la mèche.

« Ce ne sont pas vos affaires ce que je fais des miennes, sorcier ! » dit-elle en se retournant soudainement vers lui, un soupçon d'agacement dans la voix −qui pourtant n'était encore qu'une mascarade− « Vous l'avez dit vous même mon cher, ce sont des crèmes et donc, je les utiliseraient comme telles, rien de plus. » poursuivit la demoiselle d'un ton plus posé avant de reprendre sa marche. « De simples crèmes pour teindre la peau. C'est tout ce que vous devez savoir. »

Boum badaboum boum boum ! Oh ça, pour sur, la curiosité de Gold allait-être affreusement suscitée, et encore.. ce n'était que le début..
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MessageSujet: Re: « Une inconnue et une idée bien précise : un mystère à élucider. » ♦ Gold & Opium   « Une inconnue et une idée bien précise : un mystère à élucider. » ♦ Gold & Opium EmptyMar 12 Mar - 17:39

S’il y avait bien quelqu’un qu’il était difficile voire impossible de berner c’était bien monsieur Gold. Le charismatique homme boiteux n’avait pas emmené seulement ses souvenirs avec lui. Il était toujours Rumpelstiltskin. Malin, toujours en possession des plus grands savoirs, toujours trois longueurs d’avance. La belle Opium, qu’il ne connaissait pas encore, n’avait donc aucune chance de lui faire croire une chose aussi ridicule que celle-ci. Comment l’homme le plus minutieux au monde pouvait-il avoir omit un geste si simple et devenu mécanique depuis longtemps ? Surtout si l’on prend en considération que ces derniers temps il était méfiant envers les personnes qui entraient dans sa boutique… Comme une jeune femme rousse par exemple. Aucune chance d’avoir oublié de retourner la pancarte. Il se contenta donc de rétorquer à l’insolente ce qu’elle n’ignorait pas d’elle-même. Elle ricana doucement, il avait vu juste. « Précisément. » Elle se retourna et il put apercevoir son visage pour la première fois. De face elle était aussi belle que de dos, mais ce qui le chagrina fut le peu de choses qu’éveilla cette vue en lui. Il était évident qu’il ne la connaissait pas, ni d’ici, ni d’ailleurs. Il était bien curieux de découvrir qui elle était à Storybrooke, de tenter de percer le mystère qu’elle représentait. Trop de puissance émanait d’elle. Elle ne pouvait être un petit personnage insignifiant, de ceux qui se perdent dans la forêt et se font dévorer par le loup ou… Le ténébreux. Non, cette jeune femme avait sans aucun doute appartenu à la classe supérieure, non nécessairement à la noblesse, mais à la grandeur du pouvoir pour sûr. Une sorcière ? Une magicienne ? Une faiseuse de vœux ? Il se mit en quête de le découvrir rapidement. Rien ne restait éternellement un secret pour lui.

La jeune femme arpentait la boutique, regardant avec plus ou moins d’intérêt ce qui était posé sur les nombreuses étagères. A première vue, la boutique de l’antiquaire était un fouillis pas possible totalement désordonné. En réalité, tout avait une place très stratégique et minutieuse. Malheureusement, il était le seul à pouvoir le comprendre, c’est pourquoi il veillait toujours à apporter son aide à qui en avait besoin. Opium ne semblait pas y faire exception. Elle mit un certain temps à lui répondre. Captivez par ses pensées ? Tout simplement trop ‘supérieure’ pour daigner répondre ? Peu importait, il savait qu’il aurait une réponse et qu’elle avait effectivement besoin de lui. Elle réclama des textures comparables au pot de crème qu’elle avait dans la main. La seule différence qu’elle désirait : les pigmentations. Evidemment, Gold se trouva fort curieux de savoir à quoi allaient lui servir cette multitude de crèmes épaisses. Généralement elles servaient pour l’art, la peinture, etc. Si la nouvelle cliente était artiste il voulait absolument le savoir. Gold était un homme de goût… Et un homme curieux. Chacun avait apporté avec lui une particularité de son ancienne vie. Il pouvait mettre sa main à couper que la jeune femme utilisait ce genre de choses justement en rapport avec son ancienne nature. Mais quoi ?

En s’approchant d’elle, il lui demanda quel était exactement le but de l’utilisation, ainsi il pourrait mieux l’informer. « Ce ne sont pas vos affaires ce que je fais des miennes, sorcier ! » Lui cracha-t-elle presque. « Vous l'avez dit vous-même mon cher, ce sont des crèmes et donc, je les utiliserais comme telles, rien de plus. » Gold ne put réprimer un rire. « Voyons qui diable me donne cette malheureuse réputation ? Laissons les rêves de contes de fées à la porte, ce n’est plus de notre âge. » Dit-il en lui souriant. Mais ce sourire cachait un véritable malaise. Cela pouvait être une simple façon de parler, mais en de telles circonstances, en ce lieu, en ces temps de malédiction, il ne pouvait pas croire à une coïncidence. Etait-elle au courant du mensonge dans lequel vivaient tous les habitants de Storybrooke ? Pis encore : connaissait-elle sa véritable identité ? De tous les habitants de la ville, il était le seul à se souvenir de sa vie passée, mais ceci était ignoré de la lanceuse du sort. Alors comment une vulgaire inconnue pouvait-elle être au courant de quelque chose ? Il devait savoir. « De simples crèmes pour teindre la peau. C'est tout ce que vous devez savoir. » Dit-elle en se détournant de nouveau, repartant dans une inspection détaillée de la boutique.

Gold poussa un soupir et la laissa vagabonder seule un bon moment. Il réfléchissait. Quel était le meilleur moyen d’agir ? Se plier à ses désirs et voir après ? Se montrer de nouveau curieux, creuser davantage pour apprendre la vérité, au risque de perdre une cliente ? Il hésita longuement, se rapprochant de son point de vente. Appuyé sur sa canne il scrutait la jeune femme. Ignorer son identité était déplaisant mais en même temps excitant. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas eu un tel challenge. Il se questionna sur ce besoin de teindre la peau. Etait-elle une maquilleuse artistique ? Si c’était le cas, elle pouvait trouver tous les produits qu’elle désirait dans l’annexe de Céleste Turkis, du haut de gamme en plus de cela. Qu’est-ce qui avait bien pu l’amener à le visiter lui plutôt qu’un autre ? Son côté paranoïaque refit surface et il la soupçonna d’être venue pour autre chose, non pas pour ses produits en vente mais pour lui-même. Peut-être même pour Rumpelstiltskin ? Un frisson le parcourut quand il réalisa qu’il n’était peut-être pas si à l’abri que ça à Storybrooke. « Teindre la peau. Mais vous avez déjà un teint parfait. A moins qu’il ne s’agisse pas de la vôtre ? » Un sourire s’étira sur ses lèvres cependant qu’il s’approchait d’une étagère à l’opposé d’où se trouvait Opium. « J’ai quelques nuances particulières. De quelles couleurs avez-vous besoin ? ». En effet, il tenait dans ses mains un pot à la texture verte et dorée… Du typique Rumpelstiltskin. Le connaissait-elle réellement après tout ? Il finirait par le découvrir tôt ou tard.

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