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Forum RPG sur la série Once Upon A Time
 
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 "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]

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MessageSujet: "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]   "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] EmptyMer 26 Déc - 23:14

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Tout était allé extrêmement vite, si vite qu’elle n’avait pas même eu le temps de réaliser ce qu’elle faisait exactement. Cet inconnu était soudainement entré dans sa cellule, vêtu comme un infirmier. Mais il n’en était pas un, de cela, elle était bel et bien persuadée. Ensuite, tout s’était produit en un éclair. Il l’avait engagé à la suivre, ce qu’elle avait fait. En quelques minutes à peine, il lui avait permis de faire ce dont elle rêvait depuis si longtemps : fuir. Elle n’avait pas eu le temps d’hésiter. Cependant, lorsqu’elle avait poussé la porte du couloir et découvert l’étage de l’hôpital, elle avait cru que son coeur s’arrêtait de battre tant elle avait craint que quelqu’un la remarque et l’arrête. Elle avait dû se contenir pour ne pas se trahir en courant. Pourtant, aucun des membres du personnel en blouse blanche ne l’avait remarquée, comme si elle avait été invisible, ou du moins, une partie de la masse des patients. Néanmoins, la peur ne l’avait pas quittée, jusqu’au moment où elle avait ouvert la porte. Car, lorsqu’elle l’ouvrit et qu’elle s’avança, contemplant enfin le monde extérieur, elle réalisa que cela ne ressemblait en rien à ce qu’elle avait pu imaginer, et pour une bonne et simple raison : tout était recouvert de neige. Elle avait presque l’impression d’en voir pour la première fois de sa vie. Un sourire s’esquissa sur son visage tandis qu’elle regardait le blanc qui recouvrait Storybrooke d’un air rêveur. Elle respira l’air vivifiant, si différent du parfum de renfermé qui était celui de sa prison. Elle en oublia le froid, et plus important, elle oublia également qu’elle était encore près de la sortie de l’hôpital et qu’elle aurait pu à tout moment être repérée.

Ce n’est que lorsqu’elle entendit un bruit derrière elle qu’elle sortit de ses pensées et le réalisa avec effroi. Se forçant une fois encore à ne pas courir, elle pressa néanmoins le pas tant qu’elle le pouvait, malgré la neige qui crissait sous ses chaussures et rendait la marche plus difficile. Tandis qu’elle avançait et s’éloignait de son lieu de captivité, une forme d’euphorie la gagna : elle était libre. Les quatre murs s’étaient évanouis et il n’y avait plus rien qui la retenait. Bien sûr, elle était consciente de sa situation : elle avait beau ne plus être enfermée, elle ne connaissait personne et risquait à tout moment d’être rattrapée. Par chance, il se faisait tard, et les passants étaient rares dans les rues de la ville, mais les quelques individus qui s’y trouvaient la regardaient avec une certaine curiosité, sans doute à cause de sa chemise de nuit d’hôpital qui dépassait de son manteau. Elle ne savait pas très bien où aller, mais elle savait qui retrouver. L’homme qui l’avait libérée lui avait donné deux instructions très claires : trouver un certain Mr Gold et lui dire qu’une femme nommée Regina l’avait enfermée. Elle avait beau fouiller dans sa mémoire, Isabella ne parvenait à se rappeler d’aucun de ces deux noms. Elle savait que, si elle commençait à se poser pour réfléchir, elle ne cesserait plus de se poser des questions. Or, dans l’état actuel des choses, c’était un luxe qu’elle ne pouvait pas se permettre.

Mais une question, cependant, demeurait : où trouver ce Mr Gold? La jeune femme avait espéré que le fait de se retrouver dans les rues de la ville permette de faire revenir certains souvenirs, mais en vain. En désespoir de cause, elle décida de mettre sa méfiance de côté et d’aborder un passant. Il eut l’air extrêmement surpris lorsqu’elle lui donna le nom de l’homme qu’elle cherchait, mais finit par lui indiquer le chemin d’une boutique. Elle ne pouvait bien évidemment pas deviner qu’il s’agissait de quelqu’un de particulièrement connu en ville. Elle prit donc la direction qui lui avait été indiquée, espérant arriver au plus vite. Son admiration pour la neige avait laissé place à des considérations plus pratiques : elle mourrait littéralement de froid. Ses chaussures, qui n’étaient pas faites pour de telles intempéries, laissaient passer l’humidité. Son manteau était loin d’être suffisamment chaud et les plaies qui marquaient ses phalanges étaient plus douloureuses que jamais. Plus le ciel s’assombrissait, plus son sentiment de solitude s’accentuait.
Enfin, elle arriva en vue de la boutique qui lui avait été indiquée. Elle était bien trop frigorifiée pour réfléchir à ce qu’elle allait dire ou faire. Elle ne remarqua pas le panneau qui indiquait que le magasin était fermée, mais vit immédiatement qu’aucun client n’était présent. A peine fut elle entrée que la chaleur la soulagea, mais lorsqu’elle aperçut un homme qui se trouvait derrière le comptoir, le dos tourné, elle sentit la crainte la gagner de nouveau. Une part d’elle avait envie de tourner les talons et de repartir. Mais elle ne le pouvait pas. Qu’elle le veuille ou non, il était son seul espoir. Elle s’avança, lentement, avant de se décider à attirer son attention. « Bonsoir... » Il allait lui falloir se montrer plus assurée que cela, et plaider sa cause, si besoin était. « Excusez-moi... Je cherche quelqu’un... un certain Mr Gold... » Elle avait peur et elle avait beaucoup de mal à le cacher. Cet homme aurait pu autant l’aider que la dénoncer, il lui était impossible de le savoir.
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MessageSujet: Re: "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]   "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] EmptyJeu 27 Déc - 15:29

Storybrooke était engloutie sous plusieurs centimètres de neige. Noël approchait à grand pas – plus que quelques jours – et le temps s’y prêtait parfaitement bien. Les élèves étaient en vacances et passaient leur temps à se courir après dans la neige, multipliant les batailles, les concours de bonhommes des neiges et courses de luge. Tout le petit village était donc bien animé, décoré aux couleurs de Noël. Les rues étaient parfumées des délicieuses bougies de Noël vendues par les nones de la ville. De nombreux petits chalets de bois longeaient l’avenue principale où étaient vendus gâteaux, fruits de saison, chocolat chaud et décorations artisanales. Mais bien que tout le monde semblait heureux, le propriétaire de la ville, lui, était plus irritable que jamais. Il faut dire que seul, sans attache, ces fêtes de Noël n’avaient aucune valeur à ses yeux. Le seul avantage qu’il pouvait en tirer était la hausse de son chiffre d’affaires : si vous ne trouviez rien de bien à offrir à quelqu’un, la boutique de Gold vous assurait de ne pas arriver les mains vides. C’est donc au comble de la lassitude qu’il avait ouvert sa boutique, légèrement plus tôt que d’habitude.

Il avait passé une bonne partie de la matinée à boiter entre les grandes étagères, remettant ceci et cela à sa place, époussetant les commodes où la poussière s’accumulait. Il avait eu quelques visites, dont celle – bien écourtée par rapport à d’habitude remarqua-t-il – de la jeune fille rousse que son ami Eléazar était en charge de surveiller pendant son absence. Cette jeune fille passait à la boutique au moins une fois par semaine, elle avait d’ailleurs ralentit la cadence par rapport à avant, et n’achetait jamais rien. Gold n’avait jamais remarqué de manque dans sa boutique et c’est ce qui le contrariait le plus : que voulait cette jeune femme si ce n’est dérober ses précieux objets ? Il songeait obligatoirement à l’avant, l’autre monde. Il savait qui elle était et avait bien remarqué qu’il lui manquait quelque chose, ou plutôt, quelqu’un. Ce n’était certes pas là qu’elle trouverait ses réponses, alors que diable trafiquait-elle ? L’antiquaire en était là de ses réflexions lorsqu’il réalisa que l’après-midi était déjà bien entamée. Le nuit commençait déjà à tomber et les rues se vidaient petit à petit : plus personne ne viendrait. Il marcha avec difficulté jusqu’à la porte, s’appuyant à chaque pas contre sa canne. Arrivé à hauteur, il retourna l’écriteau pour laisser afficher « closed ». Il jeta un bref coup d’œil dehors : il avait dû de nouveau neiger, car le sol semblait plus blanc encore que lorsqu’il était parti déjeuner. Il retourna à son comptoir et se mit à réparer une petite boîte à musique que lui avait apportée, plus tôt dans la journée, un habitant de la ville. Le mécanisme semblait brisé, mais Edward Gold pouvait réparer ça, il en avait le pouvoir.

Soudain, la clochette annonciatrice de l’arrivée d’un visiteur tinta. Ce ne pouvait pas être Eléazar, il passait toujours par l’arrière-boutique s’il avait à lui parler. Il ne prit pas la peine de se retourner lorsqu’il lança d’un air consterné. « N’avez-vous pas lu le… » Commença-t-il, incapable de continuer. La voix qui venait de s’élever dans les airs, il aurait pu la reconnaitre entre mille. Fluette, douce, pas tellement sûre d’elle. C’était la voix d’un fantôme, d’un être que le simple souvenir était devenu une torture pour l’antiquaire. Il n’en croyait pas ses oreilles et hésita à se retourner de peur que le songe ne s’envole. « Excusez-moi... Je cherche quelqu’un... un certain Mr Gold... » Pourtant, la curiosité était trop intense, la voix trop réelle. Lorsque ses yeux se posèrent finalement sur son fantôme, Gold dû s’appuyer sur la canne tant ses jambes tremblaient. Là, devant lui, hésitante, se trouvait Belle, la jeune qu’il avait aimé, la seule, bien des années auparavant. Comment était-ce possible ? Que faisait-elle là ?! Pourquoi ? Comment une telle chose était-elle arrivée sans même qu’il ne soit au courant ? Car s’il y a bien une personne qui était coupable de la malédiction, c’était bien lui. S’il y avait bien une personne dont les souvenirs étaient – secrètement – restés intacts, c’était bien lui ! Belle, sa douce Belle obtenue frauduleusement par le biais d’un contrat, cette jolie jeune femme, fraiche comme le jour, amusante, respectueuse, compréhensive… Belle, sa douce Belle lui avait prise ! « Belle… » Parvint-il seulement à murmurer, dans un souffle quasiment inaudible. « C… comment as-tu ?... » La malédiction avait-elle un effet sur les morts ? Car si Belle avait été amenée à Storybrooke, c’était bien à l’état de cadavre. Régina avait jubilé de son suicide. Régina… La colère s’empara de lui. Etait-elle à l’origine de tout ça ?!

Il avança avec plus d’entrain vers la jeune femme et posa une main sur son épaule. « Comment es-tu arrivée là ? » Demanda-t-il, incrédule. S’il était sûr d’une chose, c’était bien que l’arrivée imprévue de Belle, vingt-huit ans après que la malédiction ait été lancée, n’avait rien de magique. Il prit alors conscience du froid duquel elle venait. Sous son manteau, on devinait une robe fine d’hôpital. Ses jambes étaient nues et ses pieds totalement trempés, ses pauvres chaussons n’ayant rien arrêté de la neige. Belle était dans un hôpital ? Depuis tout ce temps ? Vivante ? Il voulait hurlait sa rage et sa colère. Qu’avait-elle osé lui faire ?! « Viens, raconte-moi tout. » Dit-il doucement, la voix tremblante, émue, l’entrainant vers l’arrière-boutique avec le plus de légèreté possible. Elle ne l’avait pas reconnu, ainsi, au même titre que les autres, elle n’avait aucun souvenir de sa vie passée. Il ne devait pas l’effrayer. Mais lui… Lui l’était au plus haut point.

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MessageSujet: Re: "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]   "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] EmptyJeu 27 Déc - 19:34

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A peine se trouva-t-elle face au maître des lieux qu’elle sentit tout son beau courage flancher. Qui pouvait lui dire que cet homme avait réellement le pouvoir de l’aider? Et surtout, pourquoi le ferait-il? A ce qu’elle sache, elle n’était rien pour lui, ni pour personne d’autre d’ailleurs. Durant toutes ces années, nul ne s’était réellement soucié d’elle. Elle avait la désagréable sensation de s’être laissée portée par les événements, sans avoir eu son mot à dire, ou même le droit de poser la moindre question. Et les questions, désormais, affluaient dans son esprit, si rapidement qu’elle avait du mal à les canaliser. Oui elle avait peur, peur que Jefferson l’ait trompée, ou se soit trompé. Et s’il décidait de ne pas l’aider, ou pire, d’appeler les autorités pour qu’on vienne la chercher? A présent qu’elle était dehors, elle craignait plus que tout d’avoir à retourner dans cette étroite cellule qui avait été son seul univers durant tant de temps. Malheureusement, qui qu’il puisse être et quelles que soient ses intentions, il fallait bien qu’elle admette qu’elle n’avait d’autre choix que se fier à lui. Peu d’options lui étaient offertes : elle pouvait tenter de convaincre Mr Gold de l’aider, ou bien retourner dehors, dans le froid et sans nulle-part où aller. Elle regretta de ne pas avoir eu la présence d’esprit de demander à l’homme qui l’avait libérée où il vivait. Mais il était trop tard. A ce moment précis, il n’y avait que le propriétaire de la boutique qui puisse lui apporter son aide. Tout dépendait de lui.

Elle avait tenté de se préparer aux pires éventualités. S’il refusait, il lui faudrait prendre sur elle et tenter de plaider sa cause, par tous les moyens. Malheureusement, elle n’avait rien à lui offrir en échange. Même les vêtements qu’elle portait ne lui appartenaient pas vraiment. Oui, elle s’était attendue à beaucoup de choses, sauf à ce qui se produisit. A partir du moment où il posa les yeux sur elle, son regard la frappa. Il semblait étrangement ému en la voyant, un sentiment qu’elle ne parvenait à comprendre. Elle avait beau fouiller dans sa mémoire, elle était à présent persuadée qu’elle ne le connaissait pas. Mais cela ne voulait pas dire que lui ne la connaissait pas. La manière dont il la regardait lui procura un sentiment étrange. C’était comme si, soudainement, elle était devenue quelque chose de précieux. Jamais personne ne l’avait considéré de cette manière, et cela augmenta encore son trouble. Si elle avait eu un doute sur le fait qu’il puisse la connaître, ce doute fut effacé lorsqu’il prononça son nom. Ou du moins, un nom qu’il lui attribuait. D’aussi loin qu’elle se souvienne, on l’avait toujours appelée Isabella, et s’entendre appeler autrement était pour le moins étrange. Trop perturbée, elle n’osa lui répondre immédiatement. Pourtant, lorsqu’elle sentit le contact de sa main presser son épaule, elle éprouva un sentiment de sécurité pour la première fois depuis bien longtemps et parvint à lui répondre. « J’ai marché depuis l’hôpital. » Il n’était pas le seul à se poser des questions. Elle en avait également, qui étaient de plus en plus nombreuses. « Je suis désolée mais... est-ce qu’on se connaît ? Vous m’avez appelée Belle... Est-ce que c’est mon nom? Un surnom? »

Elle le suivit jusque dans l’arrière boutique, soulagée par son attitude rassurante. Elle se rendit compte à quel point elle avait eu froid, à quel point sa marche depuis les lieux de sa captivité l’avait épuisée. Il demandait à ce qu’elle lui raconte ce qu’il s’était passé. Elle avait du mal à savoir par où commencer, d’autant plus que l’intérêt qu’il prenait à son histoire était inattendu. « Je ne sais pas très bien comment vous raconter tout ça en fait. Jusqu’à ce soir, je vivais à l’hôpital, dans une sorte de... cellule, en psychiatrie. » Elle s’arrêta, reconsidérant soudainement tout ce qui avait rendu cette soirée extrêmement étrange. Jusqu’à aujourd’hui, son quotidien avait toujours été le même, inlassablement. Puis, soudainement, tout avait changé et les événements s’étaient enchaînés à une vitesse incroyable. « Ce soir un homme est entré dans ma cellule et m’a aidé à sortir. J’ignore pourquoi exactement. Il m’a dit de vous trouver et de vous dire que quelqu’un... Régina... m’avait enfermée. » Elle avait conscience que tout ceci était absurde, du moins, pour elle. En y repensant, elle avait presque le sentiment qu’il devait y avoir erreur sur la personne. Et pourtant, elle était là, face à lui qui semblait la reconnaître. « Il m’a aussi dit que vous pourriez m’aider, et me protéger. » Elle le regarda avec attention. Il s’était montré bienveillant jusqu’ici, mais jusqu’où avait-il l’intention d’aller? Après tout, elle était en fuite et il était possible qu’on la recherche. « Je ne veux pas vous causer d’ennui, mais je n’ai pas d’autre endroit où aller. » Elle ne se souvenait de rien, absolument rien. Elle avait espéré retrouver des souvenirs de personnes qu’elle avait connues, qui seraient éventuellement disposées à l’aider, mais rien, pas une image. Il était terrible de constater que son unique chance de survie reposait sur le bon vouloir d’un seul homme.
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MessageSujet: Re: "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]   "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] EmptySam 29 Déc - 17:59

L’incompréhension était totale. La surprise, impossible à décrire avec de simples mots. Depuis sa longue existence, Gold, ou plutôt Rumpelstiltskin, en avait vu des choses étranges, merveilleuses, effrayantes, incompréhensibles. Mais de toutes ces choses, celle qui se déroulait à présent sous ses yeux était sans doute celle qui arrivait en haut de la liste, regroupant toutes ces caractéristiques incompatibles. Il eut envie d’hurler, de pleurer, de rire, de sauter de joie, de frapper de colère : un vrai bordel dans sa tête en somme.

La présence de Belle n’avait aucune explication logique, pas encore tout du moins. Il avait tellement peur qu’elle ne fût qu’un rêve, qu’une illusion cruelle, qu’un songe qu’il allait perdre au moment d’ouvrir les yeux, qu’il n’osa pas s’approcher d’elle tout de suite. Il balbutia son prénom, n’en croyant toujours pas ses yeux. Son regard était fuyant et en même temps interloqué. Mais la jeune fille semblait perdue, au plus haut point, et sa détresse lui fit perdre son self-control. Il se précipita vers elle, s’appuyant sur sa canne à chaque pas, sa jambe restant douloureuse, comme aux temps anciens. Arrivé à sa hauteur, il posa avec toute la délicatesse dont il était pourvu, sa main sur l’épaule humide de la jeune femme. Il lui demanda – savourant ce contact qui ne faisait que rendre réelle la situation – comment elle était arrivée ici. Son accoutrement était des plus étranges : tout laissait penser qu’elle avait séjourné dans un hôpital. « J’ai marché depuis l’hôpital. » Dit-elle, confirmant ses soupçons. L’hôpital ? Mais pourquoi ?! Il avait tant de questions à lui poser. Pourquoi avait-elle été là-bas, comment ? Par quel moyen avait-elle échappé à ce suicide désespéré ? Régina s’était-elle trompée ? Ou pire : avait-elle su depuis le début, mentant à Rumpelstiltskin ?

« Je suis désolée mais... est-ce qu’on se connaît ? Vous m’avez appelée Belle... Est-ce que c’est mon nom? Un surnom? » Il ne su quoi lui répondre. Evidemment, si elle n’avait aucun souvenir de qui elle était avant, alors elle portait un autre nom à Storybrooke comme tous les habitants. Mais lequel ? Il préféra ne pas répondre pour le moment et l’invita plutôt à partir du milieu de la boutique, pour parler, s’expliquer, se réchauffer. « Je ne sais pas très bien comment vous raconter tout ça en fait. Jusqu’à ce soir, je vivais à l’hôpital, dans une sorte de... cellule, en psychiatrie. » En psychiatrie ? Il n’y avait plus de toute à avoir. Régina savait, elle savait tout depuis le début, elle était l’auteur de cet acte cruel et horrible. Il était possible que Belle ait été sa captive depuis le début, depuis ce jour où Rumpelstiltskin l’avait chassé de chez lui, effrayé par les sentiments qu’il avait à son égard.

Belle lui expliqua que ce soir-là, un homme était venu dans sa cellule et l’avait aidé à sortir. Elle lui confia ne pas avoir d’idée sur le pourquoi mais une chose était certaine : il lui avait dit que Régina l’avait enfermée et que Gold était celui qui la protégerait. La colère le submergea, transformant ses traits, crispant sa mâchoire. Il serra les dents. Régina avait tout manigancé depuis le début, pour se venger ou plutôt, en prévoyance. Oui c’était ça, obligatoirement. Après tout, n’avait-il pas été son professeur durant de longues années ? Elle savait agir avec lui : Belle était une monnaie d’échange parfaite pour lui, et ce soir, grâce à un inconnu que Gold allait s’empressé de rechercher, le plan machiavélique de la méchante reine avait échoué.

La jeune femme, dont les joues avaient repris des couleurs, signe de bonne santé, s’excusa du dérangement mais lui expliqua qu’elle n’avait pas d’autre endroit où aller, aucun. Ainsi, même Maurice ne savait pas. Gold était son seul espoir. Il l’entraîna vers un petit canapé, dans la pièce qui lui servait de salle de repos lorsque la boutique était ouverte. Il l’a fit délicatement s’asseoir et lui saisi la main des siennes. « Ne t’inquiètes pas pour ça, tu peux rester ici aussi longtemps que tu le veux. » Dit-il sur un ton doux et calme, contrastant drôlement avec son air furibond de quelques secondes plus tôt. « Régina dis-tu ? Qui était-ce, l’homme, qui était-il ? Il ne t’a pas donné son nom, son adresse, rien ? » Demanda-t-il, un peu précipitamment. Il sourit et fut pris d’un rire léger. « Excuse moi, c’est que… Ça fait bien longtemps… » L’émotion le submergeait, c’était indéniable. On pouvait apercevoir la tendresse sur son visage, chose que sans doute personne d’autre qu’elle n’avait pu voir, à part Bae, il y a fort longtemps. « Tu… Tu n’as aucun souvenir de rien, c’est bien ça ? » Demanda-t-il, hésitant. Il ne voulait rien trahir, rien brusquer, il ne voulait pas qu’elle soit effrayée par un flot d’infirmations qu’elle ne pouvait comprendre. « Oui, nous nous connaissons. C’était il y a longtemps… Nous étions… Très proches disons. Mais, il y a eu un accident… » Il avait peur de se tromper de terme. Comment était justifié le fait qu’elle soit restée si longtemps en HP ? « Sais-tu… Pourquoi tu étais enfermée là-bas ? Tu avais des visites ? » C’était le moment de tout savoir.

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MessageSujet: Re: "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]   "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] EmptyLun 31 Déc - 10:26

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Plus les choses avançaient, et moins elle parvenait à comprendre la situation. Depuis le moment où elle était sortie de sa cellule, tout n’avait été qu’un interminable tourbillon. Elle s’était laissée emportée, sans avoir eu le temps de se poser la moindre question. A présent qu’elle se trouvait dans cette boutique, à l’intérieur et qu’elle avait enfin trouvé l’homme qu’elle cherchait, la pression retombait quelque peu, mais les questions augmentaient et se bousculaient dans son esprit. Durant tout le temps qu’elle avait pu passer à l’hôpital, elle avait sincèrement cru que nul ne se souciait d’elle, qu’elle n’avait personne à l’extérieur, ni ami, ni famille qui pense à elle. Après tout, si cela avait été le cas, quelqu’un serait venu lui rendre visite, n’est-ce pas? On ne l’aurait pas laissée ainsi seule, livrée à elle-même. Jamais elle n’avait imaginé la possibilité qu’elle ait pu être enfermée à l’insu de ceux qu’elle avait pu connaître. Il fallait croire que c’était le cas, n’est-ce pas, sinon Mr Gold l’aurait su. Décidément, elle n’y comprenait absolument rien et se sentait d’autant plus perdue. Le regard de cet homme la perturbait, tout en lui apportant un réconfort dont elle n’avait pas été habituée. Jamais personne n’avait fait preuve de tendresse, ou même de sollicitude à son égard, du moins, pas dans son souvenir. Sentir ce simple contact sur son épaule, ce regard sur elle lui procura une sensation de chaleur réellement agréable, une sensation cependant amoindrie lorsqu’elle perçut l’expression de colère qui imprégnait son visage, une colère qui était apparue au moment même où elle avait mentionné le nom de Regina. La connaissait-il? Que se cachait-il derrière tout cela? Elle aurait aimé le questionner, mais elle se sentait réellement lasse.

Comme s’il avait pu lire dans ses pensées, ou même voir ce qui devait être évident, il la conduisit dans l’arrière boutique et la fit asseoir sur un canapé. Elle retira ses chaussons, préférant poser ses pieds sur le sol sec. Elle n’était pas idiote, elle avait bien remarqué qu’il n’avait pas répondu à sa première question, sur son prénom. La vérité était que son identité tout entière n’était qu’un vaste point d’interrogation. En lui, elle ne voyait plus seulement l’homme susceptible de l’aider, mais celui qui pouvait lui donner des indices sur qui elle était. Sans qu’elle parvienne à savoir pourquoi exactement, au lieu de l’embarrasser, ses attentions avaient quelque chose de réconfortant, et de rassurant. Il lui prit les mains et lui parla avec douceur, lui confirmant qu’elle pouvait rester, aussi longtemps qu’elle le voudrait. Pour la première fois, elle sentit un énorme poids quitter ses épaules et le manifesta par un léger sourire. « Je ne sais pas comment vous remercier. J’espère seulement que vous n’aurez pas de problème à cause de moi. » Elle le craignait, mais elle savait aussi qu’il y avait de fortes chances pour que cela arrive. Bien sûr, elle était loin de se douter de l’influence qu’il pouvait avoir en ville.

Puis, ce fut à son tour de lui poser des questions, sur l’homme qui l’avait secouru. Elle s’y était attendue et il s’agissait au moins d’une information qu’elle possédait. « Il m’a donné son nom seulement. Il m’a dit s’appeler Jefferson. J’ignore comment il a su que je me trouvais là. » Oui, comment l’avait-il su? Jusqu’à aujourd’hui, elle ignorait que qui que ce soit puisse avoir conscience de son existence. Les mots qu’elle lui répétait ne signifiaient pas grand chose pour elle, mais semblaient avoir une réellement importance pour lui. « Vous le connaissez? » Il semblait en savoir bien plus long qu’elle sur sa propre vie, ce qui était un sentiment plutôt étrange en vérité. Elle voyait l’émotion qui se peignait sur son visage et elle regrettait infiniment de ne pouvoir la partager.

Il avait dû comprendre qu’elle ne se rappelait de rien. En réalité, elle était différente de tous les habitants de Storybrooke : à eux, on avait offert une existence, même si elle n’était pas la leur. Isabella ignorait que si elle ne se souvenait pas de sa vie ici, c’est tout simplement parce qu’on la lui avait pas accordée. Dans ce monde, elle n’existait pas vraiment. « Non, je ne me souviens de rien avant l’hôpital. Mais j’ai bien dû avoir une vie avant, non? Des amis, peut-être même une famille... » Le simple fait qu’il la connaissait était la preuve que son existence ne s’était pas limitée aux murs de l’hôpital, et cette constatation était réellement rassurante. Puis, il lui précisa leur relation, de manière assez floue, ce qui l’intrigua. « Un accident? Que s’est-il passé? » La triste vérité était qu’il aurait pu lui raconter n’importe quoi, elle aurait bien été forcée de le croire. Sa mémoire n’était qu’un vide béant qui ne demandait qu’à être rempli par la moindre petite information.
Il lui posa ensuite une question à laquelle, malheureusement, elle n’avait pas de véritable réponse à apporter. Evoquer sa vie là-bas était loin d’être évident. « Non, je ne sais pas. Ils disaient que j’étais... malade, mais je n’ai jamais su comment j’étais arrivée là. » Elle ne se souvenait que trop bien de sa solitude, de sa détresse. Combien de temps était-elle restée là-bas? Elle l’ignorait, beaucoup trop longtemps sans doute. Ce que lui demanda ensuite Mr Gold lui fit monter les larmes aux yeux. « Je n’ai jamais eu de visite. Sauf... une femme brune, plutôt élégante. Elle ne venait pas souvent, mais à chaque fois, elle me regardait, et elle souriait. » Elle frissonna en se remémorant ce sourire, un sourire affiché comme si cette femme avait été heureuse de la voir dans cette situation. « C’est elle Régina? »
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MessageSujet: Re: "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]   "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] EmptySam 5 Jan - 21:58

Les mains de la jeune femme étaient à présent en train de se réchauffer. Nichées au creux des siennes, elles perdaient peu à peu de ce froid glacial qui les avait agressées. La timidité et la retenue dont elle avait fait preuve jusqu’alors se dissipaient à mesure qu’elle avançait dans son récit. Elle lui fit comprendre qu’elle ne désirait en aucun cas être un poids pour lui, s’imposer dans sa vie. Comment pouvait-il lui en vouloir de penser ainsi ? Belle avait toujours été une bonne personne, très polie, il n’était pas étonnant qu’elle ait apporté ces caractéristiques ici, à Storybrooke. Il lui affirma avec tendresse que sa présence n’était pas un problème et qu’il partagerait son toit aussi longtemps qu’elle le désirait.

Que pouvait-il espérer de plus ? La femme dont il était amoureux depuis tout ce temps – l’admettre avait été une bien longue épreuve - venait de le retrouver lui alors même que c’est lui qui l’avait perdue elle. La situation le déstabilisait drôlement. L’homme habituellement si sûr de lui, possédant d’ordinaire au moins une longueur d’avance sur tout et tout le monde, voilà qu’il était à présent désarçonné, dépassé par une situation des plus inattendues.

Qui donc lui avait ramené celle qui comptait tant à ses yeux ? « Il m’a donné son nom seulement. Il m’a dit s’appeler Jefferson. J’ignore comment il a su que je me trouvais là. Vous le connaissez ? » L’interrogea-t-elle. Jefferson… Le Chapelier, qui avait longtemps été l’un de ses alliées du temps des contes, n’avait jamais prit contact avec lui à Storybrooke. Comment avait-il su où la trouver ? Pire encire, comment avait-il su où la conduire ? Comment savait-il qu’elle ne risquait rien auprès de lui ? Habituellement, lieu sûr ne rimait pas avec Mr Gold. « Je… » Réussit-il à balbutier. « C’est une vieille connaissance en effet. » Dit-il sur un ton posé. Il devait absolument voir Jefferson, ce personnage semblait en savoir beaucoup plus que n’importe qui d’autre à Storybrooke. Faisait-il partie des rares « privilégiés » à se rappeler ? Reportant son attention sur Belle il lui demanda de tout lui raconter. L’hôpital : depuis quand était-elle là-bas, pourquoi ? Recevait-elle des visites ? Peut-être que

Maurice avait quelque chose à voir là dedans … « Non, je ne me souviens de rien avant l’hôpital. Mais j’ai bien dû avoir une vie avant, non? Des amis, peut-être même une famille... » Une famille... Maurice était donc totalement externe à tout ça. Comment lui expliquer qu’elle avait un père qui ne se souvenait pas d’elle ? Le mieux était de ne rien lui dévoiler. Ainsi donc les seuls souvenirs qu’elle possédait étaient cette chambre d’hôpital et le vide total. Il devait trouver un moyen de faire concorder le fait qu’ils se connaissent et celui qu’elle ne se souvienne de rien du tout. Il mentionna alors un accident. Elle le questionna rapidement, mais déjà elle partait sur le sujet des visites, et ce qu’il entendit faillit le rendre fou. « Je n’ai jamais eu de visite. Sauf... une femme brune, plutôt élégante. Elle ne venait pas souvent, mais à chaque fois, elle me regardait, et elle souriait. C’est elle Régina? » Il du faire preuve de beaucoup de retenu pour ne pas broyer la main de Belle sous la nouvelle. Régina lui rendait visite, Régina souriait en la voyant là, seule, dans une chambre, sans comprendre, sans souvenir. Régina jubilait de sa captivité. Il aurait pu sortir sous la neige immédiatement, marcher d’un pas décidé jusqu’à la demeure de madame le maire et lui arracher le cœur avant de le broyer d’une seule main, comme il le lui avait appris bien des années auparavant. Mais il ne pouvait pas faire une chose pareille, pas maintenant, pas si brutalement. Il avait besoin de quelque chose de plus long et plus douloureux pour étancher sa soif de vengeance. Déjà des idées lui venaient à l’esprit, Rumpelstiltskin frappait à la porte de ses pensées. « Oui. » Dit-il amèrement, les yeux clos. « Oui, c’est elle Régina. » Il avait presque craché son prénom en ouvrant les yeux. Mais il devait mettre sa rancœur de côté. Belle ici présente avait des questions, des tonnes de questions, et il se devait d’y répondre, le plus possible.

Premièrement, le pourquoi de son internement. « Je ne vais pas pouvoir te dire pourquoi tu t’es retrouvée internée dans cet enfer car je l’ignore, mais je peux te dire ce qui s’est passé avant ta… Disparition. » Le mensonge n’allait pas en être un en totalité, mais il ne pouvait décemment pas lui dire qui ils étaient réellement, et dans quelles circonstances exactes elle l’avait quitté avant de disparaitre pour des décennies. « Je t’ai expliqué que nous avions été proches autrefois... En réalité, je suis la cause de ton départ. » Il s’empressa d’ajouter « De ton départ, pas de ton internement, je n’aurais jamais laissé faire une chose pareille ! » Il ne savait pas exactement comme lui annoncer les choses, il réfléchissait à mille à l’heure. Il lâcha ses mains et s’appuya, toujours assis, sur sa canne de sa main gauche, tandis que la droite se posa sur son genou. « Nous avons eu une petite dispute concernant nos… Sentiments. Notre différence m’a toujours dérangée alors que toi jamais. Après cette dispute tu es partie en prenant ta voiture et… Nous l’avons retrouvé des jours plus tard, mais sans toi. » Loin de la vérité et pourtant plus proche que jamais. Il se devait d’adapter son récit à l’époque à laquelle ils vivaient. Ainsi allait-elle comprendre qu’ils avaient eu une liaison amoureuse… Comment allait-elle prendre la nouvelle ? « Nous t’avons cherché partout, et puis il y a eu l’annonce officielle de ton décès, l’annonce faire par notre maire… Régina Miles. Elle a fait ça pour m’atteindre c’est une évidence ! » Il prit une profonde inspiration et posa ses yeux inquiets sur elle. « Les nouvelles vont être difficiles à encaisser pour toi, surtout qu’à l’époque, tu vivais en retrait de tout, personne ne pourra t’aider à reconstruire ton passé et … » Il soupira encore. « Ma Belle, je suis là pour répondre à toute tes questions. » Il lui saisi de nouveau les mains, chaleureusement, plus heureux et mélancolique que jamais.

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MessageSujet: Re: "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]   "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] EmptyLun 7 Jan - 18:23

"Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] Tumblr_mecerqVkBx1rlqrhxo2_r2_500

Isabella éprouvait une sensation plutôt étrange, ici, dans ce lieu qui lui était totalement inconnu, assise à côté de cet homme qu’elle avait l’impression de ne jamais avoir vu de sa vie, mais qui lui affirmait le contraire. Le contact de ses mains enveloppant les siennes lui procura une douce chaleur qui la soulageait du froid dans lequel elle s’était trouvée quelques minutes auparavant. Ses vêtements étaient toujours humides, mais elle se sentait déjà bien mieux, peut-être aussi parce qu’elle se sentait en sécurité. Sans qu’elle parvienne vraiment à s’expliquer pourquoi, sa présence l’apaisait, et la rassurait. Elle en avait presque oublié les dangers qui rôdaient pour elle dehors et la possibilité d’avoir été suivie, puis rattrapée. Pour quelqu’un qui n’avait connu qu’une cellule sinistre, sans jamais avoir la possibilité de voir les rayons sur soleil, l’intérieur de cette boutique devenait un lieu chaleureux qu’elle aurait voulu ne jamais quitter. Elle était perdue et déboussolée, mais néanmoins reconnaissante. C’était la première fois qu’on lui témoignait autant de gentillesse, du moins dans son souvenir. La manière dont il la regardait la réconfortait tout en la perturbant, sans doute parce qu’elle était bien incapable de le lui rendre. Pour lui, elle était un être qu’il connaissait et qui lui était visiblement cher, mais pour elle, il était un inconnu et elle s’en voulut presque de ne pas pouvoir être sur la même longueur d’onde.

Elle répondit à toutes ses questions, lui fournissant d’abord le nom de Jefferson. Il sembla surpris, et elle comprit qu’il n’avait sans doute pas davantage d’explications à lui offrir sur le sujet, mais il le connaissait visiblement. « C’est étrange, il avait l’air de savoir que je ne me souvenais de rien. Il m’a parlé de vous comme si vous étiez un inconnu... » Elle se souvenait encore des mots qu’il avait employés, trouver quelqu’un qui s’appelait Mr Gold. Il n’aurait pas parlé ainsi s’il avait cru qu’elle se souvenait de lui. Lui aussi la connaissait-il auparavant? Impossible d’en être certaine... Tout se mélangeait dans sa tête et les choses perdaient leur sens. Elle ne comprenait rien à toute cette histoire et se sentait encore plus perdue. Lorsqu’elle lui parla de cette femme brune, elle sentit qu’il se faisait plus tendu. Il confirma ce qu’elle soupçonnait déjà : c’était elle Régina, la responsable de sa captivité. Toute cette angoisse, cette peur, cet isolement, tout cela, elle le lui devait. Ses yeux s’écarquillèrent face à l’incompréhension qu’elle éprouvait. « Mais pourquoi? Pourquoi m’aurait-elle enfermée? Je ne me souviens pas d’elle, ni de lui avoir fait quoique ce soit... » Elle était désemparée, car elle venait de soulever l’une de ses pires craintes : avoir fait quelque chose qui aurait pu justifier son internement, quelque chose de grave, quelque chose qu’il valait peut-être mieux qu’elle ignore. Elle se sentait suffisamment forte pour supporter beaucoup de choses, mais ça, elle n’en était pas certaine.

Elle aurait aimé qu’il en sache davantage sur les raisons de son enfermement, mais elle se contenta des explications qu’il lui fournit et qui l’éclairèrent davantage. Tout cela la rassurait, lui prouvant que oui, elle avait eu une existence avant, une existence bien réelle. Et surtout, elle désirait en savoir plus sur ce qui la liait à cet homme. Elle ne s’était pas attendue à ce qu’il lui dit, et n’était pas certaine de ce qu’elle était supposée comprendre. « Nos sentiments... vous voulez dire... » Elle était amnésique, mais pas idiote. Elle avait parfaitement compris, mais attendait sa confirmation. Elle aurait dû être surprise, et pourtant, sans savoir pourquoi, elle ne l’était pas vraiment. Il était clair que c’était perturbant, principalement parce qu’elle ne se souvenait pas de lui, mais la manière dont il la regardait l’avait d’une certaine manière préparée à une telle révélation. Néanmoins, elle ressentait d’autant plus le décalage qu’il y avait entre eux et le regrettait. « C’est étrange... j’aimerais pouvoir me souvenir de vous... J’imagine que c’est pour ça que j’ai envie de vous faire confiance. » Elle-même en avait été un peu surprise, elle qui avait passé les dernières années à se méfier de tous ceux qu’elle côtoyait. Mais lui, elle voulait croire ce qu’il avait à lui dire, peut-être parce que, quelque part, elle savait inconsciemment ce qu’il avait été pour elle, ou peut-être parce qu’il était la première personne à lui tendre la main de cette manière.

Elle ne cherchait pas à cacher qu’elle était un peu perdue, mais à présent, elle voulait en savoir davantage. Davantage au sujet de leur relation, de ce qu’ils avaient vécu, de ce qui les séparait. « Notre différence? Que veux-tu... que voulez-vous dire par là? » Elle ne savait plus vraiment comment elle devait se comporter avec lui, si elle devait le tutoyer ou non, à quel point elle devait se montrer familière. A ses yeux, il était un homme qu’elle venait à peine de rencontrer. Elle ne connaissait pas ses habitudes, ou ce qu’il était, ou même son prénom. La suite fut bien plus perturbante. Elle avait disparu, apparemment soudainement. Et il l’avait cru morte, comme tout le monde devait l’avoir aussi cru en ville. Il lui expliqua que Régina avait voulu l’atteindre en l’enfermant, elle. Lorsqu’elle entendit ses paroles, elle manqua de fondre en larmes. Alors c’était pour ça qu’elle avait vécu ce cauchemar? Pour une vengeance? « Pourquoi voulait-elle vous atteindre à ce point? Comment a-t-elle pu faire une chose pareille? » Malgré le regard de Mr Gold, malgré ses mains qui enserraient les siennes avec douceur, il lui fut difficile de se calmer. « C’était il y a combien de temps? Des semaines? Des mois? » Là-bas, elle avait perdu toute notion des jours et des heures. Elle n’osa pas parler en terme d’années, de peur d’entendre la réponse qu’il allait lui donner.
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MessageSujet: Re: "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]   "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] EmptyJeu 17 Jan - 10:35

La pauvre jeune fille était totalement déstabilisée, perdue. Quant à lui… Il ne savait pas exactement sur quel pied danser. Il aurait aimé être franc, totalement, complètement, mais ne le pouvait pas. Comment expliquer à une jeune qui a tout oublié qu’elle était autrefois une princesse, enlevée pour le bien de sa famille par un magicien terrible pour qui elle avait vu naître des sentiments amoureux ? Comment lui expliquer que ces sentiments terrifiant avaient forcé le mage à la chasser de son château et qu’après ça, tout avait basculé pour elle ? Comme lui expliquer que tous les habitants de leur ancien monde avaient été touchés par une malédiction terrible, les envoyant dans cette petite ville nommée Storybrooke où tout un chacun n’avait plus aucun souvenir de sa vie passée ?

Elle s’interrogea sur le fait que Jefferson se soit adressé à elle à la manière dont on donne des indications à quelqu’un qui ne sait rien, qui est dans l’ignorance : à une inconnue en somme. Une inconnue qu’elle n’était pas, puisque Jefferson était venu la trouver, il l’avait guidée comme s’il savait qui elle était – ce qui était officieusement le cas. Comment l’aider à tout assimiler sans pour autant trop lui en dire ? Notre ancien mage qui avait l’habitude d’avoir réponse à tout était bien ennuyé, face à un obstacle qu’il pensait insurmontable.

Il lui expliqua brièvement comment sa disparition s’était opérée, comment elle avait sans aucun doute atterri dans sa prison, qui était vraisemblablement responsable de cet enfermement forcé : Régina. « Mais pourquoi? Pourquoi m’aurait-elle enfermée? Je ne me souviens pas d’elle, ni de lui avoir fait quoique ce soit... » Quelle tristesse, quelle alerte et quelle incompréhension trahissait la voix de la jeune femme. Gold en avait le cœur brisé, car s’il y avait un responsable direct à cet acte de barbarie qu’avait commis le maire de la ville, c’était bien lui. Belle n’avait rien à voir là-dedans, elle c’était simplement retrouvée dans la vie de Gold, de Rumpelstiltskin, au mauvais moment. Isabella avait besoin de comprendre pourquoi elle avait été privée de liberté pendant si longtemps – vingt-huit ans en réalité ! – c’est pourquoi l’homme aux cheveux légèrement grisonnant commença les confessions… Quelques peu différentes des faits réels.

L’élément déclencheur était en réalité une histoire de sentiments… De sentiments amoureux. « Nos sentiments... vous voulez dire... » Belle était une jeune femme intelligente, ça allait l’aider. Il lui lança un regard complice et acquiesça d’un mouvement de la tête. Oui, c’était une histoire d’amour, les choses étaient claires à présent. Lorsqu’il lui parla de leur dispute concernant leur différence, elle s’interrogea et ses mots furent plus rapides que ses pensées : le tutoiement pris maladroitement la place dans la conversation, chose qu’elle prit certainement pour une faute car elle se reprit aussitôt. Il serra un peu plus sa prise sur ses mains frêles et lui sourit en lui disant « Tu peux me tutoyer, ça ne me pose aucun problème… Au contraire. » Ajouta-t-il, dans un murmure presqu’inaudible. Vint ensuite le moment de lui révéler, avec haine, que Régina avait sans aucun doute fait ça pour lui nuire à lui et en aucun cas à elle. La nouvelle sembla la bouleverser, et les larmes qui commencèrent à emplir ses yeux lui brisèrent le cœur. « Pourquoi voulait-elle vous atteindre à ce point? Comment a-t-elle pu faire une chose pareille? C’était il y a combien de temps? Des semaines? Des mois? » L’incompréhension et la colère étaient perceptibles dans sa voix. Il aurait voulu la calmer, la réconforter, mais c’était au-dessus de ses forces : après tout, il méritait tout ça, subir la souffrance de la femme qu’il avait chassé par la peur de ses propres sentiments. Soudain, le contact de ses mains devint semblable à une brûlure, une brûlure amère et perçante comme l’idée qu’il s’était fait du feu de l’enfer. « Le maire est quelqu’un de mauvais, tu te rendras d’ailleurs bien vite compte que les habitants ne la porte pas dans leur cœur, et elle peut être capable du pire pour garder sa place de reine. » Dit-il, appuyant sur le dernier mot, espérant semer dans l’esprit de la jeune fille la petite graine de la vérité, celle qui pousserait lentement et lui rendrait ses souvenirs, naturellement, petit à petit – c’est en tout cas ce qu’il espérait faire. « Il faut que tu saches que je suis le propriétaire de la ville, et que par conséquent, tous les pouvoirs sont en quelques sorte miens. » Reine, pouvoir, propriétaire, tant d’allusion à leur vie oubliée. « Je suis une terrible menace pour elle, et m’arracher ce à quoi je tiens le plus, c’était une manière pour elle de m’affaiblir. » Il força leur regard à se rencontrer et lui dit, le plus sincèrement du monde. « Je suis tellement désolé de ce qui s’est passé. Je te jure que si j’avais su ou me serais douté de ses plans, je serais venu te chercher ! » Sa voix était presque brisée, perçante. Venait maintenant le problème du temps, très atypique. Vingt-huit ans, c’était tout simplement impossible de le croire. Il devait rester cohérent, en vingt-huit ans, un corps change, ce qui n’était pas le cas de Belle et l’avait nécessairement remarqué. Il allait donc, une fois de plus, cacher la vérité, la masquer tout du moins. « Un an et demi. » Assez long pour laisser penser à une mort, assez cours pour paraitre plausible. « Te revoir après tout ce temps est très… Déstabilisant. Je me suis fait depuis longtemps à ton non-retour. » Dit-il, le regard fuyant. Il décida de se dégourdir un peu les jambes et c’est d’une main tremblante qu’il s’appuya sur sa canne pour se tenir debout.

« Me pardonneras-tu un jour ? Je conçois que tout ceci soit dur à assimiler pour toi. Si tu as besoin de temps, je comprendrais que tu veuilles partir… Sinon, laisse-moi te montrer ta chambre. » Cette phrase le ramena étrangement au souvenir de leur première nuit passer dans les mêmes murs. Il lui avait donné un cachot puis, se rendant compte de sa barbarie, lui avait finalement proposé une vraie chambre, digne d’une princesse même. Il ne pourrait pas lui offrir le même luxe ici, mais toutes pièces seraient mieux qu’une cellule – appelons ça comme il faut – d’hôpital psychiatrique. « Je pense que tu as besoin de te reposer un peu avant de reprendre là où tu t’es arrêtée. » Un bon bain allait déjà lui faire un bien fou, si toutefois elle acceptait de rester près de lui. Il la regarda d’un air interrogateur. Que décidait-elle ?

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MessageSujet: Re: "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]   "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] EmptyDim 20 Jan - 10:53

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Isabella se sentait toujours aussi perdue, malgré les informations qu’elle parvenait à obtenir. Elle avait sincèrement cru que se trouver avec quelqu’un qu’elle avait connu et qui soit capable d’évoquer certains de ses souvenirs faciliterait les choses, et même peut-être pourrait l’aider à retrouver plus aisément la mémoire. Malheureusement, rien de tout ce dont parlait Mr Gold ne lui semblait familier. Elle avait au contraire l’étrange impression qu’il faisait référence à une inconnue, une jeune femme qui n’était pas elle. Elle était celle qui avait été la patiente d’un hôpital psychiatrique pendant un temps qui lui avait semblé infiniment long. C’était tout ce qu’elle connaissait, et à ses yeux, c’était tout ce qui la définissait, ça ainsi qu’un immense vide qu’elle ne parviendrait peut-être pas à combler si facilement, elle commençait désormais à en prendre conscience. Elle en souffrait, mais elle y était en quelques sortes habituée. Tout ce temps elle avait espéré en savoir plus sur elle-même et à présent que cet homme lui livrait des éléments de son passé, elle avait l’étrange sentiment de devoirs placer des morceaux de puzzle dans des emplacements qui n’étaient pas à la bonne taille. Elle avait du mal à réaliser que c’était d’elle dont il parlait. Elle qui avait vécu ici, à Storybrooke, qui avait apparemment été la victime d’un enlèvement alors qu’elle conduisait. Il ne lui venait bien sûr pas à l’esprit que si ces souvenirs ne lui semblaient pas réellement familiers, c’était sans doute parce qu’ils n’étaient pas vraiment réels. Elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas pourquoi on aurait voulu l’enfermer, et elle ne comprenait pas comment cette femme avait pu se réjouir ainsi de sa captivité. Néanmoins, elle commençait à comprendre un peu mieux ce qui la reliait à l’homme qui se trouvait face à elle. Alors que tout le reste lui semblait n’avoir aucun sens, cette partie là lui semblait à sa place. Cela collait avec sa réaction, avec la manière dont il lui parlait, la regardait, et surtout avec cet instinct qui lui avait soufflé qu’elle pouvait avoir confiance en lui. Malheureusement, il n’en était pas moins un inconnu à ses yeux, et ce malgré le fait qu’il ait confirmé ce qu’elle avait pu supposer grâce à ses sous-entendus. Ils avaient connu une relation amoureuse, visiblement forte étant donné la manière dont il agissait avec elle. Elle ne put s’empêcher d’éprouver une grande tristesse à l’idée qu’il avait des souvenirs d’eux qu’elle ne pouvait partager.

Néanmoins, sa présence la rassurait énormément, et c’était déjà beaucoup pour elle. Désormais, malgré la peur et l’incertitude, elle savait qu’elle avait quelqu’un sur qui elle pouvait compter, et cette simple pensée lui réchauffait le coeur. Certes, on aurait pu penser qu’elle donnait sa confiance bien rapidement, mais c’était plus fort qu’elle, et surtout, il était le premier à lui témoigner de l’affection depuis bien longtemps. Il la mit en garde contre Regina, lui expliquant mieux la raison pour laquelle elle avait pu s’en prendre à elle. Pour l’atteindre, lui. Ainsi, voilà ce qui expliquait tout ce pour quoi elle avait souffert : des relations de pouvoirs. Pour cette femme, elle n’avait été qu’un simple pion, et elle ignorait encore à quel point. Elle entendit sa voix se briser, lorsqu’il lui dit qu’il serait venu la chercher s’il avait su. « Je sais... » Les mots étaient sortis d’eux-même, presque inaudibles et sans qu’elle en ait eu réellement conscience tandis qu’une larme roulait sur sa joue. Oui, elle le croyait, elle croyait sincèrement qu’il ne savait rien. Comment aurait-il pu en être autrement lorsqu’elle voyait à quel point tout ceci avait l’air de le faire souffrir? C’était elle qui avait traversé toutes ces épreuves et pourtant elle se trouvait là, bien incapable de comprendre ce qu’il pouvait ressentir. Lorsqu’il lui dit qu’elle avait été enfermée un an et demi, elle pâlit encore davantage. « Tout ce temps... » Elle ne se doutait pas un instant que ce n’était pas un an et demi mais bien vingt-huit qu’elle avait passés dans cet enfer. Elle comprenait mieux à présent pourquoi il était si perturbé. Après tout ce temps il n’était guère étonnant qu’il ne se soit pas attendu à la revoir. La suite lui sembla encore plus douloureuse. Elle comprit qu’il se sentait réellement coupable de tout ce qu’il s’était passé et elle en fut réellement touchée. « Je ne vous en veux pas... je ne t’en veux pas. » Comment l’aurait-elle pu, alors qu’elle ne se souvenait même pas de ce qu’il s’était passé? « Et puis, tu oublies que je n’ai nulle-part où aller. » Elle laissa échapper un léger sourire, qui tranchait avec ses yeux encore brillants et humides.

Parmi toutes les allusions qu’il avait faites, ce fut lorsqu’il lui proposa de lui montrer sa chambre qu’elle ressentit une étrange sensation de déjà-vu, ou plutôt, de déjà entendu. « Ma chambre... C’est étrange... j’aurais juré que tu me l’avais déjà demandé... » Elle secoua la tête, réalisant à quel point c’était absurde. Non, il ne le lui avait pas demandé, elle s’en rappelait très bien à présent. « Oublie ça. Tu as raison, je dois être vraiment fatiguée. » Oui, elle l’était, et elle ne le constata que trop bien lorsqu’elle se releva et qu’elle sentit ses jambes faiblir sous son poids. Heureusement, elles demeuraient suffisamment fortes pour la porter, mais elle sentait qu’elle aurait du mal à aller très loin. Pour n’importe qui d’autre, la distance qui séparait l’hôpital de la boutique était raisonnable, mais pour quelqu’un n’ayant pas vraiment marché depuis vingt-huit ans, cet effort était réellement épuisant, en particulier sous la neige. Elle réalisa en sentant le contact de sa peau contre le sol qu’elle était encore pieds nus. Ses chaussons d’hôpital étaient posés à côté du canapé, mais elle pourrait difficilement marcher avec par ce temps. Elle leva les yeux vers lui, embarrassée. « Je... je n’ai pas de chaussures... » Elle prit celles qu’il lui tendit, le remercia et se rassit un instant afin de les enfiler. Les vêtements qu’elle portait n’étaient pas non plus idéaux, mais elle pourrait le supporter, le temps d’un trajet. Et puis, le manteau qu’elle portait la protégeait tout de même un peu du froid. Fort heureusement, il s’avéra que la demeure de Mr Gold n’était qu’à une centaine de mètres de sa boutique et elle se retrouva rapidement une seconde fois au chaud, après avoir de nouveau affronté le froid hivernal.
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MessageSujet: Re: "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]   "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] EmptyMar 22 Jan - 16:28

C’est dans une bien drôle situation que se trouvait l’homme le plus difficile à surprendre du monde. Rumpelstiltskin avait toujours au moins trois longueurs d’avance sur tout le monde. Après tout, n’était-ce pas de son malicieux cerveau qu’était né le fardeau de tous les habitants de Storybrooke ? Régina était la fautive, certes, puisqu’elle avait elle-même lancé la malédiction, mais c’est bien Rumpel qui avait fait naître cette idée en elle. Et pourquoi ? Fait honorable, il faut l’admettre, car tout tournait autour de la disparition de Baelfire, son fils perdu depuis des décennies. Mais ne nous éloignons pas du sujet. Rumpelstiltskin, l’homme qui prévoyait le futur de tout le monde sans aucune difficulté, venait ici de subir un choc émotionnel des plus troublants.

Pauvre Belle. Elle venait de faire – malgré elle – sa réapparition dans la vie de monsieur Gold, sans comprendre ni savoir qui il était pour elle. Les habitants de Storybrooke avaient été privés de leurs souvenirs, elle d’absolument tout. Une nouvelle vie n’avait pas été inventée pour elle. Belle, ou plutôt, Isabella, n’avait eu le droit qu’à l’appui de la touche « reset » de son esprit, et rien d‘autre. Tout ceci compliquait bien la tâche d’Edward Gold, car lui qui voulait tout lui révéler, lui expliquer, était dans l’impossibilité de le faire. Il se contenta donc de masquer la vérité, de changer quelques détails, de faire abstraction des princesses et de la magie. Il modifia aussi son temps de captivité, égal à vingt-huit longues années – peut-être même plus ! – la réduisant à un an et demi, ce qui était déjà énorme. « Tout ce temps... » La douleur qui s’inscrivit sur les traits de la jeune femme fut comme une claque pour Edward. Si elle s’était retrouvée ainsi emprisonnée, c’était uniquement sa faute. S’il ne s’était jamais immiscé dans la vie de Belle, jamais elle n’aurait eu à payer pour lui ses désaccords avec Régina. Peut-être aurait-elle besoin de temps pour le pardonner, ou bien peut-être ne le ferait-elle jamais. Quoi qu’il en fut, il lui indiqua qu’il comprenait si elle désirait partir loin de lui, ne serait-ce que quelques heures. Mais la réponse de Belle ne se fit pas attendre et fut très positive, pour le plus grand bonheur de l’ancien mage noir. « Je ne vous en veux pas... je ne t’en veux pas. Et puis, tu oublies que je n’ai nulle-part où aller. » Dit-elle en souriant, les yeux toujours empreints de tristesse.

Il avait tant de choses à lui dire, mais si peu de possibilité de le faire. Il devait d’ailleurs se faire une raison : ce n’était ni le lieu ni le moment pour de grandes révélations. Isabella était gelée, déboussolée par le peu qu’elle avait déjà entendu, et devait être extrêmement fatiguée. Le canapé de l’arrière-boutique, bien que confortable, ne devait pas lui apporter tout le confort dont elle avait besoin. Aussi lui proposa-t-il de l’emmener chez lui et de la conduire jusqu’à sa chambre. Cette proposition le ramena des années en arrières, lorsque Belle avait été sa captive à lui et qu’il avait décidé de troquer la misérable cellule dans laquelle il l’avait enfermée contre une luxueuse chambre digne d’une princesse. Visiblement, cette phrase n’éveilla pas ce souvenir que chez lui. « Ma chambre... C’est étrange... j’aurais juré que tu me l’avais déjà demandé... Oublie ça. Tu as raison, je dois être vraiment fatiguée. » Il sourit à la remarque. Oui, il le lui avait déjà demandé, mais pas aujourd’hui, pas dans cette boutique, ni même à Storybrooke, mais bien près de trente ans auparavant, au pays des contes. Elle accepta donc de le suivre mais lui fit remarquer un petit détail fâcheux : ses chaussons d’hôpital n’étaient pas praticables. Il les regarda presqu’avec dégout, ils étaient l’emblème de ces longues années de souffrance et de solitude, loin de tout. « Je vais arranger ça. » Dit-il. Il alla farfouiller dans une penderie, quelques mètres plus loin et revint avec une paire de bottines à pieds plats couleur écureuil. « Un 38, si je me souviens bien. » Dit-il en souriant. Elle le remercia et les enfila avant de se relever. La voir ainsi debout rendait un peu plus réel les retrouvailles. Il avait tellement peur que tout ceci ne soit un rêve, qu’il se pinça l’intérieur du bras, discrètement. La douleur que ceci lui procura lui fit un bien fou. Tout était vrai.

Le chemin jusqu’à chez lui était bien court. Il suffisait de passer par la sortie de derrière et de longer une petite rue. Sa maison était immense, bien trop pour un homme vivant seul. Il faisait nuit et la neige avait recouvert tout l’avant, mais on devinait sans peine de nombreux rosiers. La porte d’entrée était surmontée d’une marquise où quelques stalactites de glaces s’étaient formées. La maison, bien que fort jolie, ne donnait cependant pas très envie d’y entrer de par soi-même. Elle avait quelque chose… D’effrayant. Pourtant, Edward invita Belle à y pénétrer avec un sourire bienveillant. Il alluma la lumière et on aurait pu être surpris par la clarté et la décoration luxueuse des lieux. Rien n’à voir avec sa boutique qui sentait un peu le renfermé, la poussière et paraissait toujours trop encombrée. Là, tout était clair, propre et spacieux.

Il l’invita à enlever son manteau et se dirigea vers la cuisine. « Est-ce que tu veux du thé, un chocolat chaud ? » Lorsqu’elle lui eut répondu, il se mit à faire chauffer la boisson qui allait les réchauffer tous les deux. « Pendant que ça chauffe, je vais te montrer tes appartements. » Il l’entraina vers les escaliers et la conduisit au premier étage avant de longer un long couloir. De grands et beaux tableaux ornaient les murs, encadrés çà et là de quelques miroirs. Au bout de quelques instants, il s’arrêta devant une porte dont le bois était travaillé avec dextérité. Il se retourna et souleva un récipient posé sur une console. Il en extirpa une clef. Il ouvrit la porte et alluma la lumière. La chambre n’était pas des plus spacieuses mais offrait de luxe de circuler sans se cogner à quoi que ce soit. Un grand lit à baldaquin était posé contre un mur près d’une fenêtre. Il y avait une coiffeuse, surmonté d’un beau miroir, et une penderie. Les rideaux étaient tirés, mais ils n’auraient de toute façon laissé passer aucune lumière, il faisait nuit au dehors. « Voilà, tu es ici chez toi. » Il lui laissa le temps de faire le tour avant de se diriger vers une autre porte, directement dans la chambre. « Il y a une salle de bain ici. C’est la tienne. »

Il attendit quelques instants avant que la théière ne se mettre à siffler. « Nous allons pouvoir descendre. Il y a quelques vêtements dans la penderie, si tu veux te changer avant. Tu n’auras qu’à me rejoindre quand tu seras prête. » Sur ces mots, il déposa la clef sur la table de chevet et ferma la porte de la chambre avant de descendre préparer leur petit encas. Lorsque Belle le rejoindrait, ils auraient de nouveau beaucoup de choses à se dire.

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MessageSujet: Re: "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]   "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] EmptyDim 27 Jan - 22:29

"Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] Tumblr_mecerqVkBx1rlqrhxo2_r2_500

Isabella se sentait perturbée et ignorait comment agir avec lui, encore plus depuis qu’elle avait compris ce qu’ils avaient été l’un pour l’autre. En un sens, les choses auraient sans doute été plus facile si elle aussi avait été une totale inconnue pour lui, s’il n’y avait pas eu un tel décalage entre eux. Pourtant, même si elle savait parfaitement qu’elle ne le connaissait pas, elle ne pouvait se débarrasser de cette intuition qui lui soufflait qu’elle pouvait, et même devait lui faire confiance. Ils étaient liés l’un à l’autre, ou du moins semblait-il le croire, tandis qu’elle ne savait plus vraiment que penser, si ce n’est qu’il était la première personne à lui manifester une telle gentillesse, le premier être sur lequel elle sentait qu’elle pouvait s’appuyer, malgré l’étrangeté de la situation. Le tutoyer alors qu’elle avait le sentiment de le rencontrer pour la première fois de sa vie lui semblait peu naturel, mais si vraiment elle avait éprouvé de l’amour pour lui, elle voulait apprendre à le connaître, et peut-être même retrouver peu à peu ses souvenirs, se rappeler de ce qu’ils avaient vécu. Apprendre qu’elle était restée enfermée aussi longtemps, et sans aucune raison apparente était un coup dur. Visiblement, aucune justification médicale n’expliquait ce qu’elle avait subi. Non, tout cela n’avait eu pour motif que la vengeance, une vengeance qui ne la concernait pas directement, mais dont elle avait subi les conséquences. Aurait-elle dû en vouloir à Mr Gold? Peut-être, après tout, il était la raison pour laquelle elle avait été enfermée, pour l’atteindre. Mais il n’était pas responsable. Il semblait aussi perdu qu’elle, et même encore davantage. Non, elle ne parvenait pas à lui en vouloir, pas après tout ce qu’il lui avait dit, pas alors qu’il semblait si désemparée et qu’il semblait ne vouloir que l’aider à s’en sortir. Elle accepta donc de le suivre chez lui, et par chance il put lui procurer une paire de chaussures qui lui permettraient d’affronter le froid. Elle esquissa un sourire surpris lorsqu’il suggéra sa pointure, qui était effectivement la bonne.

Savoir qu’elle allait de nouveau marcher dans la neige l’épuisait d’avance, mais heureusement, le chemin fut très rapidement parcourue et tous deux se retrouvèrent bien vite à l’intérieur de la demeure de Mr Gold. Le sourire de son compagnon lui permettait de prendre confiance et l’encourageait à le suivre. Il est vrai que vue de l’extérieur, elle semblait peu accueillante, mais l’intérieur était agréable et chaleureux. De toute manière, à côté de cet endroit sordide où elle avait vécu, n’importe quel autre lieu lui aurait semblé extraordinaire. Le luxe de cette demeure lui semblait d’autant plus incroyable qu’elle n’y était plus habituée. Elle était bien loin d’imaginer que d’eux deux, c’était elle qui avait des origines nobles et qui avait grandi dans un château. Elle n’était désormais plus que cette jeune femme perdue qui ne possédait absolument rien, pas même des vêtements. Elle se sentait impressionnée, et même intimidée par tout cela. Elle se tourna vers lui lorsqu’il lui proposa une boisson chaude, une chose à laquelle elle n’avait pas pensé mais dont elle eut soudain terriblement envie. « Un chocolat chaud sera parfait. » Elle était plutôt habituée au thé, mais elle sentait qu’elle avait besoin de quelque chose de consistant après tout ce qu’elle venait de vivre. Il fit chauffer la boisson, avant de l’inviter à la suivre à l’étage. Elle ne cessait de regarder de tous les côtés, impressionnée par la décoration. Son regard se posa sur les tableaux en particulier, mais elle n’eut pas vraiment le temps de les examiner. Bientôt, ils arrivèrent devant une porte qu’il ouvrit à l’aide d’une clef.

Lorsqu’il alluma la lumière, elle fut bien incapable de contenir ses émotions : tout lui sembla absolument splendide. La décoration était sobre, mais luxueuse et de bon goût. La chambre était de taille moyenne, mais elle lui sembla immense en comparaison de la petite cellule dans laquelle elle avait vécu si longtemps. Elle s’avança, peinant à croire que, comme il le disait, cette chambre était bien la sienne. « C’est... incroyable. Absolument incroyable. Merci. » Elle était sincèrement reconnaissante. Avoir sa propre salle de bain était absolument inespéré. Il lui dit ensuite qu’elle avait la possibilité de se changer avant de descendre. Elle acquiesça d’un signe de tête et le regarda quitter la pièce, le sourire aux lèvres. Lorsqu’il referma la porte, elle se sentit comme une enfant le matin de Noël. Elle avait envie de tout regarder, d’explorer chaque tiroir, chaque recoin de la pièce. La première chose qu’elle fit, ce fut écarter le rideau de la fenêtre afin de vérifier que celle-ci donnait bien sur l’extérieur, et qu’elle pourrait voir le soleil à travers la vitre dès demain matin. Une fois que ce fut fait, elle ouvrit l’armoire afin de trouver de quoi s’habiller. Elle fouilla quelques minutes avant de dénicher une robe bleue qui semblait être à sa taille, un gilet ainsi qu’une paire de collants sombres. Ce fut avec un immense bonheur qu’elle se débarrassa de sa chemise d’hôpital et put enfin enfiler des vêtements confortables. Elle se dirigea dans la salle de bain afin d’arranger un peu ses cheveux, et fut surprise de croiser son reflet dans le miroir. C’était une étrange sensation de se voir après tout ce temps, alors qu’elle était sortie désormais. Elle n’avait pas eu de miroir à disposition dans sa cellule, pour ne pas risquer qu’elle se serve des morceaux comme d’une arme. Elle avait presque l’impression de se découvrir pour la première fois. Avait-elle changé? Elle ne parvenait pas vraiment à s’en rendre compte.

Elle réalisa que Mr Gold devait sans doute l’attendre au rez-de-chaussée, et elle-même avait envie de poursuivre leur conversation. Elle se sentait beaucoup mieux à présent qu’elle était au chaud et correctement vêtue. Elle sortit de la chambre et descendit les escaliers jusqu’à la cuisine où il préparait leurs boissons. Elle sourit, même si cette maison l’intimidait encore. « J’ai réalisé que je ne t’avais pas encore posé la question mais... Je ne connais pas ton prénom... » Elle se sentait gênée de lui poser une telle question, alors qu’elle aurait dû connaître cette information. Mais quelle qu’elle puisse être, elle l’avait également oubliée.
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MessageSujet: Re: "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]   "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] EmptyMar 5 Fév - 13:25

Lorsqu’il lui proposa de boire quelque chose pour se réchauffer, le visage de la jeune femme s’illumina. Elle lui réclama un chocolat chaud et il s’empressa de faire chauffer du lait dans une casserole. Lui, n’étant pas un grand fan de chocolat, préféra faire chauffer de l’eau pour le thé. Monsieur Gold n’était pas un excellent cuisinier – il faut dire qu’il avait vécu des siècles à être servi comme un roi – et il lui arrivait de songer à embaucher une jeune femme qui s’accommoderait bien de cette tâche. Seulement, son peu de confiance en les autres l’empêchait de laisser quiconque arpenter ainsi les lieux de son humble demeure.

Pendant que l’eau et le lait chauffaient, il proposa à son invitée d’honneur de visiter les lieux et, plus précisément, visiter la chambre qu’elle allait occuper puisqu’elle avait accepté de rester vivre avec lui. Cette idée l’enchantait totalement. Alors qu’ils déambulaient dans les couloirs en direction de cette fameuse chambre – la maison était bien grande il faut l’avouer – il se plut à contempler le reflet de Belle à la dérobée. Tout se passait exactement comme ça s’était passé la première fois. La curiosité peinte sur les traits de la jeune femme alors que ses yeux se posaient sur les tableaux, les tapisseries, les miroirs.

La présentation de la chambre se fit bien prestement, mais Edward ne désirait pas s’éterniser dans la pièce qui était devenu l’intimité de Belle. Il lui présenta brièvement l’endroit où elle pourrait entreposer ses affaires – même si elle n’en avait pas réellement – où elle pourrait se coiffer, s’apprêter, ainsi que l’endroit où elle pourrait prendre un bain. Belle sembla très émue et très excitée par la découverte des lieux. Il faut dire que cette chambre – pourtant pas très grande – était un substitue luxueux par rapport à la chambre d’hôpital (voire même la cellule concernant Régina !) dans laquelle elle avait été enfermée tout ce temps. « C’est... incroyable. Absolument incroyable. Merci. » Un mince sourire s’étendit sur les lèvres de l’ancien Ténébreux. Il aurait voulu la prendre dans ses bras mais il ne voulait pas la brusquer. Leur relation avait toujours été un peu étrange, pas réellement définie : là tout était pire. Il se contenta donc d’un signe de tête et d’une petite phrase de politesse. « C’est le moins que je puisse faire. »

Il décida de lui laisser un peu de temps pour elle et la laissa seule dans sa chambre. La bouilloire se mit à siffler, signe qu’il avait calculé son temps d’interaction à merveilles, comme toujours. Il sorti deux tasses – l’une plus petite que l’autre – et les posa délicatement sur leur coupelle, sur la table de la cuisine. Il se dirigea vers l’un des placards en suspens et y extirpa un bocal où était collée une étiquette « cacao ». Il versa dans la plus grande tasse un peu de chocolat en poudre avant d’y ajouter le lait fumant. Il sortit du placard un petit pot d’où dépassait un bout métallique, sans aucun doute la queue d’une cuillère, puis le déposa délicatement sur la table. Le cliquetis du bout métallique sur la porcelaine résonna dans la cuisine. Il épousseta les meubles en toute hâte – bien que ceux-ci étaient déjà très propres – lissa sa veste et son pantalon et se servit un peu de thé. A ce moment-là, des bruits de pas se firent entendre dans la cage d’escaliers.

Bella apparut dans la cuisine. Elle avait revêtit une très jolie robe bleue – décidemment, cette couleur était la sienne – et des collants opaques. Elle avait une mine resplendissante et on avait peine à croire que quelques longues minutes plus tôt, elle s’était retrouvée enfermée dans un asile. Il tenait toujours la théière dans sa main lorsque Bella s’adressa à lui. « J’ai réalisé que je ne t’avais pas encore posé la question mais... Je ne connais pas ton prénom... » Un sourire s’étira sur ses lèvres et il déposa la théière sur la table. « Edward. » Dit-il. C’était étrange d’utiliser ce prénom, car s’il avait changé d’identité il n’en avait pas moins jamais utilisé cette nouvelle appellation. Avant il était Rumpelstiltskin. Ici, il était nommé par son patronyme, « Gold ». Mais les choses étaient différentes depuis que Belle avait réapparu. Si leurs liens étaient intimes elle ne pouvait décemment pas l’appeler par autre chose que son prénom, Edward. Il lui indiqua une chaise d’un geste de la main et prit place face à sa tasse avant de prendre une profonde inspiration. «Comment… Comment étais-tu appelée, là-bas ? » Il espérait sincèrement que ce serait quelque chose d’approchant à son prénom d’origine, car il ne s’imaginait pas l’appeler autrement que Belle.

Il savait qu’elle avait encore beaucoup de questions à lui poser, mais des priorités allaient bientôt faire leur apparition : la réintégration de Belle dans la vie civile de Storybrooke. Tout le monde avait oublié la jeune fille, et non pas parce qu’elle avait disparu il y a plus d’un an, mais parce que tout le monde avait oublié son existence au même titre que la-leur. Les choses allaient être complexes et Gold allait devoir user de son autorité pour que les choses se passent le plus naturellement possible. Il allait devoir lui trouver un emploi, des occupations, l’habiller convenablement également. Tout ça devait se faire dans les plus brefs délais. « Peut-être devrais-tu faire un peu de shopping demain, pour te constituer une garde-robe à ton goût. » Il connaissait une excellente boutique de prêt-à-porter qui faisait rougir d’envie toutes les jeunes femmes de Storybrooke : le Lady d’Enfer. Point noir : le prix fort élevé de cette unique maison de luxe de la ville, les malheureuses n’avaient pas vraiment les moyens de se vêtir de la tête aux pieds chez madame Turkis, d’autant plus que Céleste n’était pas du genre à faire crédit. Gold avait les moyens, lui, et il voulait tout faire pour que Belle se sente à son aise. « Si tu ne veux pas sortir seule, je t’accompagnerai si tu le souhaite. » Mais il était bien décidé à ce que Régina ne nuise plus à sa chère et tendre.

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MessageSujet: Re: "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]   "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] EmptyMar 12 Fév - 18:01

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Se retrouver dans une véritable maison après ce qu’elle avait vécu, avoir sa propre chambre était pour elle totalement inespéré. Elle avait rêvé qu’un jour, une telle chose arrive, mais elle n’aurait pas cru avoir la possibilité de le vivre un jour. Elle avait parfois la sensation d’avoir vécu toute sa vie enfermée dans cette misérable cellule, et elle ignorait à quel point elle avait raison. Elle avait presque peur que tout ceci ne soit qu’un rêve, mais elle réalisait ensuite que même après tous les livres qu’elle avait lus, elle aurait été bien incapable d’inventer seule un scénario aussi rocambolesque. Et sa chambre, le fait qu’elle puisse enfin se changer, se coiffer, se regarder dans un miroir, tout cela semblait être la preuve qu’elle était bel et bien sortie, que le cauchemar était enfin terminé, pour de bon peut-être. La peur d’être rattrapée serait encore présente un bon moment, mais elle espérait qu’avec le temps, tout s’arrangerait, qu’avec le temps, elle retrouverait enfin la mémoire, ses souvenirs et sa vie passée, quelle qu’elle puisse être.

Enfin, elle se sentit prête à descendre. Le simple fait d’avoir pu se changer semblait lui avoir retiré une bonne partie de cette fatigue qui l’écrasait quelques instants auparavant. A présent, elle se sentait prête à retrouver Mr Gold, à passer un peu de temps avec lui et sans doute à lui poser d’autres questions. De plus, l’odeur du chocolat était peu à peu parvenue jusqu’à ses narines et lui fit prendre conscience qu’elle avait terriblement faim. Elle ne parvenait pas à se rappeler de quand datait son dernier véritable repas. C’est alors que l’interrogation au sujet du prénom du propriétaire des lieux lui était venue. Elle s’en voulait presque de ne pas y avoir pensé avant. Une fois qu’il le lui dit, elle esquissa un sourire et le répéta à son tour « Edward... », comme pour se l’approprier. C’était étrange, mais ce prénom ne lui disait absolument rien. Non, rien. Là encore, ses souvenirs restaient muets. Mais au moins, elle avait toujours la possibilité de se rapprocher de lui en apprenant à le connaître, mais elle en était encore au stade où elle espérait toujours que ses souvenirs lui reviennent d’un coup. Bien sûr, il lui retourna la question. Elle ne trouva pas cela étrange, après tout, il était possible qu’on ait utilisé un faux nom. « Isabella. Isabella French. Est-ce que c’est mon véritable nom ? » Elle n’en avait jamais été certaine, tout simplement parce que rien n’avait jamais pu le lui prouver. Cette incertitude lui pesait, et elle espérait qu’il allait pouvoir y mettre un terme.

Elle s’assit sur une chaise et prit la tasse de chocolat chaud qu’il avait placée devant elle. Elle en respira le parfum avant d’en avaler une gorgée qui la réchauffa et lui fit un bien fou. « C’est vraiment délicieux... Je ne me souviens plus de la dernière fois que j’en ai bu... » A présent, toute sensation de froid avait disparu et sa petite escapade en chaussons dans la neige était déjà loin derrière elle. Il lui parla de lui constituer une garde-robe. Elle devait bien avouer qu’elle se sentait gênée à l’idée qu’il lui achète des vêtements, même si elle savait qu’elle en aurait besoin. Elle n’avait rien, ne possédait rien et allait devoir mettre sa fierté de côté pendant un temps. Et puis, il y avait un autre sujet, plus grave qui l’inquiétait. « Est-ce qu’on ne risque pas de me poursuivre? Je veux dire... Je ne suis pas certaine que ma fuite passe inaperçue bien longtemps... » Elle ne voulait pas y retourner. Plus que tout, elle ne voulait pas y retourner. Mais elle ne voulait pas non plus passer le restant de ses jours à se cacher. Elle se retrouvait face à un dilemme compliqué, et elle était heureuse de ne plus être seule, d’avoir quelqu’un sur qui elle pouvait compter, et s’appuyer. « J’aimerais pouvoir me souvenir de toi... de tout ça, de ma vie... » De lui surtout. Il savait tout d’elle, ou du moins beaucoup de choses, tandis qu’elle ne savait absolument rien de lui. C’était étrange et surtout très déroutant. « Est-ce que j’avais un travail ? » Un travail qu’elle pourrait peut-être reprendre, un jour, mais elle n’osa pas le dire.

Elle but encore un peu de son chocolat, et machinalement jeta un coup d’oeil circulaire à la pièce. C’est alors que des ustensiles qu’elle n’avait pas encore remarqués lui sautèrent aux yeux. Car il s’agissait d’un autre problème propre au cas d’Isabella : dans le monde où elle avait vécu, on ne trouvait ni plaque ou four électrique, ni cafetière, ni micro-onde, ni rien de tout ceci. Le monde duquel elle venait avait tout de moyennâgeux et l’électroménager n’y avait pas sa place. Régina n’avait pas jugé bon de lui donner une existence dans le monde réel, ainsi, c’était comme si elle n’y avait jamais vécu. « Ta cuisine est vraiment... étrange. A quoi servent toutes ces choses ? » C’était dit sans critique aucune, mais plutôt avec une certaine curiosité, une curiosité d’ailleurs assez légitime.
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MessageSujet: Re: "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]   "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] EmptyMar 19 Fév - 12:35

S’il y avait bien une chose qui, à force d’être répétée, ne lui rappellerait rien de sa vie passée c’était bien le prénom de monsieur Gold. Il était une pure invention de sa nouvelle vie, de son nouveau monde. A l’époque où il vivait encore dans son monde magique, Gold était appelé Rumpelstiltskin, ou le ténébreux, mais jamais autrement. Alors ‘‘Edward’’ n’était pas un indice pour Belle. Vint son tour à elle de lui dévoiler comment elle avait été appelée tout le temps de sa captivité. Il avait terriblement peur que ce prénom soit très différent de celui qu’il avait connu auparavant. Il ne se voyait pas l’appeler autrement, son prénom lui allait tellement bien ! Il fut soulagé en entendant sa réponse. Isabella, voilà qui était très proche de Belle. Elle le questionna sur l’authenticité de son prénom. Après tout, elle n’avait plus aucun souvenir de sa vie passée et devait à présent soupçonner la vérité de la moindre chose qu’elle ait connue dans sa prison. « Oui, tu t’appelles bien Isabella, mais j’avais l’habitude de te nommer Belle. » Preuve supplémentaire qu’ils avaient vécu dans l’intimité l’un de l’autre, surnommer quelqu’un est quelque chose d’affectif, Belle devait s’en rendre compte.

La gêne des premières minutes semblait s’être dissipée mais un malaise perpétuel, aussi minime fusse-t-il, planait dans l’atmosphère. Belle n’avait plus eu l’habitude de réels contacts humains depuis trop longtemps. Pire : elle n’en avait même pas le souvenir. Edward admira la facilité avec laquelle Belle avait su se constituer une petite tenue, mais il devait se rendre à l’évidence : elle n’irait pas loin avec le peu de vêtements féminins qu’il lui avait mis à disposition. Il lui proposa une virée shopping le lendemain, seule ou accompagnée, comme elle le préférait. Malheureusement, la première remarque Belle fut la manifestation de sa peur – tout à fait légitime soit dit en passant. « Est-ce qu’on ne risque pas de me poursuivre? Je veux dire... Je ne suis pas certaine que ma fuite passe inaperçue bien longtemps... » Instinctivement il posa sa main sur la sienne et la pressa tendrement. «Elle ne passera pas inaperçue c’est certain, mais tant que tu es sous ma protection Belle, tu ne risqueras rien à Storybrooke. » Il ne voulait pas s’étendre sur le sujet de son pouvoir sur la ville, mais son ton sûr impliquait qu’il disait la vérité. Peut-être Belle serait curieuse, peut-être se retiendrait-elle de poser la question. « J’aimerais pouvoir me souvenir de toi... de tout ça, de ma vie... Est-ce que j’avais un travail ? » Oui. Elle était l’une des nombreuses petites mains qui servait Rumpelstiltskin, à la différence qu’il avait une véritable affection pour elle. Cependant, il ne préférait pas parler de ça, pas maintenant en tout cas. L’idée lui vint alors de lui offrir la bibliothèque. Au château, il y a fort longtemps, Belle avait manifesté son désir d’être près de romans aussi souvent qu’elle le pouvait. C’est ainsi qu’il lui avait offert l’opportunité de rester aussi longtemps qu’elle le souhaitait dans la grande bibliothèque qu’il avait agrandie au fil de ses longues années d’existence. Storybrooke en possédait une – ou plutôt, Gold lui en possédait une – qui était fermée depuis vingt-huit ans (depuis toujours en réalité). Si quelqu’un pouvait gérer cette immense espace littéraire, c’était bien elle. Après tout, qui l’en empêchait ? Certainement pas Régina, elle était maire de la ville, mais celle-ci n’était pas sienne. Gold lui-seul était propriétaire de la ville. «Non tu ne travaillais pas, mais je pense avoir ce qu’il te faut. Tu aimes toujours les livres, pas vrai ? »

Sa remarque sur sa cuisine le fit rire. Pour sûr, cette cuisine était bien étrange par rapport à tout ce qu’elle avait pu connaitre. Mais l’asile dans lequel elle avait été enfermée regorgeait sans doute de nouvelles technologies. Elle n’allait pas rester très longtemps dans l’ignorance de l’air du temps. «Oh, je te montrerai comment t’en servir à l’occasion si tu le souhaites. » Lui dit-il en souriant. «Pour l’heure il est tard et je pense que la journée de demain risque d’être bien remplie. A moins que tu aies de choses à me demander, je pense qu’une bonne nuit de sommeil dans un vrai lit te fera le plus grand bien. » Et il ne s’imaginait pas à quel point il avait raison !

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MessageSujet: Re: "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold]   "Someone told me to find you" [Isabella & Mr Gold] EmptyMer 13 Mar - 19:58

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Isabella se sentait toujours très perdue, mais plus autant qu’auparavant. A présent, elle avait quelqu’un sur qui elle pouvait compter, ce qui était nouveau pour elle, quelqu’un qui l’avait un jour connue et pouvait témoigner qu’elle avait eu une réelle existence à Storybrooke. Et pourtant, tout ceci lui semblait étrange, comme si... comme si quelque chose ne collait pas. Ce qui était absurde, elle n’avait aucune raison de ne pas le croire, surtout que plus les minutes passaient et plus il lui prouvait de diverses manières qu’il la connaissait bien. Lui aurait-il donné un pareil surnom s’ils n’avaient pas été proches ? Et puis, quelque part, elle pouvait ressentir cette proximité. Elle ne pouvait expliquer autrement le fait qu’elle ait senti qu’elle pouvait lui faire confiance si rapidement. En entendant qu’Isabella était bel et bien son véritable nom, elle se sentit soulagée. Il y avait au moins une chose, une part de son identité dont elle pouvait être certaine. Le reste, il lui faudrait l’apprendre au fil du temps et elle voulait croire que, désormais, elle avait quelqu’un pour l’y aider.

Elle se sentait à présent bien plus à l’aise avec lui, d’autant plus depuis qu’elle avait enfilé des vêtements secs et chauds qui ne ressemblaient en rien à une tenue d’hôpital. La boisson chaude qu’elle dégustait à petites gorgées la soulageait également, lui faisant oublier le chemin pénible qu’elle avait parcouru dans le froid et la peur qu’elle avait ressentie. Elle était là, face à lui et même si les interrogations continuaient à lui venir en tête, elle préférait se dire qu’elle avait tout le temps pour les formuler et y chercher des réponses. Cependant, lorsqu’il avait parlé de se rendre en ville, elle avait considéré les risques qu’elle prendrait. Bien sûr, elle n’avait pas l’intention de rester cloîtrée, pas après ce qu’elle avait vécu. Mais elle ne pouvait s’empêcher de craindre qu’on la rattrape. Elle avait au début pensé quitter la ville, mais cela signifierait risquer de ne pas trouver d’indice concernant son passé. Gold tenta de la rassurer en pressant sa main. Sous sa protection ? Avait-il donc autant de pouvoir ? A en juger par l’aspect de sa maison, elle pouvait en effet deviner qu’il n’était pas simplement un vendeur dans une boutique d’antiquités. Décidément, il était particulièrement intriguant. Elle hocha la tête et esquissa un sourire. « D’accord. » Elle songea à l’interroger, mais elle y renonça finalement. Sa curiosité s’estompait au fur et à mesure que sa fatigue augmentait. Elle commençait à se sentir réellement épuisée et même la délicieuse boisson ne parvenait plus à la tenir éveillée. Elle sentit tout de même un peu d’énergie la regagner lorsqu’il parla de livres. « Oui, j’aime beaucoup les livres. » Encore une preuve qu’il la connaissait réellement et donc qu’ils avaient vraiment été liés intimement, même si elle ne s’en souvenait pas.

Elle allait lui demander pourquoi il lui posait une telle question quand il lui proposa d’aller se coucher. Réellement épuisée, elle en oublia tout ce qu’elle avait pu lui demander auparavant pour ne plus songer qu’à la perspective de dormir dans un véritable lit, un lit confortable dans une chambre d’où elle pouvait sortir quand elle le désirait. « Non, je n’ai plus rien à te demander pour le moment. Je vais aller me coucher. » Elle but la dernière gorgée de son chocolat chaud, puis se leva et sourit à son protecteur. « Bonne nuit. » Après avoir replacé la chaise, elle sortit de la cuisine et monta les escaliers, puis prit la direction de sa chambre. Une fois seule, elle ne perdit pas une seconde : elle ne tarda pas à dénicher une chemise de nuit dans l’armoire, qu’elle enfila après s’être débarrassée de ses vêtements. Puis, elle se glissa sous les draps dans un lit encore plus confortable qu’elle ne l’avait cru. Elle n’eut pas le temps de réfléchir à la manière dont s’était déroulée sa journée, à ce qui la liait à Mr Gold, ou même au mystérieux homme qui l’avait délivrée. Elle ne réfléchit pas à ce que Régina pourrait lui faire, aux stratagèmes qu’elle pourrait employer pour la récupérer. A peine eut-elle la tête posée sur l’oreiller qu’elle s’endormit profondément.
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