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 Crash the wedding [Eléazar]

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Anonymous
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Mais en réalité, je suis
Invité
MessageSujet: Crash the wedding [Eléazar]   Crash the wedding [Eléazar] EmptySam 14 Sep - 14:07



Eléazar Ҩ Shéhérazade


Un chaud soleil qui se levait sur la majestueuse cité de Agrabah, capitale d'un vaste territoire adjacent au royaume des milles et une nuit, ce dernier gouverné par le jeune Sultan Shahryar qui se révèlera quelques années plus tard un homme fou de jalousie et extrêmement violent dans ses actions. Mais ça, ce n'était qu'un futur ignoré de tous, et en ces beaux jours qui ponctuaient la cité, la jeune Shéhérazade ne pensait guère à son pays sinon peut être avec nostalgie. Cela faisait déjà plusieurs semaines qu'elle l'avait quitté, avec son père, pour un mariage forcé qui ne faisait plaisir à aucun des deux fiancés. La jeune demoiselle n'avait de toute façon aucune envie de s'attacher à une personne qu'elle n'aimait que par une affection fraternel et non pas d'un véritable amour. Elle était peut être un peu trop romantique, mais elle croyait à ces histoires d'un amour éternelle qui transcendait les âges et les lieux pour résonner à jamais entre deux cœurs aimant. Elle croyait au destin qui un jour apportait le bonheur aux élus de l'amour, et croyait en sa sœur la Fatalité, qui s'amuserait à les briser. Conteuse de sa profession, certes non officielle, Shéhérazade aimait raconter des histoires aussi tragiques et belles, si profondes et perdues dans un émoi qu'elle même ressentait quand les mots franchissaient ses lèvres de jeune fille. Une jeune fille qui n'avait jamais connu le désire d'aimer, de protéger l'autre et de donner sa vie si il avait fallu. Elle en rêvait oui, mais la jeunesse parlait à sa place. Et c'est cette jeunesse qui ne voulait pas lui faire comprendre les bienfaits d'un mariage, même forcé. Cela dit, même son père commençait à douter des bienfondés de celui ci, mais avait donné sa parole, et il en était ainsi. Cela ne lui faisait pas vraiment plaisir de laisser sa douce Shéhérazade, sa fille préférée à un petit noble d'une autre cité, d'un autre pays, d'un autre monde en quelque sorte. Si les coutumes n'étaient pas si différentes, il y avait de nombreuses choses qui changeaient, et ça n'en serait que dépaysant. Là dessus, la jeune femme ne pouvait que confirmer. Elle aurait tant aimé d'ailleurs mieux connaître l'homme qui serait son futur mari, mais une chose la rassurait, du peu qu'elle l'avait entrevu et des discussions échangées, lui non plus ne souhaitait absolument pas se marier et s'unir à une femme qu'il n'avait un mois plus tôt jamais rencontré. Mais Jafar était une personne très amical pour Shéhérazade, et elle entretenait pour lui une affection débordante. Douce et calme, elle passait du temps avec lui pour lui assurer que jamais cette union n'aurait lieu et tous deux avaient fomenté ensemble pour l'annuler. Cependant, les choses se passaient vite... trop vite... dans quelques jours le mariage aurait lieux, moins d'une semaine, et le plan prévu n'était encore que peu établit.

Mais malgré le temps hâtif des décisions, rien en cette belle journée ne semblait pouvoir défaire le sourire de Shéhérazade et pour cause, elle avait rendez vous, dans le plus grand secret s'entend, avec ce cher fiancé. Elle arriva la première dans les jardins luxuriant débordant de couleur chatoyante et offrant une fraicheur des plus bienvenue alors que le soleil brulait les peaux. Assise aux bordures d'une fontaine, elle plongea sa main dans l'eau clair, d'où quelques poissons aux écailles vives venaient lui caresser le bout des doigts, comme si de rien n'était. Elle n'eut pas l'impression d'attendre, tant ses pensées vagabondaient par si par là dans un tourbillon d'imagination, de loufoquerie et d'histoire d'amour à profusion. Shéhérazade n'était pas vraiment le genre de personne qui avait le besoin de parler, et elle ne le faisait que si elle sentait la personne en face d'elle réceptive. Mais ce n'était nullement par désire de boucher les blancs qui pouvaient paraître pesant. Pour sa part, elle s'en fichait, et si on voulait bien lui adresser la parole, elle répondait, quoiqu'il arrive. Cela dit, elle avait la chance d'attirer la confiance au premier regard, sans pour autant paraître naïve ou bonne poire. Oh bien sur, beaucoup s'étaient cassé les dents en pensant le contraire, et ceux là, Shéhérazade n'en ressentait aucune pitié. Si il y avait bien une chose dont elle avait horreur, c'était cette fierté qu'avaient les autres de croire qu'ils pouvaient piéger tout le monde sans se fouler. Elle n'était pas partisane de la tromperie, loin de la, mais elle estimait cet art bien plus compliqué qu'un simple tour de passe passe. À moins d'être très doué et depuis longtemps entrainé, il ne fallait pas espérer y arriver en claquant des doigts. La jeune femme était plus maligne qu'elle en avait l'air, et c'était bien souvent elle qui surprenait les autres par la fluidité et la vivacité de ses pensées.

Un bruissement de pas derrière elle la fit relever les yeux vers cette silhouette qu'elle commençait à bien connaître. Elle lui adressa un sourire avant de lui faire signe de venir s'assoir près d'elle. Une sorte d'intimité s'était formée entre eux, un simple amitié, une complicité pour se sortir de cette cage dans lequel tous deux étaient piégés. Sans être vraiment un murmure, la voix de Shéhérazade se fit néanmoins basse et calme, elle ne voulait pas prendre le risque que les paroles échangées ici soient entendues par une oreille mal venue, et dieu sait que dans cette cité, elle étaient nombreuses.

« Je suis heureuse que tu aies pu venir mon ami. Comment vas  tu ? »


Une simple entrée en matière, ce n'était pas le genre de la jeune femme de rentrer directement dans un sujet sans avoir au préalable vérifié que ce proche confident soit bien disposé. Car qui sait, de mauvaises nouvelles pouvaient leur pendre au nez.


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Jafar
MessageSujet: Re: Crash the wedding [Eléazar]   Crash the wedding [Eléazar] EmptyVen 27 Déc - 23:51



Crash the wedding

C’est un jour plein de promesses. Un vent sucré me parvient, c’est une extase silencieuse. Ce vent du nord charrie les épices, les offrandes royales, les feuilles de thé, le tout en mon honneur et en celle de ma fiancée. Les invités sont à nos portes, ils sont pleins d’un enthousiasme infantile. Quelle abomination !

Et mon Père qui me ressasse sans cesse : « tu verras, ce sera le plus beau jour de ta vie ». Mariage = cauchemar. Équation formulée sans la moindre difficulté. J’ai lutté comme un beau Diable, mais je suis pris au piège à présent, comme le serpent coincé sous un rocher, même problème. Vais-je m’en sortir ?  Ou vais-je devoir faire le malheur de deux amis ?

Je ne suis pas le seigneur d’Agrabah (pas encore du moins), je n’ai pas de sang royal dans les veines, aussi généreux soit-il. Mon père est un sorcier, vizir de son état, il bénéficie donc des privilèges de sa caste. Un beau mariage pour son fiston chéri avec une riche princesse d’un royaume voisin. Je m’attendais à un choix purement politique, voire économique, je voyais en ma promise le visage déformé par le gain. Je ne sais pas pourquoi, mais je l’imaginais d’une laideur intolérable. Pas que je sois un parti charmant, j’ai toutefois quelques qualités physiques avantageuses. Je n’attendais aucune pitié ni consolation de la part du roi Destin. J’étais jeune et impitoyable à cette époque.

Et pourtant, je sais maintenant à quel point ma vision était erronée. Que de vils préjugés alors qu’une jeune femme à la beauté mystique m’était promise…Mon premier élan fut de me résigner avec l’espérance malhabile que la beauté remplacerait des années de malheur et d’enfermement…Je dois à nouveau me détromper sur tout. Le temps a fini par nous rapprocher, je n’en espérais pas tant. D’étrangère juvénile, je découvris une intelligence rusée, un esprit sans doute aussi tordu que le mien, si bien que j’aurais pu me résoudre à l’épouser pour de bon. Mais ma foi en la liberté, mon désir de quitter ce monde ingrat étaient trop puissants. Je ne pouvais pas abandonner mes doux rêves pour m’enchaîner de plein gré dans ce foutu désert.

Cela fait quelques semaines déjà que nous projetons de mettre un terme à cette avanie, à cette malédiction qui s’abat sur nous comme le mauvais sortilège d’un djinn vicieux. Je considère la jeune femme davantage comme une sœur que comme une amante et encore moins comme une future mariée. Je ne cache pas qu’il s’en est fallu de peu pour que je tombasse fou amoureux. Je ne mentirai pas sur mon désir éprouvé lors de nos moments d’intime complicité. Cela dit, je n’ai plus que la peur au ventre ; j’ai depuis longtemps chassé mes penchants concupiscents.

Ainsi, je me dépêche de descendre dans les jardins où attend ma « dulcinée ». Personne n’est au courant de nos complots, même si Père se doute que je désapprouve totalement cette union et que je serais prêt à tout pour éviter mes responsabilités. Avec ma discrétion légendaire, je m’approche de la fontaine en restant vigilant. Elle me fait un signe, je m’y raccroche comme un infortuné.

« J’ai dû trouver une excuse grotesque pour prendre congé de mon père, mais je ne regrette pas de l’avoir fait. Je ne peux pas t’abuser ma chère, je suis au comble du désespoir. J’ai des nouvelles accablantes… »

Malgré la gravité de la situation, il m’est agréable de retrouver aussitôt notre connivence naturelle et spontanée. Nous ne sommes pas prédestinés l’un à l’autre pour l’amour conjugal, mais l’amour filial nous convient parfaitement. Je m’assois à ses côtés et prend l’une de ses mains dans les miennes dans un geste automatique qui semble m’apporter un réconfort inattendu.

« J’ai surpris tout à l’heure une conversation avec mon père…il veut, la veille de la cérémonie et sans doute avant celle-ci, me mettre sous surveillance pour m’empêcher de me dérober à la dernière minute… que faire, Shéhérazade ? Serait-ce la fin ? »

Je susurre presque, car je crains les oreilles indiscrètes. Je deviens parano à force. Je ne supporte pas de me sentir épié. Et si, en cet instant, un domestique écoutait nos dires et les rapportait à mon paternel ? Nous serions définitivement fichus et contraints de faire nos vœux…

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Crash the wedding [Eléazar]

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