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Forum RPG sur la série Once Upon A Time
 
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 « A table à table, il est temps de déguster.» ♦ Nolan & Aigéan

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MessageSujet: « A table à table, il est temps de déguster.» ♦ Nolan & Aigéan   « A table à table, il est temps de déguster.» ♦ Nolan & Aigéan EmptyLun 11 Fév - 15:43

Aigéan & Nolan
« A table à table, il est temps de déguster.»

La buée avait totalement envahit la salle de bains. L'eau chaude avait coulé tellement longtemps que la différence de température entre la cabine de douche et la pièce n'était quasiment pas décelable. C'est la peau ruisselante d'eau que je posai un pied à terre, attrapant un drap de bain avant de m'enrouler dedans. Au dehors il neigeait encore à gros flocons et le thermomètre ne cessait de jongler entre les températures négatives et positives. Aucune âme censée n'allait se risquer à sortir ce soir-là, aucune sauf moi. À supposer que je n'étais pas si censée que ça au final. Je m'approchai du miroir et passai ma main dessus pour enlever la buée qui s'était collée dessus. C'est une image rayonnante que me renvoya la glace. Mes grands yeux bleus n'étaient pas cernés et mes joues étaient naturellement rosées par la chaleur. Cela me rassurait de bien paraitre, je n'étais pourtant pas du genre superficielle - rare trait de caractère familial dont j'avais pu échapper - mais depuis quelque temps, être jolie devant Nolan était devenu quelque chose de cher à mes yeux... Tout comme lui.

Voilà maintenant quelques mois que Nolan et moi partagions notre temps libre. Il avait été une oreille attentive, l’un des premiers à connaitre mes petits problèmes d’ordre aquatique (après Archibald évidemment) et c’était mon seul véritable ami. Il l’était l’un des rares à ne pas me trouver étrange – ou du moins, l’un des rares que ça ne rebutait pas – et il aimait passer du temps avec moi, il me l’avait dit. Ce jour-là il m’avait envoyé un message me conviant à venir dîner chez lui. Le grand Chef Harrison me faisait l’honneur de me préparer de bons petits plats. Officiellement j’avais rendez-vous chez Nolan corriger un commentaire en histoire, chose tout à fait fausse puisque je ne suivais plus e cours, mais mon père l’ignorait. Ce n’est pas que je ne désirais pas tenir mon paternel au courant, mais il avait tendance à surprotéger la petite dernière de la famille que je suis. Je ne tenais pas à l’inquiéter en laissant supposer que sa fille « sortait » avec un garçon plus vieux de six ans. A cette pensée le visage d’Eléazar m’apparut et je m’empressai de l’effacer en secouant la tête. Ne pas y penser, ne pas y penser, ne pas y penser.

Je me séchai rapidement, enfilai mon pantalon rouge, ma blouse blanche et mon pull en laine noir par-dessus – l’hiver n’est pas ma saison préférée par le simple fait qu’on ressemble à des oignons – et attachai mes cheveux en une queue de cheval bien haute. Je me contentai d’un trait d’eye liner pour tout maquillage et me précipitai en bas. « Tu ne dînes pas ? » Me demanda mon père sans se retourner alors qu’il était assis sur le canapé du salon. « Euh… Si… Là-bas ce sera plus simple. » Je me faufilai discrètement dans la cuisine et fourrai une bouteille de vin prise au hasard dans mon sac. « Je risque de rentrer tard, ne m’attends pas. » Dis-je d’une voix mielleuse toute en déposant un baiser sur le front de mon père. Je me précipitai dehors avant que l’une de mes sœurs ne me tombe dessus.

Le trajet pour rejoindre la petite maison de Nolan ne fut pas long, mais le froid hivernal eu largement le temps de me saisir jusqu’aux os. C’est toute tremblante que je sonnai à la porte de mon ami, attendant qu’il m’ouvre. Lorsque la lumière de l’intérieure éclaira mon visage, je le gratifiai d’un immense sourire en lui montrant la bouteille de vin. « C'est un vin de dessert, alors j'espère que t'as fait des gâteaux. » ponctuai-je d’un petit clin d’œil.

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MessageSujet: Re: « A table à table, il est temps de déguster.» ♦ Nolan & Aigéan   « A table à table, il est temps de déguster.» ♦ Nolan & Aigéan EmptyLun 25 Fév - 10:33





Un tremblement violent sembla parcourir le corps du jeune homme alors qu’il commençait à hurler « Non, non, non, non, noooooon ! » mais il était déjà trop tard, l’escabeau le soutenant avait vacillé, le laissant suspendu à son lustre. Chose qui le surprit plus qu’autre chose et bien que sa maison n’en ai pas l’air, elle était très résistante, la preuve. Se laissant tomber, il regarda d’un air plutôt songeur cette ampoule qui résistait à toutes ses tentatives de remplacement, il avait cassé des ampoules neuves, faillit se casser les os et venait de faire un tour gratuit de manège, mais cette ampoule refusait obstinément de bouger. S’il n’y avait jamais eu une once de magie dans cette ville, elle était concentrée dans cette ampoule. Soupirant, il laissa tomber une nouvelle fois, se promettant qu’il finirait par l’avoir.

Il avait attendu cette soirée pendant des jours et des jours, Nolan a beau voir Aigéan tous les jours, ce repas n’est pas comme à l’habitude. Evidemment qu’elle n’est pas comme d’habitude. Ayant vingt-six ans et une carrière de professeur plutôt sympathique, Nolan a un défaut – il en a en vérité de nombreux, mais c’est ici seulement celui-là qui nous intéresse – et c’est de ne pas s’avoir parler de lui. Il est un beau parleur, ça s’est sûr, il peut tenir un monologue sur un morceau de mur d’une ruine lambda trouvé dans un pays que personne d’autre que lui et quelques autres historiens ne connaissent pendant des heures, mais il bégayera dès qu’il s’agira d’avouer à une jeune femme qu’il est éperdument amoureux et fanatique d’elle. Ce soir, cependant, Nolan a décidé de prendre les choses en main, bien sûr, le fait qu’Aigéan soit ici d’une famille nombreuse dont la seule présence masculine est son père est intimidant, on ne parlera pas du père qui est, lui aussi, plutôt intimidant.

N’ayant que rarement cuisiné de vrais plats dans sa vie, il vous fait des pâtes à toutes les sauces possibles, il a décidé de mettre les petits dans les grands et à assurer à sa tendre amie qu’il assurerait le repas de l’entrée au dessert, qu’elle n’aurait qu’à apporter le vin pour le repas. Cette idée lui avait au départ parut la bonne, mais Nolan s’était vite rendu compte que réparer un moteur et faire le repas correctement n’avait rien à voir. Les entrées étaient prêtes, des mousses de légumes placées dans des petits verres nommés verrines (ne lui demandez pas pourquoi ça s’appelle comme ça, il a, à juste titre, dit qu’il en avait perdu son latin.). Son repas continue, et l’on pardonnera à notre chef amateur son manque de raffinement dans les plats, sur un magnifique gigot cuisiné au four depuis bientôt une heure. Quant au dessert et bien, Nolan avait préparé le coup, le seul qu’il n’ait pas raté à son avis, en préparant la veille une somptueuse forêt noire. Somptueuse est peut-être un grand mot, disons qu’elle sent comme une forêt noire et qu’elle se tient un minimum.

Tout semble parfait pour le cuisinier en herbe, sa table, simple et modeste mais pourtant très chic, est prête, deux assiettes se faisant face sur la table ronde en bois, les deux coupes alignées avec les verres à eau, une rose et, malgré le cliché constant, la traditionnelle chandelle. Ne disposant plus de beaucoup de temps avant l’arrivée d’Aigéan, Nolan juge qu’il est enfin temps de se préparer, se douchant rapidement, il s’habille d’un simple pantalon de daim, chemise blanche et blazer. Qu’on le veuille ou non, il ne peut se détacher de son look de professeur. A peine eu-t-il finit de coiffer la tignasse lui servant de coiffure, la sonnette retint dans la maison, le timing est une chose nécessairement primordiale dans ce genre de cas et Nolan s’auto-félicita d’avoir usé de celui-ci comme un chef. Descendant les escaliers quatre à quatre, il ouvrit la porte et, malgré la tempête à l’extérieur et le froid le glaçant jusqu’à l’os, la voix de Dylan le fit sourire.

«C'est un vin de dessert, alors j'espère que t'as fait des gâteaux. »

M’écartant pour la laisser passer, il répondit à son clin d’œil.

- Tu pourrais en être surprise !

L’aidant à se débarrasser de son blouson, Nolan la laissa pénétrer dans le salon tandis qu’il jetait son regard sur la bouteille, n’y connaissant rien en vin, les explications fournies sur les bouteilles lui étaient toujours d’un grand secours tandis que la bouteille ne semblait pas en posséder. Arrivant à son tour dans le salon, il ouvrit les bras pour saluer son amie, qu’il avait préféré faire entrer plutôt que de rester dans le froid.

- Qu’il est bon de te voir, j’ai douté un moment que tu puisses venir, au vu du temps que l’on nous accorde aujourd’hui.

Le sourire béat ne quitte plus son visage, il est comme ça, M. Harrison, profitant de l’instant présent.

- Un apéritif ? Demanda-t-il en reculant vers la porte de la cuisine. Je te laisse choisir un vinyle à mettre dans la chaîne.
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MessageSujet: Re: « A table à table, il est temps de déguster.» ♦ Nolan & Aigéan   « A table à table, il est temps de déguster.» ♦ Nolan & Aigéan EmptyMar 5 Mar - 14:09

Le mois de février débutait tout juste et l’hiver était bien loin d’être terminé. La neige tombait par période dans la journée, mais lorsque les flocons ne tombaient plus du ciel, ce sont des bourrasques de vent qui recouvraient toute la ville. Sur le chemin j’eus le droit aux deux. Heureusement que je n’avais pas des kilomètres à parcourir, une dizaine de minutes tout au plus, mais chaque pas menaçait de me faire dégringoler. Remontant mon écharpe jusqu’à mon nez je m’avançai, penchée légèrement en avant pour faire face au vent. Enfin la petite maison de Nolan fit son apparition dans mon champ de vision – extrêmement réduit par le mauvais temps.

Je m’empressai de me mettre à l’abri sur le porche et sonnai, me secouant légèrement pour faire tomber les quelques flocons qui restaient accrochés à moi. Lorsque Nolan ouvrit la porte, je fus légèrement éblouie par la lumière qui sortait de la pièce. Un sourire rayonnant s’afficha sur son visage cependant que je lui présentai la bouteille de vin, précisant qu’apparemment il était fait pour après le repas. Lui qui m’avait promis de faire la cuisine tout seul comme un chef de A à Z, j’espérais qu’il n’avait pas oublié le plus important : le dessert. Il se décala de côté pour me laisser le passage et s’exclama « Tu pourrais en être surprise ! » Je le gratifiai d’un sourire en coin tout en pénétrant dans la maison, profitant de notre proximité pour fourrager dans sa tignasse à jamais indomptable. « Quand vas-tu te résoudre à arrêter de tenter de faire quelque chose de ça ? » Ça étant évidemment ses cheveux.

Il me débarrassa de mes affaires et me laissa « faire comme chez moi » dans le salon, comme toujours. La maison de Nolan n’était plus un mystère pour moi. Nous prenions toujours nos pauses dans le salon lorsque nos poignets devenaient trop douloureux à force de serrer des vis et des boulons. Mais ce soir-là les choses étaient légèrement différentes. L’atmosphère bonne enfant n’était plus vraiment là et quand mes yeux se posèrent sur la jolie table qu’il avait préparée, un nœud se forma au creux de mon estomac. Quand on nous voyait et quand on connaissait notre relation – personne en réalité, nous étions des éternels timides renfermés sur nous-même – ‘‘pizzas devant la télé’’ résonnait bien mieux que ‘‘dîner aux chandelles’’. « Qu’il est bon de te voir, j’ai douté un moment que tu puisses venir, au vu du temps que l’on nous accorde aujourd’hui. » Dit-il en me prenant dans ses bras. Le contact était des plus plaisants, mais la vue de la table m’avait quelque peu chamboulée. Pourtant, je l’aimais beaucoup mon Nolan. « Oh tu sais, je ne suis pas en sucre, un peu de neige n’a jamais fait de mal à personne. » Dis-je quand une énorme bourrasque de vent éclata dehors, couchant quasiment à terre les arbres alentours et créant un rideau de gros flocons. Je déviai mon regard de la fenêtre et regardais Nolan avec de grands yeux d’un air de dire ‘‘ouais enfin… T’as compris.’’ Sur quoi je me mis à rire. « Un apéritif ? » Je fis oui de la tête et lui laissai le soin de choisir pour moi. Il me proposa de choisir quelle musique mettre et je me mis à fouiller dans sa collection fort respectable de vinyle. A certains moments un sourire s’étirait sur mes lèvres car quelques titres étaient vieux comme le monde. Nolan aimait toutes sortes de vieilleries, il avait un grand nombre d’objets de collection datant de plusieurs siècles. C’est d’ailleurs avec un tel enthousiasme qu’il avait dévoré le journal de bord de Milo Thatch, son nouveau héros préféré. Parfois je me disais que Milo – s’il avait existé – devait sans aucun doute beaucoup lui ressembler. Les deux étaient passionnés d’histoire, très renfermés sur eux-mêmes alors qu’ils avaient tant de choses à partager. Les deux s’étaient sentis rejetés et avaient fini par trouver une âme qui voulait bien d’eux.

Penser à Milo me rappela la conversation que j’avais eu avec Henry Mills, l’étrange petit garçon de Régina notre maire. Nous n’avions absolument pas échangé sur Nolan et encore moins sur Milo, mais ce qu’il m’avait dit – aussi improbable soit-il – avait tourné dans ma tête un sérieux moment. Tout avait été pris à la rigolade, j’avais là le délire adorable d’un enfant, mais je m’étais surprise à analyser les gens de la ville. Aussi ridicule que cela puisse paraitre, un minuscule doute c’était installé en moi.

Finalement je choisi un morceau sans parole, pas trop romantique et pas trop bruyant pour n’avoir qu’un simple fond musical. « Il faut que je te raconte quelque chose. » Dis-je, le ton légèrement grave. Je me retournai et le vis sortir de la cuisine. « Y’a pas longtemps j’ai parlé avec le petit Henry, tu sais qui voit Archie aussi. » Je marquai une pause pour le laisser visualiser de qui je parlais. « Ses délires sont très construits en fin de compte. J’ai pas mal analyser la chose mais bon… » Puis, juste avant de pouffer j’ajoutai. « Il pense que je suis la petite Sirène. »

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