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Forum RPG sur la série Once Upon A Time
 
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 Vodka citron et pomme de discorde. [pv]

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Anonymous
« Invité »
Mais en réalité, je suis
Invité
MessageSujet: Vodka citron et pomme de discorde. [pv]   Vodka citron et pomme de discorde. [pv] EmptySam 2 Mar - 8:11

HRP : Bon, okaii c'est de la grosse grosse daube mais j'en pouvais plus, il fallait que je le termine, et fissa ! Au moins avant la rentrée. J'espère que tu aura tout de même matière à répondre. ♥ Je ferais mieux au prochain post. :) −enfin, je l'espère T.T−

vodka citron et
pomme de discorde

Une dernière touche de rouge à lèvres, un dernier réajustement de décolleté, un coup de main rapide dans les cheveux afin de leurs donner un peu plus de volume... Tout était parfait. Le reflet qu'elle renvoyée depuis le rétroviseur intérieur de sa voiture était amplement satisfaisant. Aucune vulgarité, aucune provocation, simplement beaucoup de classe accompagnée d'une petite touche sexy. Après tout, il n'était pas question ce soir de « mission séduction », ni de « il faut que je me trouve quelqu'un avant de sauter sur tout ce qui bouge » mais plutôt d'une simple et banale pèche aux informations, rien de plus -bien que souvent, pour Opium, la récolte de petits potins était très souvent précédé d'un peu de charme.- Certes, l'heure était quelques peu tardive pour une interview, mais deux-trois échanges autour d'un verre ou deux d'une bouteille étaient, et seraient nettement plus acceptables et moins pompeux.
Habituellement, Opium ne faisait pas ce genre de choses. Les interrogatoires étaient du ressort de ses journalistes, elle, n'était là que pour lire les articles et pour les approuver. En somme, elle ne sortait que très rarement de son bureau pour se « salir » les mains. Enfin, cette fois c'était différent, ses imbéciles d'employés n'avaient pas été fichus de prendre contact avec une des personnes clé des futurs gros titres. Une histoire de disparation, peut-être d’enlèvement.. officiellement du moins, en réalité il devait sans doute s'agir encore d'un idiot ayant voulu quitter Storybrooke. Bref, rien de très palpitant en somme, mais suffisamment pour faire sortir Opium de son train-train quotidien et surtout, de son ennui mortel. Eléazar Mordred était l'apothicaire de Storybrooke, établi dans la boutique de l’antiquaire. Potions, vieilleries, Gold et lui c'était plutôt bien trouvés, et leurs déco's plutôt lugubres et... poussiéreuses étaient elles aussi un excellent point en commun que les deux hommes avaient.

Opium saisit la lanière en cuir de son sac à main et ouvrir la portière conducteur de sa voiture avant de s'extirper du chaud pour confronter le froid de l'hiver. Hum, finalement elle aurait du prendre un manteau un peu plus... long.
Elle referma la porte et s’élança, souriante, en direction du Granny's encore ouvert. Les bars étaient rares dans cette petite ville, et celui-ci été encore le plus populaire. Opium avait une chance sur deux de tomber sur son « client » et prochainement, tête d'article de presse, mais c'est plutôt confiante, qu'elle pénétra à l’intérieur du bâtiment.
Il était très rare que la déesse sorte de sa tanière. Lorsqu'elle n'était pas recluse dans son bureau au Daily, Opium était plongée dans sa confection de masques chez elle. Jouir de sa présence dans un lieu lambda était une chose extrêmement inédite, surtout dans un café comme le Granny's.

D'un rapide coup d'œil, Opium balaya la salle de parts et d'autres. Hallelujah ! Eléazar Mordrer. Assis au comptoir, seul en face d'un verre presque vide, mais semblant déjà bien amoché. Amoché ou tout simplement.. morose peut-être ?
A mesure qu'elle avançait dans le café, les quelques personne présentes, sans doute se sentant menacées, stoppèrent leurs conversations, attendant qu'Opium passe au delà de leurs tables. Souriante plus que jamais, cette dernière se glissa sur un des hauts siège présents au comptoir, non loin de l'homme, raison de sa venue ici.

« - Un scotch. » annonça la déesse après avoir retiré son manteau, ne laissant à Ruby le temps d'ouvrir la bouche que de moitié.

Son verre arriva rapidement et la serveuse toute vêtue de rouge gratifia Opium d'un sourire qu'elle imita aussi bien qu'elle le pu. Ruby disparue rapidement derrière la porte des cuisines, alors que la brune, toujours assise au comptoir jouait avec son verre, caressant le buvant du bout de son index gauche, méditant.

« Vous êtes un homme difficile à joindre vous savez. »
« Quoi qu'il en soit, je vous dois un verre. » sa tête hoche d'un côté « Grâce à vous, le Daily Mirror à été amputé d'une certaine... » elle rapprocha son verre de ses lèvres maquillées « ... incompétence. »

Opium scruta un instant le verre au trois quart vide posté au devant de l'homme grisonnant tout en croisant ses jambes sur le côté. De tout les hommes d'âge approximatif −d’apparence du moins− à celui de la demoiselle aux cheveux ondulés, Eléazar était uns des plus charmants. Il avait cette classe naturelle −de part sa posture, sa façon de s'habiller, de parler− qui fascinait et séduisait très souvent Opium. Beauté malhonnête emplie de fourberie semblable à celle qui lui avait valu sa résidence au Tartare... Oui, Eléazar, quelque part lui rappelait vaguement Hadès, le visage tendre mais dissimulant une terrible cruauté, les yeux profonds mais hypnotiseurs à souhaits..

Idiote. Et comme pour oublier un passé trop douloureux elle termina d'une traite son verre de Whisky avant de garder l'objet tenu dans sa main en suspend quelques minutes, les yeux vide, l'esprit ailleurs.
Idiote, elle l'avait follement été. Et ça, jamais Opium ne se le pardonnerait, elle qui avait eut une place parmi les Dieux sur l'Olympe, elle qui était aimée malgré son adoration pour le chaos et la discorde. Plus jamais. Plus jamais elle ne se laisserait berner avec tant de facilité. Désormais, c'était elle qui dictée les règles, elle, et personne d'autre.

« La même chose. » siffla-t-elle en toisant la jeune serveuse avant de reporter son attention sur son voisin. « Et pour vous, ce sera ... ? » demanda la jolie brune en tourna sa tête vers lui.
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MessageSujet: Re: Vodka citron et pomme de discorde. [pv]   Vodka citron et pomme de discorde. [pv] EmptyDim 3 Mar - 10:12





I wanna be drunk and wake up on the right side of the wrong bed

Certains jours du calendrier sont nécessairement noircis au critérium, scarifiés au stylo bille, atomisés au marqueur, pas seulement pour leur tonalité tragique (deuils & autres calamités de l’existence) mais avant tout pour les emmerdes qui s’accumulent en simplement vingt-quatre heures. Surprise party. Cela commence au réveil. Vous n’arrivez pas à vous lever seul. Le grand homme chope ses béquilles et passe un sale quart d’heure à se battre avec elles, trébuchant, ahanant, s’essoufflant. Il n’a aucune stabilité en position verticale aux premières heures du jour du fait de ses crises de paralysie qui surviennent en pleine nuit. La douleur passe, la beauté res…, qu’est-ce qu’elle fout ? Elle trépasse. Notre bon monsieur se coupe inévitablement avec son rasoir, pousse quelques jurons en nettoyant la plaie. Il y a des jours « avec » et des jours « sans » comme on dit et c’est un jour « sans ». Le train train matinal est chahuté. Il parvient à la boutique avec cette humeur massacrante qu’on lui connaît bien et cette envie de tout foutre en l’air, littéralement (perroquet, paperasse, plantes vertes, grimoires, potions). Les clients vont se faire assassiner verbalement.

Ce jour-là il voit de plus passer une chevelure rousse familière. La cerise sur le gâteau. La jeune fille est une chimère qui s’efface dans le lointain. Il se lève, se cogne dans sa chaise, renverse des fioles. Arrivé à la fenêtre, il sait qu’il est déjà trop tard pour l’appeler ou courir après cette ombre qui s’en va. Pas de doute, il nous fait une dépression. Eléazar se précipite dans son bureau après cet incident, tire maladroitement d’un tiroir une bouteille qui n’est certainement pas du jus d’orange. Le whisky c’est pour les cas d’urgence. Il s’enfile une rasade pour décompresser. Ça brûle la gorge, mais ça purifie aussi les passions. Mesure de prévention de l’hybris.

Dans ce genre de situation, je ne vois qu’une chose à faire : débarquer chez Granny et picoler ses réserves d’alcool. Aussi incohérent que cela puisse paraître, les deux femmes qui lui remplissent généreusement son verre le regardent faire avec compassion. On ne le voit pas souvent s’asseoir au bar. En fait, on ne le voit jamais. Discret et silencieux, seconde main de Mr Gold, Mordred passe totalement inaperçu, pourtant on le connaît bien par ici, la cicatrice de son œil luit sauvagement quand il vous assène un regard mortel et personne ne peut oublier une telle froideur. De même qu’il s’agit d’une sorte de tradition humoristique de dire : « si tu ne trouves aucun remède, va chez l’apothicaire ». La légende stipule bien qu’il faut faire appel à lui en dernier recours seulement.

Le voilà donc attablé, la chemise légèrement déboutonnée, la cravate défaite pendante autour de son cou misérablement. Tous les signes décadents de l’ivresse sont réunis. Cependant, il demeure dans une position digne et calme, une cigarette au bec (chose curieuse et déplacée chez Granny qui le refuse à tous d’ordinaire sauf à lui). Il est tard et la plupart des clients sont rentrés chez eux. Le génie aigri fait tourner ses glaçons dans son verre à moitié vide. On lui parle, il n’écoute que d’une oreille. Il ânonne dans une semi apathie : « C’est parce que…je ne souhaite pas qu’on me joigne. » Notre homme se frotte les yeux pour chasser l’engourdissement de ses sens. Il détaille enfin la demoiselle avec perplexité. Opium Zwietracht. Journaliste = emmerdes. Tiens donc, qu’est-ce qui l’amène ici à une heure aussi tardive ? Ce n’est sans doute pas pour jouer aux cartes ou parler de la pluie et du beau temps. Ses propos ont toujours une intention qui en cache une autre. Méfiance donc.

« Une vodka citron. »

Ton péremptoire alors qu’on fait preuve de gentillesse envers lui, tout à fait son genre. Il se sent toutefois enhardi par l’audace de cette femme fatale. Il sait par ailleurs parfaitement que cette gentillesse est perverse. Ses lèvres s’étirent alors en un sourire sarcastique. Il va jouer le jeu, la question est de savoir jusqu’où… ? Il note un maquillage suffisamment épuré pour mettre le visage en valeur, rien de vulgaire ; de l’ensemble il se dégage un air aguicheur qui, s’il lui est proprement indifférent, n’a rien de désagréable. L’apothicaire tente de ne pas laisser son regard vagabonder trop longuement et il revient à son verre qu’il finit d’une traite. « Heureux d’apprendre que j’ai pu vous être utile, Mademoiselle Zwietracht. Maintenant, qu’est-ce vous me voulez ? Parlez, je vous écoute. » Il n’a pas de temps à perdre avec de sales histoires. L’heure tourne.
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Vodka citron et pomme de discorde. [pv]

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