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 Une rencontre "presque" anodine ft Mary Margareth

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MessageSujet: Une rencontre "presque" anodine ft Mary Margareth    Une rencontre "presque" anodine ft Mary Margareth  EmptyDim 2 Fév - 19:55

une rencontre "presque" anodine


Les définitions du Destin sont nombreuses, mais les réponses à mes questions trop rares à mon goût.
Storybrooke, ville où il fait bon vivre pour la plupart de ses habitants. Du-moins pour une grande majorité, majorité dans laquelle un certain professeur en littérature, aurait pu aisément se fondre quelques mois auparavant. Au sortir de son état végétatif, celui qui se faisait appeler Grégoire Radzinsky était certes désorienté, mais à cette époque pas si lointaine,  il aurait encore pu espérer mener une vie des plus banales entre les murs de cette charmante petite bourgade du Maine.

Le Destin, conception finalistes du Monde, instance considérée comme supérieure aux hommes, conception immanente à l'univers, conception déterministes... J'ai ouvert des tas de livres poussiéreux, des dictionnaires à n'en plus compter, j'ai cherché encore et toujours. Les définitions du Destin sont nombreuses, mais les réponses à mes questions trop rares à mon goût. Une chose est sûre, il est difficile voire impossible à un homme ou à une société d'échapper à son destin. Nous n'avons pas le choix, notre libre arbitre n'est qu'une des innombrables conneries dont l'on se sert pour se rassurer, mais dans le fond nous ne savons que fuir, nous les lâches.

C'est encore un jour qui se lève, encore un matin froid et austère. J'ouvre difficilement les yeux, tapote la place vide à mes côtés. Naïvement j'espérais ne pas être seul ce matin, mais que voulez-vous, c'est comme ça. Je perçois le léger bruissement du vent, le soleil filtre quelques-uns de ses rayons à travers les rideaux de soie pourpres de ma chambre. Dépourvu de motivation je quitte mon lit, m'approche de la fenêtre que je ferme. Dehors le manteau de neige est encore plus volumineux qu'il ne l'était la veille. Hypnotisé par la morne blancheur de la neige, mon esprit s'évade. En ouvrant les yeux je me retrouve là, dans la neige, au milieu de nulle part. Je suis entouré par un brasier encore fumant, il fait nuit et froid. Les dernières ruines du palais qui hante mes rêves, se consument emportant avec lui les derniers gémissements de vie de ceux et celles prisonniers du feu. Je me retrouve là, dans ce décor apocalyptique, un sourire malsain se dessine alors sur mon visage. Je réajuste le col de ma tunique sombre, les pans de ma longue cape virevoltent sous le souffle du vent. Me voilà satisfait par ce qui se déroule devant moi, mais pourquoi donc ? Lorsque mon regard se porte sur mes mains, je comprends que ma présence en ces lieux n'est pas anodine. En effet mes deux paumes sont couvertes de sang. Ais-je tué ? Suis-je blessé ? Je ne comprends plus rien, jamais encore mes cauchemars n'avaient été aussi précis et longs. Mon inconscient cherchait-il à me faire passer un message ? Connerie !

Je sors enfin de mes pensées, toujours placé à la fenêtre, j'observe le manteau neigeux. Au loin j'aperçois une silhouette qui ne m'est pas inconnue. Il est temps de se préparer. Je n'en rajoute pas plus, j'enfile un pantalon, un tee-shirt, d'épaisses chaussettes, j'ajoute un pull par-dessus mon tee short pour étoffer le tout, je prends mon manteau en main et après avoir chaussé mes baskets je quitte mon studio pour rejoindre le centre-ville et retrouver Mary Margareth qui vient d'entrer à l'intérieur du Granny's. En chemin je fouille dans mes poches pour m'assurer de n'avoir rien oublié, une fois cette action accomplie, à mon tour j'entre à l'intérieur du petit restaurant. Je préfère éviter les regards incessants qui se posent sur moi. Fréquenter le maire semble attiser les curiosités des habitants. N'ont-ils rien d'autre à faire que de porter intérêt à des choses qui ne les regardent pas ? Si je pouvais, je leur ferais plier l'échine sous mon passage, qu'ils baissent le regard et lèchent avidement le sol. Cette pensée si soudaine me surprend, jamais encore je n'avais éprouvé tant de haine. Qu'est-ce qui m'arrive ?

Je lève le regard et je l'a vois, elle la jeune femme ingénue, elle qui passe son temps à faire preuve de politesse et à sourire à tous ceux qu'elle croise sur sa route. Je me demande comment Mary Margareth fait pour éprouver tant de joie de vivre. Je m'approche d'elle, lui sourit

« Bonjour ! »

Elle ne le sait encore, mais les choses vont changer, d'ailleurs moi-même je ne le sais pas encore. A cet instant je suis persuadé de suivre un plan machiavélique, bien rodé. Quelque chose qui me permettra de peut-être me délivrer, d'être mieux aux côtés de celle que j'aime...




Dernière édition par Gregoire Radzinsky le Ven 4 Avr - 19:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une rencontre "presque" anodine ft Mary Margareth    Une rencontre "presque" anodine ft Mary Margareth  EmptyMer 19 Fév - 18:47


Mary Margaret & Grégoire ❧ Une rencontre "presque" anodine.


Et encore une journée qui démarrait, et comme tous les autres jours, j'allait faire la même chose. Me levait, me doucher, m'habiller, prendre mes affaires et me rendre chez Granny pour boire un café avant d'aller travailler jusqu'à 16h30 pour ensuite retourner tranquillement chez moi comme ma petite vie me l'autorise, hors je pressentais que ce jour là ne serait pas comme les autres mais enfin, je n'y fis pas réellement attention.

Après m'être douchée et habillée d'un chemisier blanc et d'un jean noir agrémentée d'une petite ceinture beige, je m'empare d'une paire de bottines noires et les enfile avant de filer sans réveiller Emma direction le Granny. J'ouvre la porte du batiment et frissonne légèrement devant le froid austère auquel j'ai droit. Encore une fois, le temps n'est pas au beau fixe mais temps que je peux boire mon café, tout me paraît bien. J'enfile mon écharpe autour de mon cou et fait face au froid avant de me rendre jusqu'au restaurant et d'y entrer.

J'entre et souris, saluant les habitants d'un grand sourire comme tous les matins et m'approche d'une table libre avant de m'y installer tandis que Ruby m'amène comme chaque matin un café crème. Je lui souris et l'a laisse retourner vaguer à ses occupations quand soudain une voix retentit face à moi, je relève les yeux et fait face à un homme... Un homme que je n'ai pas dans mon bon regard. Après tout, il fréquente Madame le Maire et je n'apprécie pas Madame le Maire alors comment apprécier un homme qui l'a fréquente, enfin je lui réponds tout de même.

« Bonjour ! »
-Hum... Bonjour.

Je le fixe, ignorant pourquoi, il m'accoste moi... Ici en plein milieu du restaurant, devant les yeux de tout le monde. Que me veut-il ? Je l'ignore mais on verra bien... Ne dit-on pas tout vient à point à qui sait attendre ? Je lui souris et attends une quelconque réponse de l'homme en face de moi.


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MessageSujet: Re: Une rencontre "presque" anodine ft Mary Margareth    Une rencontre "presque" anodine ft Mary Margareth  EmptyJeu 20 Mar - 12:15


❧ Une rencontre "presque" anodine.


Avant toute chose j'ai bien observé ma proie, je l'ai suivis, discrètement à plusieurs reprises, je l'ai regardé de loin vivre sa parfaite petite vie. Dans l'ombre j'évoluais sans trop me poser de question. Au départ je voulais simplement faire plaisir à Regina, montait dans son estime et peut-être même la rendre heureuse. Je n'ai pas encore tous les éléments de l'histoire, mais j'ai très vite compris qu'elle louait à l'égard de l'institutrice une haine féroce. Je n'ai pas cherché plus loin et j'ai accepté de remplir la mission. Mais plus j'avance dans ce périlleux travail et plus je prends du plaisir à faire ça. Etre machiavélique, préparer un funeste avènement, c'est comme si ça n'était pas la première fois que je faisais ce genre de choses, c'est étrange, mais existant.  
Je suis enseignant, en théorie, je me dois de véhiculer de bonnes valeurs et vouloir la mort d'une personne va au-delà de tout, mais je m'en fiche, ça n'a pas d'importance, c'est comme si ma bonne conscience était partie en vacances pour un temps indéterminé me laissant seul avec « mes démons »

La faiblesse ne te mènera à rien…

Avant de pénétrer le restaurant cette voix familière avait encore assaillit mon esprit. Parfois, quand je levais la tête, au détour d'un couloir, il m'arrivait de voir comme une ombre m'épiant au loin. Mirage ou réalité, je n'étais pas en mesure de savoir, je me contentais simplement de continuer mon chemin. J'ai arrêté de me poser des questions depuis quelques semaines, je ne cherche plus à expliquer les cauchemars, les présences, les fantômes, le passé, j'ai laissé tomber la construction du puzzle et ce même s'il ne me reste que peu de pièces à assembler. Je veux juste reprendre le contrôle sur ma vie, je n'en demande pas plus et peut-être qu'en me débarrassant de cette idiote de Blanchard, les choses iront mieux, peut-être...La conversation semblait être lancée après qu'elle m'ait poliment répondu. Sans attendre plus longtemps je prends place à ses côtés et lève la main pour me faire voir de la gérante qui avance en grommelant.

-Qu'est-ce que vous voulez ?

Nul doute qu'elle ne me portait pas dans son vieux coeur aigri. Fréquenter Regina faisait de moi, avec Sydney Glasses, le pestiféré du coin. Tant pis, à quoi bon se faire apprécier de personne qui n'en valent pas la peine. La vieille se plaça devant moi, sans un sourire, ni un regard aimable elle attendait que je daigne lui délivrer ma commande.

-C'est toujours un plaisir de venir déjeuner en ces lieux, le personnel est si...aimable

Elle arqua un sourcil, son regard venait de se durcir, mais il en fallait plus pour m'ébranler. A l'autre bout du comptoir un type en doudoune gris avec un bonnet visé sur la tête, me dévisagea du regard.

-Alors, vous prenez quoi « monsieur » ?

-Un café suffira « madame » ! Et vous, je peux vous offrir quelque chose ? Dis-je à ma camarade de comptoir qui semblait gênée de subir l'atmosphère tendue que je venais t'instaurer bien malgré moi. La jeune femme ne répondit rien alors je pris les devants en commandant deux cafés. La vieille me lança un dernier regard meurtrier et s'éloigna vers la machine à café pour préparer ma commande.

-Nous n'avons pas vraiment eu l'occasion de converser vous et moi, bien que nous nous soyons croisés à plusieurs reprises.

Je sentais à présent quelques regards se posaient sur ma personne, le type à la doudonne avait pris le journal pour détourner l'attention et continuer à observer sans être repéré, sans succès. Ma présence était-elle si désagréable ? Pourquoi les regards convergeaient ainsi, même la charmante petite serveuse au doux nom de Ruby, me regardait avec assistance.

Quelques secondes plus tard les deux tasses de café furent posaient droit devant nous, à peine ais-je eu le temps de remercier « la vieille » qu'elle s'en alla sans plus attendre reprendre le fil de sa conversation avec quelques autres clients adossés au bar.

-Vous avez l'air gênée ! Je vous gêne ?


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MessageSujet: Re: Une rencontre "presque" anodine ft Mary Margareth    Une rencontre "presque" anodine ft Mary Margareth  EmptySam 22 Mar - 23:29


Mary Margaret & Grégoire ❧ Une rencontre "presque" anodine.


Cet homme. Je dois le dire, je ne sentais pas cet homme mais pas du tout, j'étais certaine que c'était un grand ami de Regina, d'ailleurs, le plupart des habitants de Storybrooke annonçait cela alors je m'en méfiait comme tout le monde d'ailleurs. Alors quand il me dit bonjour, je fis de même sans pour autant lui accorder un autre regard et touiller mon café même si il n'y avait plus besoin.

J'écoutais ce qu'il disait. Il arrêta Granny et lui demanda de prendre sa commande et comme je m'en doutais, elle ne fut pas très chaleureuse avec lui puisqu'il était du côté "sombre", du côté de la Mairesse, de la femme que tout le monde déteste. Finalement, il pris sa commande et me demanda ce qu'il pouvait m'offrir, ce qui me gêna quelque peu, je leva le regard vers lui tandis que ne disant rien, il prenait les devant et commander donc deux cafés, après tout, ça me réveillerais un peu plus et me ferais oublier cette atmosphère étrange.

Finalement, je releva les yeux vers l'homme qui venait de m'offrir un café tandis qu'il m'annonçait que nous n'avions pas eu beaucoup le temps de converser ensembles malgré que l'on se croise souvent. Il oubliais une chose, les amis de Regina Mills sont mes ennemis. Sa remarque me fit légèrement rougir tandis que nos deux cafés venaient d'être posés devant nous, je remercia Granny d'un sourire tandis qu'elle repartait parler à d'autres clients.

-Vous avez l'air gênée ! Je vous gêne ?
Non pas du tout, bien au contraire. Je vous remercie de m'offrir ce café et puis cela nous donne l'occasion de converser un peu avant le travail.

Je lui souris pour paraître courtoise même si là tout de suite, je sentais les regards posaient sur lui et que j'avais envie de sortir du restaurant pour me rendre directement à l'école mais non, rien n'y fis. Je me saisis de mon café et en but une gorgée, profitant de sa chaleur coulant dans ma gorge et me réchauffant jusqu'au bout des orteils.

*Ne te fais pas avoir Mary Margaret, ce n'est pas un gentil, il est avec la Mairesse...*

Cette pensée me fit reposer ma tasse bien rapidement. Je leva les yeux vers mon voisin de comptoir et lui souris malgré moi.

Pardonnez moi mais je dois allez aux toilettes. Je reviens tout de suite, nous pourrons discuter ensuite.

Je me leva et me dirigea vers les toilettes pour en revenir dix minutes plus tard. Je m'étais passé un peu d'eau sur le visage, histoire de me détendre. Je n'avais pas de raison de m'inquiètez, il était peu être pas si méchant, il voulait peut être seulement parler avec moi. Je retourna donc m'installer à ma place et saisis une cuillère et du sucre avant d'y mettre dans la tasse et je m'amusa à la tourner pendant plusieurs minutes avant de tourner le regard vers mon interlocuteur:

Alors... De quoi voulez-vous parler ?


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MessageSujet: Re: Une rencontre "presque" anodine ft Mary Margareth    Une rencontre "presque" anodine ft Mary Margareth  EmptyDim 23 Mar - 16:10


❧ Une rencontre "presque" anodine.


J’étais donc là, assis face à Mary Margareth Blanchard, l’institutrice, la brave femme qui inculque de bien belles valeurs à nos enfants…baliverne. Ça pue tellement la niaiserie que ça en devient insupportable. Dans ma poche, loin des regards, ma main cherchait avec vigueur le petit flacon que m’avait transmis Regina. Le plan était simple, m’arrangeais pour que la « charmante » jeune femme boive ce poison et quoi de mieux que la noirceur d’un café pour camoufler l’aigreur de la potion ?

Flashback
  **********
-Pour que le roi et sa femme t'acceptent à leur cour tu dois te rendre important indispensable. Ils doivent avoir besoin de toi. Que préconises-tu ?

-Le poison ! S'il ne tue pas, il peut engendrer d'importants dégâts à condition de savoir gérer les doses. Pour me rendre indispensable il faudrait s'en prendre à ce qu'ils ont de plus chère, l'un des enfants. Le plus jeune, le prince Alexis me semble être la victime adéquate. Il est la prunelle des yeux de la reine Victoria. Je vais trouver le bon poison, étant la seule personne capable de guérir le petit prince, je serais me montrer indispensable aux yeux de la reine.

-Et n'oublie pas Raspoutine, il faut toujours cacher l'aigreur du poison.


  **********
Je me revoyais plus jeune, étrangement vêtu, dans une espèce de laboratoire sorti d'un autre temps. Un homme massif aux cheveux blancs étaient alors à mes côtés, à n'en pas douter c'était mon père. Les souvenirs remontaient progressivement à la surface et malgré tout, malgré l'invraisemblance de la chose, plus le temps passait et plus je me laissais convaincre que j'étais bel et bien ce mage qui par une nuit d'hiver avait détruit une famille entière avant de prendre ce qui lui revenait de droit, le pouvoir.

Mais traite de plaisir, il fallait que je me reprenne et que je cesse de laisser le passé m'accaparer pour mieux me concentrer sur le présent. La jeune femme que j'avais soigneusement accosté ne semblait aucunement rassurée par ma présence et à juste titre, mais que pouvais-je y faire ? Les gens d'ici n'ont aucune ouverture d'esprit, tout ce qui touche de près ou de loin Regina Mills est à bannir ou proscrire. Mais eux ne la connaisse pas comme moi je l'ai connais, eux ne voit que ce qui les arrange. La méchante encore et toujours, celle que l'on blâme sans cesse, celle que l'on charge de tous les crimes du monde, celle que l'on pointe du doigt. A leurs yeux, il n'y a que cette petite chose prénommait Mary Margareth qui trouve grâce. Mais ont-ils oublié que cette « sainte » a fait voler en éclat un mariage ? Je crois que les habitants de Storybrooke ont la mémoire courte parfois.

Ne te laisse pas aveugler Raspoutine !

Je me retourne afin de mettre un visage sur le porteur de ces paroles, mais rien comme toujours. Cette voix caverneuse semblable à celle de l'homme aux cheveux blancs, mon père, n'a de cesse de me suivre. J'ai l'impression qu'il est là, toujours à m'épier, mais lorsque je me retourne, rien. Ma mémoire me fait encore défaut et je ne sais pas si un jour je le retrouverai, d'ailleurs en ai-je envie ? Je l'ignore, je ne sais même plus ce que je veux à présent. Je dois juste me concentrer sur « ma mission » et verser le poison dans la tasse de Mary Margareth. Je me reprends alors et tente de me montrer « sympathique » pour ne pas la faire fuir trop rapidement

-Pardonnez-moi, mais je dois aller aux toilettes. Je reviens tout de suite, nous pourrons discuter ensuite.

J'ai à peine le temps de réagir que la jeune femme s'est déjà levée de son siège pour regagner les toilettes situées au fond de l'établissement. C'est l'occasion ou jamais, un regard à droite, un regard à gauche, rien à signaler, je sors la petite fiole de ma poche puis y verse discrètement son contenu dans la tasse. Armé d'une petite cuillère, je remue légèrement le liquide noir et ni vu ni connu, je reprends ma place au moment-même où la jeune institutrice sors des toilettes pour me rejoindre. Je lui souris gentiment et porte à ma bouche la tasse encore fumante.

-Alors... De quoi voulez-vous parler ?

Je ne peux fuir sinon j'aurai l'air suspect, d'autant plus que je dois m'assurer qu'elle est bien ingérée poison. Commençons la discussion dans ce cas la

-En fait j'aurai besoin de vos conseils ! Vos élèves, bien que plus petits que les miens, vous adore, mais ils vont respect aussi. Comment faites-vous ? J'aimerais avoir votre petit secret !

En improvisation totale, j'avais lancé à tout hasard ce sujet, qui je l'espère atténuerai sa méfiance. Malgré tout, je ne pouvais détacher mon regard de sa tasse, espérant qu'elle l'a vide une fois pour toute.

-Vous devriez finir votre café ! Le mien était tiède, je n'ose imaginer le vôtre! lui dis-je en souriant



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MessageSujet: Re: Une rencontre "presque" anodine ft Mary Margareth    Une rencontre "presque" anodine ft Mary Margareth  EmptyDim 23 Mar - 20:19


Mary Margaret & Grégoire ❧ Une rencontre "presque" anodine.


Je revint rapidement des toilettes et me réinstalla aux côtés de l'homme qui m'avait demandé si j'étais gênée de sa présence quelques minutes plus tôt et lui souris. Etrangement, je sentais que quelque chose n'allait pas, c'était rare que je vois Ruby avec un tel regard envers un habitant de Storybrooke et pourtant, son côté loup ne l'a trompée jamais, je comprenais par son regard et le mouvement de ses lèvres que je devais me méfier.

J'observe l'homme porté sa tasse au niveau de ses lèvres et boire sa boisson chaude avant que je ne lui demande de quoi il voulait parler. Puisqu'il m'avait accostée, c'est très certainement qu'il voulait me parler de quelque chose non ? Sa réponse me fit sourire quelque peu.

-En fait j'aurai besoin de vos conseils ! Vos élèves, bien que plus petits que les miens, vous adore, mais ils vont respect aussi. Comment faites-vous ? J'aimerais avoir votre petit secret !

Je lui souris et attrapa ma tasse entre mes mains, je sentais que la fumée de la boisson commençait à se dissiper, réfléchissant, je fini par relever le regard vers l'homme à mes côtés et lui annonça, hésitante mais souriante:

Je n'ai pas de réel secret vous savez, je suis gentille, attentive et bienveillante et je crois que mes élèves le sentent. Je sais me montrer présente pour eux et je sais les aider lorsqu'ils en ont besoin et je crois qu'un professeur se doit d'être toujours avenant envers ses élèves, il n'y a pas de meilleure manière d'enseigner.

Je tourna le regard et observa les habitants qui nous fixaient avec insistance et croisa le regard de Leroy, l'un de mes sept grands frères d'adoption et lui fit comprendre que tout allait bien et que je contrôlais la situation, qu'il pouvait lire son journal tranquille. Toujours la tasse entre mes mains, je releva le regard vers mon interlocuteur qui me conseillait de boire ma boisson car la sienne était déjà tiède alors il était certain que la mienne ne tarderait pas à l'être.

Vous avez raison et puis, je dois me dépêcher si je ne veux pas être en retard à l'école.

Je souris et m'empara de ma tasse avant de l'a porter à mes lèvres, sentant le liquide encore chaud couler dans ma gorge et me réchauffer de la tête aux pieds. Je porta mon regard sur l'homme qui continuait de sourire tandis qu'un mauvais goût me pris en bouche et une douleur me saisis dans le ventre. Ma respiration été saccadée. J'observa l'homme et lâcha ma tasse qui se fracassa au sol.

-Je...

Je n'eu le temps de rien faire, mes jambes tremblaient, je fini par m'écrouler au sol, inconsciente.


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MessageSujet: Re: Une rencontre "presque" anodine ft Mary Margareth    Une rencontre "presque" anodine ft Mary Margareth  EmptySam 29 Mar - 19:19


❧ Une rencontre "presque" anodine.


Je suis resté là, à sourire bêtement, je lui ai posé une question tout aussi futile. Le but était de détourner son attention, de la mettre à l'aise, qu'elle ne soupçonne rien. Je savais qu'à partir de l'instant où ses lèvres épouseraient le contour de la tasse, la partie serait terminée pour elle. Je n'avais pas l'ombre d'un remord, en fait je ne ressentais plus rien à cet instant, c'était comme si mon cœur ne battait plus, comme si mon humanité toute entière avait disparu derrière un nuage, comme une sorte d'éclipse.

Le moment fatidique est arrivé, elle m'a regardé une dernière fois avant de prendre sa tasse et d'y boire son contenu. Je n'avais aucune information sur le contenu du flacon, je sais juste que c'est un poison qui agit rapidement, en d'autres termes efficace. Je m'étais donc préparé à voir l'autre niaise convulser rapidement. Et ça n'a pas loupé, en moins d'une minute tout avait basculé, la tasse, la victime. Pour ne pas éveiller les soupçons, j'ai rattrapé la jeune femme avant qu'elle ne s'étale violemment contre le sol

-Mary Margareth ! lui dis-je faussement choqué.

Tous les clients du commerce se levèrent et vinrent apporter leur aide, Leeroy en première ligne. Il me poussa avec force et prit ma place. Il semblait vraiment affecté. Mon regard croisa celui de la jeune Ruby, puis de sa grand-mère qui restait paralysée sous l'effet du choc. Encore une fois, pour ne pas éveiller les soupçons, je pris les devants et sortit mon mobile pour contacter les secours.

-Oui...allo... Oui il nous faut une ambulance au Granny's ! Oui, une jeune femme a perdu connaissance... Non... non je ne sais pas. Venez vite s'il vous plaît !

Une fois l'annonce passait, j’ai rengainé mon mobile et me suis approché à nouveau, je ne pouvais que constater le teint pâle de Mary Margareth, le poison faisait son effet bien plus vite que je ne l'aurai cru. Tout le corps de l’enseignante semblait paralysé, elle ne bougeait plus, ne respirait plus, à la voir ainsi l'on pouvait presque croire qu'elle était morte.

« Mary Margareth ! » hurla l'homme à la doudoune kakis, mais rien n'y faisait, les paupières de la jeune femme restèrent désespérément closes. Ruby s'approcha et se mit à la hauteur de Leeroy, elle était en pleurs et prit la main de l'enseignante espérant qu'elle reprenne conscience et que tout ça n'était qu'un mauvais rêve. J'en ai profité pour m'en aller discrètement. Une fois dehors j'ai pris à nouveau mon portable en main, mais me suis ravisé au dernier moment. Je ne pouvais pas contacter Regina maintenant, cela paraîtrait trop suspect et cette fouineuse de Swan était loin d'être idiote, elle le saurait tôt ou tard. J'ai donc rangé mon mobile sans plus attendre et me suis éloigné du commerce pour rejoindre ma voiture garée à quelques mètres. Mais à peine ais-je eu le temps d'arriver près de mon véhicule qu'une violente douleur m'a assailli ma poitrine. Ma respiration s'est bloquée, mon rythme cardiaque s'est emballé. Ce fut tellement rapide que la douleur paralysa l'ensemble de mon corps. Perdant l'équilibre, je suis tombé à genoux contre le sol. C'était dingue, j'avais l'impression que mon cœur allait exploser.

« Une mauvaise action et c'est une part de ton cœur qui noircira »

Cette phrase sortit de « je ne sais où » résonnait dans ma tête. Ma mauvaise conscience avait-elle décidé de me jouer quelques vilains tours ? J'ignorais avoir une conscience jusqu'à présent. La douleur ayant disparu, je décide de me relever pour enfin rentrer chez moi.

J'ai accompli ma mission, en suis-je fier pour autant ? Non, je devrais être satisfait, mais je ne le suis pas. J'ai un goût amer dans la bouche et le cœur lourd. Ce soir, je ne fermerai certainement pas l'oeil de la nuit, peut-être qu'au meilleur des cas, je dormirai une ou deux heures. Je pensais ne pas être affecté par tout ça, je pensais que plus rien ne me touchais à présent... Je me suis trompé.
Mes copies sont là, elles forment toujours cet insupportable amas de feuille qui se présentent sur le rebord de mon bureau, prêtent à voir le crayon les marquer au fer rouge. Je n'ai plus la force de faire semblant, alors sans trop réfléchir, je sors, du placard, ma fidèle allier, bien utile en cas de problème. En moins de deux, je me descends presque toute la bouteille. Tout est flou maintenant, j'ai l'impression d'être ailleurs, je ne contrôle plus rien. Ma main se saisit alors d'un crayon et d'une copie sur laquelle j'inscris en lettre majuscule quelque chose que je n'arrive pas à lire. Je ferme les yeux et sombre ailleurs.

« J'ai tué blanche neige »

Grégoire s'étala au sol et perdit connaissance.



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