Il était une fois
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum RPG sur la série Once Upon A Time
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez
 

 Panic Party

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
MESSAGES : 2151
POINTS RPS : 310
REPUTATION : 24



Who knows ?
♣ A SAVOIR:
♣ LES LIENS:
Régina Mills
« Régina Mills »
Mais en réalité, je suis
la Méchante Reine
MessageSujet: Panic Party   Panic Party EmptyDim 24 Mar - 22:40

    Flashback – Storybrooke, 1983

    Doucement, j'ouvre les yeux. Je viens de me réveiller dans un autre monde, un monde inconnu dépourvu de magie. Ceci dit, il n'y a pas grande différence avec Fairy Tales' land en ce qui concerne mon niveau de vie. Lentement, je me redresse de ce grand lit aux draps de soie, le confort digne d'une Reine. Ce que je suis. Peu importe le monde, ce sera toujours moi qui inspirerais l'autorité tyrannique en attisant la peur chez mes loyaux sujets. Vêtue d'une chemise de nuit de soie et velours bleu turquoise, je m'approche de la fenêtre pour tirer les rideaux et ainsi contempler mon nouveau lieu de vie. Notre nouveau lieu de vie. J'ai alors l'impression de connaître toutes les ficelles de ce nouveau monde, et que rien ne m'échappera. Tout est inné pour moi, comme pour les autres, qui ne se souviennent de rien. Après une rapide douche et visite de ma nouvelle demeure, certes moins spacieuse que mon palais mais de loin la plus belle et chère maison de la ville, je décidai d'aller voir en bas, vérifier que tout allait pour le mieux...pour moi. C'est avec toute la prestance d'une Reine que je me pavane dans la rue principale de Storybrooke, pour la première fois depuis bien longtemps je me sens satisfaite. J'ai gagné. Ils sont tous sous ma domination, Charming est dans le coma, Blanche Neige ne vaut plus rien et est devenue une petite institutrice d'école élémentaire coincée et ringarde. Je jubile, marchant lentement et gracieusement, prenant le temps d'admirer mon triomphe.

    Aujourd'hui

    Les temps ont changé. Doucement, j'ouvre les yeux. Mais cette fois, je ne me sens pas aussi bien. Une légère douleur au niveau du crâne m'a empêchée d'avoir un sommeil paisible. Je me lève donc pour aller tirer les rideaux, sauf que ce n'est pas pour contempler mon triomphe. Quelque chose ne tourne pas rond ici. C'est à n'y rien comprendre. La veille, cette étrange pluie tombante alors que le ciel était pourtant clair et peu nuageux. Depuis, cette désagréable céphalée, et ce pressentiment funeste. Il fallait que j'aille mener une enquête immédiatement. Bien, une douche rapide de nouveau, puis un verre d'eau et une aspirine pour faire passer le mal de tête...j'enfile mon long manteau noir et mes longues bottes noires avant de sortir. Laissant claquer les talons aiguilles sur les dalles du trottoir, je m'efforce de paraître aussi naturelle que d'habitude. Cela sous-entend, démarche élégante et air hautain. Une chose est sûre, ce ne sont plus les premiers jours de la malédiction. Les habitants qui me croisaient auparavant faisaient profil bas. Aujourd'hui, c'est déjà la troisième personne que je croise qui me défie du regard méchamment. Nom d'un petit lutin malin, ça ne tourne pas rond, décidément. Jamais personne ne défiait le Maire comme ça. Bon, sauf Emma Swan et quelques autres indésirables.
    Enfin bon, ne dramatisons rien. Soudain, une appellation familière vint chatouiller le creux de mon oreille. « Evil queen », « Fairy Tales' Land ». Bon sang qu'est-ce qu'il se passe ici ? Profondément choquée et prise d'une soudaine panique, je tourne rapidement la tête vers les personnes qui avaient prononcé ces noms. D'un coup, ils se turent, leurs regards tournés vers moi également. Quelques secondes après je me rends compte de mon manque de tact. Paraître paniquée comme ça à l'entente de ces noms ne pourrait attirer que des soupçons sur la réalité ! Quelle imbécile je fais. Je continue alors mon chemin, accélérant le pas. La céphalée revient, une boule se forme au creux de mon estomac, croyez-le ou non mais la méchante Reine a les jetons. Je passe alors rapidement devant chez Granny, d'où semblent provenir des éclats de voix, mais qui ne ressemblent pas à celles habituellement de la boule de poils et sa vieille Mère-grand. Il me semble également avoir entendu le son de la voix de mon fils. Pas à l'école, comme d'habitude, cela m'aurait étonnée du contraire. Ainsi cela me donne un bonne raison d'aller jeter un œil à l'intérieur du café, voir un peu ce qui excite la foule comme ça. Je pousse alors d'un coup la porte, faisant une entrée plutôt remarquée. La preuve, tout le monde s'était alors arrêté de parler, et tournaient la tête vers moi. Décidément, quelque chose n'allait pas vraiment pas bien. Mais je ne dis rien, je gardais mon air hautain en m'efforçant de ne pas paraître stressée et décontenancée. Après quelques instants de silence, je me raclai légèrement la gorge. Henry était au comptoir, docteur Whale aussi était là. Et bien d'autres. Personne n'était allé travailler aujourd'hui ou quoi ? Ceci dit je ne m'avançai pas plus dans le bar, préférant rester près de la porte. Comme à mon habitude, je fais mine de rien, et laisse résonner mon ton sévère dans la pièce.

    « Henry ? Qu'est-ce que tu fais encore ici, tu devrais être à l'école ! Allez viens, je t'y amène. » Mon regard se lève alors vers les autres personnes, je m'adresse ensuite à Whale : « Et vous aussi, qu'est-ce que vous faîtes là ? Pourquoi personne n'est à son poste aujourd'hui, quelqu'un peut-il m'expliquer ce qu'il se passe ici ? »
Revenir en haut Aller en bas
MESSAGES : 192
POINTS RPS : 40
REPUTATION : 13



Who knows ?
♣ A SAVOIR:
♣ LES LIENS:
Victor Whale
« Victor Whale »
Mais en réalité, je suis
Le Docteur Frankenstein
MessageSujet: Re: Panic Party   Panic Party EmptyMar 26 Mar - 20:43


Panic party

- Dr Whale ?

Le regard dans le vague, je sursaute légèrement quand la voix éraillée de la patiente âgée de soixante-deux ans m’interpelle. Je me reprends aussitôt et, sur un ton professionnel, j’essaye de faire mon boulot : « Je vous prescris des somnifères, de quoi rétamer un éléphant. Prenez une tisane, dormez tout votre soûl et on avisera demain. » Elle veut protester, tirant sur la manche de ma blouse. Consterné, je l’écoute me débiter quelque chose comme : « Mais alors, je n’ai pas de cancer ? » Un soupir excédé m’échappe. Je secoue la tête, l’air désolé, un sourire crispé aux lèvres : « Non, madame Sullivan. Pas de cancer au programme, pas d’amputation, pas de chimio et votre nom ne figurera pas sur le mémorial pour les cancéreux ; maintenant, si vous voulez bien m’excuser… » Je la plante là. Ah ces hypocondriaques, j’vous jure…Mais à peine ai-je quitté la salle de consultation qu’on me harcèle derechef avec des conneries en plus. Panique en ville depuis un quart d’heure, coups de téléphone à répétition. Et bien sûr, on cherche le seul médecin qualifié de cette foutue ville. Moi.

Dans le hall bondé de nouveaux arrivants, la rumeur court, enfle, s’exclame bruyamment. Des absurdités me parviennent, étouffées en partie par les bousculades et les gens qui s’adressent à moi. Leurs regards apeurés m’auscultent comme si j’avais une solution brillante à leur soumettre. Décidément, rien ne va plus à Storybrooke ! Je me dévoue pour aller inspecter les dégâts. J’ignore ce qu’il se passe, mais je compte bien y remédier.

Je me débarrasse de mon uniforme blanc et me précipite jusqu’à mon véhicule de fonction sous une pluie extraordinaire, un torrent de larmes en plein milieu d’après-midi. Mes mains sur le volant tremblent dangereusement. Qu’est-ce que…bon sang. Un coup de tonnerre me vrille les oreilles. Je donne un coup de frein un peu brusque quand j’arrive dans le centre.

Des vibrations électriques…une tension palpable…ciel noir, étincelles grises. La vie soudain, la vie qui inspire l’être inanimé. Le drap ne dévoile rien mais laisse tout présager. Moi je sais. Un sentiment d’impuissance me submerge. Rentrer. Je veux rentrer chez moi. Et tout recommencer.

J’ouvre la portière mollement, mon corps à vau-l’eau. Je me traîne jusque chez Granny. Il y a foule. Un brouhaha interminable m’étourdit légèrement, surtout après cette vision étrangère. Je me pose au comptoir et envoie un clin d’œil à Ruby. Je commande une bière et m’enquiers de la situation. « Qu’est-ce qui… » Je n’ai pas le loisir de terminer que Madame le maire fait une entrée magistrale. Silence mortuaire. Pour une fois, ses propos ont moins d’aplomb. « On m’a prévenu qu’il y avait du grabuge par ici voilà tout. » Je hausse les épaules comme si je me fichais royalement de ses états d’âme. Si quelqu’un a un problème, c’est bien elle. Un soulèvement dans mon âme exacerbe mon attitude impertinente. Je ne peux pas le réprimer.

Un éclair illumine la scène surréaliste. Les gens grognent, tapent du pied, contestent l’autorité du maire. Des insultes fusent de toute part. « On n’veut pas de vous ici. Sortez ! » hurle un mec costaud. Ils sont tous sacrément remués, paumés et furieux. Le mixte est fascinant. Ça s’échauffe drôlement, cela ne me dit rien qui vaille. Les conversations s’enchaînent à une vitesse ahurissante : je ne sais plus qui je suis, toi aussi t’as des hallucinations ? J’me souviens de…je ne comprends rien...dites, on se connaît, non ? Moi-même je dois me retenir au comptoir pour ne pas tomber inconscient tant ça s’emmêle dans ma tête. Je jette un regard confus vers Ruby et demande machinalement : « Toi aussi, tu as eu une vision ? »
CODE TOXIC GLAM

Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
« Invité »
Mais en réalité, je suis
Invité
MessageSujet: Re: Panic Party   Panic Party EmptyMar 2 Avr - 19:55


Panic Party 1364929128-whalePanic Party 1364929132-rubyPanic Party 1364929135-regina

« Panic Party »


Je ne pouvais pas me rendre à l’école. Pas après ce qu’il s’était passé, ce qui était parvenu jusqu’à mes oreilles. En effet, la pluie qui battait dehors avait quelque chose de magique, excepté pour moi. Au début je pensais à une grosse pluie banale comme il y a pu en avoir auparavant. Mais c’est lorsque je suis partis en chemin de l’école que je l’ai entendu. Elle était devant moi, le téléphone à l’oreille, marchant d’un pas lent et moi, petit fouineur que je suis, j’avais tendu l’oreille afin d'écouter la conversation lorsque la phrase « comme par magie » était parvenue jusqu’à moi. « Je ne comprends pas, j’étais dehors et j’ai eu un flash ! Je me suis vue voler à plusieurs mètres du sol et je ne dépassais pas la taille d’une main … Si si je t’assure ! … Bien sûr que c’est dingue ! … Oui, d’accord, rejoints-moi chez Granny, j’ai prévenu du monde, car apparemment je ne suis pas la seule à qui ça arrive … Impeccable ! A tout de suite ». La femme devant moi avait coupé la communication et c’est ainsi que ma journée prit une autre tournure. Je marchais derrière elle, avec assez de distance pour ne pas éveiller les soupçons et puis un petit garçon comme moi doit être à l’école à cette heure-là, alors il n'était pas question que je me fasse remarquer.

Passant le seuil de la porte d’entrée de chez Granny après la femme, je pu constater qu’il y avait foule. Il faut dire que ce bar restaurant était un lieu sûr pour la plupart des personnes qui habitaient à Storybrook, car ma mère étant le maire tyrannique et à ses heures perdues la méchante reine d’un conte ne venait jamais pointer le bout de son nez là-bas. Ce qui était plutôt une bonne chose pour moi aussi étant donné que je mis rendait très souvent après les cours. Je pris place au comptoir afin de passer commande à Ruby.En fait je n’ai pas eu à dire grand-chose étant donné que je prends toujours la même chose et qu'elle le sait. Une bonne tasse de chocolat chaud saupoudré de cannelle, ce qui ne pouvait que me faire le plus grand des biens avec le temps que l’on avait ce jour-là.

Chaque fois je tendais un peu plus l’oreille afin d’écouter ce que les personnes qui m’entourais racontaient. Ca allait de « petite vision floue » à « grand flash très précis ». Il était encore tôt pour m’incorporer dans une conversation, mais tout ce que je criais haut et fort depuis quelques temps commençait à prendre tout son sens pour certains j’en étais sûr ! En tout cas ça ne faisait que renforcer l’espoir auquel je m’attachais, pouvoir un jour tout rétablir, que tout le monde finisse heureux, même ma mère.. Pourquoi vouloir temps de mal à ses pauvres gens, alors que faire la paix serait plus simple et le meilleur pour tout le monde ?
A bien y réfléchir, tout ceci était bizarre, comment de la pluie pouvait faire retrouver une once de mémoire aux personnes qui passait sous celle-ci ? Je pensais que Sotrybrook était dépourvu de magie, et pourtant c’était bien un phénomène magique qui se produisait non ?

Les évènements qui suivirent s’enchaînèrent rapidement. L’arrivée inattendu du Docteur Whale, les petits regards échangés avec Ruby et.. Ma mère. Ma mère ? Régina ! Pour une surprise ça en était une, je ne l’avais quasiment jamais vu au Granny’s Coffee. Un petit détail me revint alors en tête. Je n’étais pas à l’école ! « Henry ? Qu'est-ce que tu fais encore ici, tu devrais être à l'école ! Allez viens, je t'y amène. », trop tard, je savais son l’ombre d’un doute qu’elle allait me faire une réflexion à ce sujet, « Et vous aussi, qu'est-ce que vous faîtes là ? Pourquoi personne n'est à son poste aujourd'hui, quelqu'un peut-il m'expliquer ce qu'il se passe ici ? », heureusement pour moi, elle avait posé une question au docteur, ce qui me laissait plus de temps pour réfléchir à une quelconque réponse.
L’arrivée de ma mère avait fait polémique dans le bar, tout le monde était bien agité, « On m’a prévenu qu’il y avait du grabuge par ici voilà tout. » répondit Whale d’un ton indifférent. Après cela, il y eu quelques insultes par-ci par-là, lorsque le docteur dit une chose à Ruby qui méritait toute mon attention « Toi aussi, tu as eu une vision ? », alors il appelait ça comme ça lui aussi ? Jusqu’ici j’avais beaucoup entendu parler de « flash ». Je ne voulais pas perdre une miette de leur conversation, mais pour cela il fallait d’abord que je tienne tête à ma mère, quitte à louper le début de leur conciliabule.

Je pris une gorgée de mon chocolat, le posai sèchement sur le comptoir comme pour me donner du courage et m’avançai vers Régina. « Non ! Je n’irai nulle part ! Tu ne pourras pas m’y forcer, je suis ici avec mes amis et je suis sûr que personne n’est à l’école ! Grâce à ce qu’il se passe ici, tout le monde va me croire maintenant, tout va rentrer dans l’ordre. »
Revenir en haut Aller en bas


Anonymous
« Invité »
Mais en réalité, je suis
Invité
MessageSujet: Re: Panic Party   Panic Party EmptyMar 2 Avr - 22:22



Panic Party

Alors que, comme à son habitude, Ruby s'apprêtait à aller travailler et à ouvrir le Granny's Coffee, quelque chose de très étrange se produisit. La belle brune se trouvait à l'extérieur près de l'entrée du café, en train de déposer la pancarte indiquant le plat du jour, comme tous les jours. Alors que le printemps semblait pointer son nez petit à petit, le ciel lui ne présageait rien qui vaille, il était étrangement sombre, pourtant lorsqu'elle s'était réveillée, c'était à un ciel radieux et dépourvu de nuages qu'elle avait eu à faire, ceci étant dit, le temps change vite à Storybrooke. Alors qu'elle était presque prête à rentrer à l'intérieur pour aider Granny à faire l'ouverture, un genre de tempête s'abattit sur toute la ville. C'est ainsi que Ruby ne tarda pas à être trempée, mais ce n'était pas le pire en fait, il se produisit une chose assez incroyable qu'elle ne saurait expliquer. Des dizaines et dizaines d'images défilaient dans sa tête, et c'est une Ruby impuissante qui restait là, bouche bée, sous la pluie torrentielle, alors incapable de faire le moindre mouvement. Le Chaperon avait du mal à en déchiffrer le sens ou même à les déchiffrer tout simplement parce que les images alors trop vite, elle sentait sa tête lourde qui tournait, comme si elle perdait tout repère, toute notion de réalité. Bien que ça soit très flou, très rapide pour elle, quelques bribes de ces "flashs" la marquèrent. Elle se voyait notamment courir à travers la forêt, à une allure dépassant toute espère humaine, pourtant d'autant qu'elle sache elle ne s'est jamais découvert une passion ou un don particulier pour l'athlétisme. La chose étrange étant qu'elle semblait si près du sol, aucun humain digne de ce nom ne pouvait être aussi petite - même à condition qu'il court à quatre pattes - ceci semblait impossible. Elle se demandait bien quel pouvait être ce drôle d'engin sur lequel elle se trouvait emportée à si vive allure. Car oui, s'il y avait une chose qu'elle savait, mais qu'elle ne pourrait ni prouver ni expliquer, c'est que les yeux à travers lesquels elle voyait la scène de la forêt qui défilait à un rythme effréné étaient bien les siens, c'était bien elle cette personne qui courait. C'était comme si Ruby vivait la scène, ou plutôt la revivait, bien qu'elle n'ait jamais eu aucun souvenir qu'une telle chose.

Quand l'étrange phénomène s'arrêta - aussi rapidement et inexplicablement qu'il était apparu - Ruby se précipita à l'intérieur pour tout raconter à Granny, qui, à en juger par la façon dont elle la regardait, la prenait très clairement pour une folle. Cependant elle lui offrit un verre d'eau et lui proposa de s'asseoir quelques instants voire même de prendre une journée de repos si elle ne se sentait pas d'aplomb. Une fois de plus, Ruby monta sur ses grands chevaux et s'énerva contre Granny qui ne comprenait décidément rien à rien d'après elle, et non elle n'avait pas besoin de repos, comme si elle était folle. Parfois, on peut se demander s'il se passe un jour sans que ces deux là ne se disputent pas. Mais bientôt la clochette de la porte d'entrée retentit, les ramenant à leurs occupations. Les chaises se remplissaient peu à peu. Rien d'étonnant, par un si mauvais temps, les gens avaient bien besoin d'un endroit chaud, conviviale et où on sert de bonnes boissons et gourmandises en tout genre pour faire face aux caprices météorologiques. Et puis les gens avaient depuis toujours aimé venir ici, les clients étaient presque tous des habitués des lieux, et étant le seul bar/restaurant/café de la ville, il ne désemplissait pas, malgré les années. Ruby servait sagement les clients, tout en prenant les nouvelles commandes. Grâce à ce métier, la belle avait développé une très bonne mémoire et une surprenante capacité à anticiper les commandes des clients rien qu'en les étudiant, même les nouveaux mais à vrai dire ils se font rares à Storybrooke. Bientôt Ruby aperçut un petit visage à croquer qui lui était très familier. Elle lui sourit. « Salut Henry ! Tu vas bien ? Comme d'habitude je suppose. » Déclara-t-elle avec un clin d'oeil lorsque ce dernier prit place au comptoir. La jeune louve s'exécuta et prépara comme d'habitude un succulent chocolat chaud saupoudré de cannelle, d'une main bien généreuse sur la cannelle, comme l'aimait le petit. Ruby avait toujours beaucoup apprécié le fils de Madame le Maire. La brunette n'avait de cesse de courir entre les tables à débarrasser et nettoyer et les commandes à prendre. Et puis comme par hasard, Granny était introuvable, sans doute partie chercher quelques stocks de marchandises dans la réserve, jamais là quand il y a foule ! Elle eut ensuite à faire au Docteur Whale qui lui adressa un clin d'oeil tout en passant commande. Qu'est-ce qui lui prenait à celui-là ? Ruby le regarder à la fois surprise et septique. Décidément, tout le monde devenait fou aujourd'hui à en juger par le comportement et brouhaha de tous. Alors qu'elle servit sa bière à Victor Whale, Regina fit soudainement une entrée remarquable dans le bar.

Tous les regards se tournèrent vers elle et les conversations se stoppèrent net, seule Ruby continuait de s'activer derrière le comptoir pour ne pas perdre de temps avec les commandes. Il est vrai que c'était assez surprenant de voir Regina Mills ici. Le Maire faisait habituellement si peu l'honneur de sa présence en ces lieux. Elle venait certainement chercher son fils, c'est ce qu'en conclut Ruby. Après s'être excitée sur son fils, Regina se mit à passer ses nerfs sur tous les autres habitants, y compris Whale, qui n'occupaient pas leur poste. Au moins c'est une chose qu'elle ne pourra reprocher à Ruby. C'est alors qu'au milieu du brouhaha et des cris qui semblent incessants, Victor se tourne vers Ruby, lui demandant si elle aussi avait eu une vision. Elle confirma automatiquement ses dires d'un signe de la tête. « Oui c'est fou, je n'ai rien compris. C'était ce matin, juste avant de faire l'ouverture alors que j'étais dehors. Mais c'est étrange, on aurait plutôt dit des genres de... souvenirs ? » Poursuivit-elle ouvrant de grands yeux interloqués. « Granny me croit devenue folle, mais apparemment toi aussi ? Ça s'est passé comment ? » Le docteur avait attisé sa curiosité et Ruby souhaitait en savoir plus, comparer les étranges situations que tous semblaient plus ou moins avoir vécu ce matin-là.

made by ℬlue ℐⅴy
Revenir en haut Aller en bas
MESSAGES : 2151
POINTS RPS : 310
REPUTATION : 24



Who knows ?
♣ A SAVOIR:
♣ LES LIENS:
Régina Mills
« Régina Mills »
Mais en réalité, je suis
la Méchante Reine
MessageSujet: Re: Panic Party   Panic Party EmptyMer 3 Avr - 16:46

    Et bien, il semblerait que la représentante de l'autorité ici n'ait plus vraiment d'autorité justement. Il se passe vraiment des choses bizarres, du jour au lendemain, les habitants ne sont plus les mêmes. Beaucoup se tapissaient dans un coin lorsque je daignais pointer mon nez dans les lieux publics. Aujourd'hui, ils se retournent contre moi. Non pas que j'ai peur, enfin si peut-être un peu mais je ne le montre pas, je sens mon cœur battre fort dans ma poitrine, mais je les aurais. Un petit groupe de personnes ici présentes, présidé par un grand homme costaud se dressent non loin de moi, menaçants. Sérieusement ? Des menaces ? Et Whale qui ne réagit même pas, je pourrais me faire battre ici devant ses yeux il ne bougerait pas, bien trop occupé à forniquer avec la serveuse de chez Granny. Qui est-elle déjà ? Ah oui, le petit chaperon rouge, la boule de poils au mignon petit derrière qui attire l'oeil de n'importe quel pervers, comme ce docteur Whale par exemple. Frankenstein...ce bon à rien qui n'a même pas réussit à ramener Daniel, mon bien-aimé, à la vie. Qui est « sensé » être à ma botte, et prétendant avoir été appelé à cause du grabuge. À d'autre, il n'avait pas l'air de vouloir essayer de calmer la foule qui se rebiffe contre moi. Et Henry à présent, qui se rebelle aussi en refusant de me suivre et d'aller à l'école. En profitant pour faire preuve d'insolence et d'humilier sa mère en public. Mon Dieu, je nage en plein délire. C'est un rêve, n'est-ce pas, je vais bientôt me réveiller...Je parvins tout de même à entendre des bribes de la conversation de Ruby et Whale, parlant de vision ou je ne sais quoi. Vision ? De leur ancienne vie ? Des souvenirs ? Impossible. La malédiction faiblit, ils retrouvent la mémoire. Comment est-ce possible ? Emma Swan ? Non, j'en doute. Mais cela expliquerait pourquoi j'ai entendu parler d'Evil Queen et de Fairy Tales dans la rue, tout à l'heure. Allez Régina, reprends du poil de la bête (ce n'est pas une référence à Ruby) et montre-leur que c'est toujours toi qui commande ici. Alors c'est ainsi, malgré les menaces qui fusent de toute part, je me redresse et redeviens la femme froide et autoritaire que tous connaissent bien.

    « SILENCE ! Mesdames mesdemoiselles messieurs, citoyens de Storybrooke, je vous en prie gardez votre calme. Si jamais, vous avez eu je-ne-sais-quelles visions dernièrement, n'y prêtez pas attention. J'en ai eu également, il semblerait que ce soit à cause de... » vite, trouve quelque chose, n'importe quoi qui pourrait être crédible. Bon sang, je suis prise au dépourvu je n'ai absolument pas songé à ce qui arriverait, et comment y remédier. Bref. « ..de la pleine lune, en interaction avec le passage d'une comète, qui bouleverse l'équilibre mental de beaucoup d'habitants sur terre. N'avez-vous pas regardé les informations ? Le monde entier est touché. »

    Naturellement, les gens vont gober. Ironie, bien sûr. À peine eus-je terminé que j'eus le bon réflexe de baisser la tête pour éviter de me prendre une tasse dans le visage, que quelqu'un venait de jeter sur vers moi en me traitant de menteuse. Je lance un regard à Whale en signe de « aidez-moi », mais je ne suis pas sûre qu'il avait comprit. Rapidement, je saisis le bras d'Henry et l'entraîne de force à l'extérieur. Je me penche pour me mettre à son niveau, sans lâcher son bras.

    « Maintenant Henry tu arrêtes de me répondre, tout cela est faux tu m'entends ? Il n'y a ni complot ni malédiction d'aucune sorte, alors tu vas m'obéir et rentrer immédiatement à la maison avec moi. »

    J'étais déjà une boule de nerfs, effrayée par ce qu'il venait de se passer. J'essaye d'entraîner mon fils avec moi, alors que la douleur incessante au niveau de mon crâne revient, plus intensément >.<
Revenir en haut Aller en bas
MESSAGES : 192
POINTS RPS : 40
REPUTATION : 13



Who knows ?
♣ A SAVOIR:
♣ LES LIENS:
Victor Whale
« Victor Whale »
Mais en réalité, je suis
Le Docteur Frankenstein
MessageSujet: Re: Panic Party   Panic Party EmptySam 6 Avr - 17:34


Who's gonna save the world ?

Le monde en mouvement, la gravité névrosée, la Raison se barre, les gens en camisoles. C’est fou fou fou. J’essaye d’y voir clair. Ma vision scientifique se brouille, les données explosent. Plus d’axiomes, plus de croyances. Je suis là sans y être, ce n’est pas moi, personne ne s’appartient moins que moi-même en cet instant. Le règne de la violence. Je me masse les tempes. Tempête dans ma tête. Nightclub et compagnie. Je laisse tomber, regarde le carnage en spectateur. Que ma passivité m’honore donc. Je ne sais plus trop le pourquoi de ma venue ici. Et je m’en fous. Royalement.

« Grâce à ce qu’il se passe ici, tout le monde va me croire maintenant, tout va rentrer dans l’ordre. »

Le gosse la ramène un peu trop. J’me demande comment Madame Mills s’en sort, pas simple. C’est précisément la raison pour laquelle je ne souhaite pas en avoir, du moins, ce n’est pas dans mes plans immédiats. Toutefois, ses propos m’interpellent pour une fois. Sa conviction est insensée, aussi insensée que d’imaginer Granny faire un striptease en public. Complètement et sacrément surréaliste cette scène. Je suis d’un calme olympien alors que c’est l’attaque nucléaire dehors avec pétarades, éclairs et tout. Bordel. Et si l’gamin dit vrai ? Et si nous étions tous des schizophrènes attardés ? Cela expliquerait sans doute nos troubles de la vision, nos songes dérangés etc.

Mais je ne suis pas venu pour ça. Même si j’ai zappé le principal, je remets lentement les pendules à l’heure. Y’a Ruby qui me parle, eh ho là-dedans. Le regard égaré, je fais un petit effort pour reprendre le fil. « Granny me croit devenue folle, mais apparemment toi aussi ? Ça s'est passé comment ? » Elle aussi a perdu la tête, comme nous tous ici.

« Je conduisais lorsqu’un immense coup de tonnerre m’a étourdi…j’ai failli avoir un accident et j’ai eu des fragments de…oui des souvenirs, une impression de déjà-vu perturbante. On devrait peut-être consulter. » Petite plaisanterie pour relativiser et dédramatiser cette situation survoltée. Le seul médecin à bord c’est moi.

Faites quelque chose Dr Whale !!! ça c'est le regard hystérico-désespéré de Miss Mills.

« ..de la pleine lune, en interaction avec le passage d'une comète, qui bouleverse l'équilibre mental de beaucoup d'habitants sur terre… » Oh non, maintenant Regina débloque. Pas cool ça, les mecs du coin ne semblent pas franchement convaincus. Les tasses volent. Je fais un petit sourire à Ruby du genre : « sauve qui peut ! » puis j’entre dans l’arène. « Messieurs, ne faites rien que vous pourriez regretter un jour. Tout l'monde se rassoit et tournée générale ! » Peace and love my friends ! L’autorité du Docteur a parlé. Ma voix n’a pas tremblé, ô miracle. Que celui qui n’a jamais péché dans sa vie me jette la première pierre. Okay non, oubliez.

Ils sont tellement stupéfaits que j’obtiens le silence et une sorte d’assentiment, même si je suis persuadé que la fuite est l’option la plus favorable. Dans dix secondes, quand ils auront bien intégré les propos et qu’ils auront un nouvel accès de démence, ils s’en prendront au pauvre péquenot qui a osé leur tenir tête. Donc moi et moi j’suis déjà sorti faisant un signe de tête à la serveuse. Si j’étais elle, je prendrais la poudre d’escampette, car la petite foule est sur le point de tout démolir. Genre bombe à retardement on ne fait pas mieux.

Je rejoins donc Madame le maire et Henry à l’abri…sous la pluie. Super génial yeah. « C’est bon, je les ai calmés. Tout est régl... » Grognements. Assiettes qui s’envolent. Ketchup mayo. Plutôt saignant le steak ? Fureur noire. Des hommes pas contents. Oups, j’ai parlé trop vite. Faut que j'arrête de jouer les héros. « Euh…Fuyons ? » Simple proposition. Je montre la marche à suivre et file. Ouais en effet j’me demande si ce n’est effectivement pas la pleine lune. La baraque du maire n’est pas loin si mon sens de l’orientation est encore valable…go go go ?!
______________________________
Ils nous poursuivent comme on poursuivrait des petits lapins, mais ils abandonnent rapidement, Dieu merci. Une chasse aux sorcières, c'est un peu passé de mode. Trop féodal à mon goût. Quand je me retourne, plus personne. Je m'assure que Mrs Mills et son fils se portent bien après cette mésaventure, puis je rentre à l'hôpital retrouver une amie, la meilleure, la plus compréhensive, à savoir ma flasque d'alcool que je cache dans un tiroir de mon bureau. Peut-être que ça me fera oublier ce que la pluie a ravivé dans ma mémoire. Peut-être que ça me donnera un léger sursis avant que la vérité ne revienne nous hanter, tous autant que nous sommes...
CODE TOXIC GLAM

Revenir en haut Aller en bas


« Contenu sponsorisé »
Mais en réalité, je suis
MessageSujet: Re: Panic Party   Panic Party Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Panic Party

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Il était une fois :: Les archives de Gold :: Les archives de Gold-